Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

mercredi, 04 février 2009

LA DEPRESSION

 

SYMBOLFRANCE.jpg

Mon pays, « La Douce France » abrite un des peuples le plus dépressif au monde !...

 

 

interrogation.jpg

Jour après jour, des dépressions traversent notre pays. Donc, faute de la météo, je ne suis pas sur mon banc, mais sur mon divan. Accessoire de circonstance pour le sujet de ma comptine de l’ « actu ». Cela, me fait sourire ! A côté du divan, la table basse, ma tasse de café dessus. J’aime cette image de l’auteur, du poète avec ces objets : feuilles blanches, stylo, et la sacrée tasse de café ! Superbe cliché ! Je m’y crois….

A cette heure, je suis un peu nostalgique. Je pense déjà, à demain. Demain, lundi, un jour que je n’ai jamais apprécié. Cela, depuis l’âge de la maternelle. Jour, que je baptise : « La reprise » ! Reprise après le week-end, reprise de l’école, reprise du travail… Oui ! Jour, qui pour moi reste une empreinte légèrement angoissante.

 

CARTOON3TETE.jpg

Voilà, vraiment les moments que j’appréhende. Ces sentiments de « vague à l’âme » ! Vague à l’âme, très belle expression qui définie mon existence. Ma vie est, comme un océan, ponctuée de remous, de lames et de creux. Il y a de quoi, avoir le mal de mer… Je suis malade ! Diagnostic, dépression ! Cette fois-ci, rien à voir avec la météo. Dépression, maladie sournoise. Je suis fautive, honteuse. Je culpabilise.

La dépression, une maladie, je n’y ai jamais songé. Je ressens un mal être, c’est un fait ! Il me semble que c’est juste un sentiment ou un ressentiment, comme vous voulez… Mais, non, pas une maladie. Mon « psy », autoritaire insiste, c’est bien une pathologie.

 


INTERROTACHE.jpg

J’ai l’impression d’être décalée. Je pense à ceux, qui souffrent dans leur chair et, qui peut-être ne s’en remettront jamais… Pour moi, ce n’est que ma tête, qui ne trouve plus le rythme de sa logique. Un grain de sable a enrayé le mécanisme. L’envie de réfléchir est absente. Par contre, l’envie de dormir est plus intense. En effet, je me réfugie dans le sommeil, pour éviter de penser. Prendre une simple douche, devient un gros effort.

 

INTERROPERLBLEU.jpg

Cela fait des mois et des mois, des heures et des heures, ou je ne parle que de moi. Je parle, je parle… Je débite des flots de paroles. Quant à ma « psy », elle a devant elle, une grande feuille double. Je ne suis pas allongée sur un divan, simplement assise sur une chaise. Je me tiens droite comme la justice. J’ai l’impression d’être un professeur qui dicte une leçon de vie à un élève. Je dicte la leçon de ma vie. Jamais, je n’aurais pensé me retrouver là, à raconter, des moments, des sentiments les plus intimes de mon existence.

 

INTERROECRIT.jpg

Tout en parlant, je sens, de temps en temps, des larmes inonder mes yeux. Où est ma fierté ? Je me laisse vraiment aller. Pourtant, plus je m’abandonne, plus je me sens bien. Je suis soulagée. Etrange situation… Ma « psy » ponctue mes récits de quelques phrases et parfois d’interrogations. Je réponds par des « peut-être », des « sans doute », sans grande conviction.

 

INTERROPIONT.jpg

Puis un jour, mon praticien sort une phrase, comme elle en sort habituellement, lors de mes consultations. Et cela, pendant des mois, sans que ses allusions me provoquent. Mais, cette fois-ci, « bingo » ! Mon cœur s’accélère. Ma « psy » a raison ! Quelques mots et voilà le déclic. Elle a trouvé la clef, le grain de sable. J’en suis consciente, c’est une évidence et pourtant, je ne l’ai pas trouvé…. Tout parait si simple, je me réveille. Je sors d’une lourde torpeur, ou je me regardais vivre…. Non ! Je regardais une autre personne vivre, mais ce n’était pas moi !

 

INTERROREGLISS.jpg

Après cette phrase magique de ma « psy », j’ai continué à la consulter. Ce n’est pas le tout, de trouver la clef. Ensuite, il faut trouver la bonne serrure, et ouvrir la porte, pour sortir de ce long couloir, puis continuer à avancer. Retrouver, sa vie, là, où à un moment donné, on l’a négligé et laissé.

 

GIRLANDTHECITY.jpg

Je qualifierai la dépression par une citation de Shakespearienne que j'ose modifier, que les puristes me pardonnent : « être et ne plus être.... »

Aujourd’hui, je suis de retour. Les pieds bien encrés sur terre, même si parfois la marée amène avec elle, de nouveaux remous.

Selon, ce que j’ai attendu lors d’un reportage télévisé, je suis loin d’être la seule à connaître ce trouble profond du mal de vivre. Notre « Douce France » est l’un des premiers pays, ou son peuple perd le mode d’emploi pour apprécier la vie et trouve de l’aide à travers les tranquillisants, les antidépresseurs ect…. En sachant que bien souvent, il est confondu déprime et dépression….. Comment peut-on laisser faire ?

 

BLACKWHITE5.jpg

« Douce France, pays de mon enfance…. »

 

Mapie.

 

mardi, 03 février 2009

Les Comptines de Mapie : Père DODO et RIRI - Chapitres IV et 5

ENVELOP1.jpg

Mes petits lecteurs, comme convenu je publie deux chapitres des aventures de Père DODO et RIRI. J'espère que vous aurez tout le temps de lire la suite de cette histoire pendant votre mercredi. Et, je vous donne rendez-vous pour le chapitre VI, qui sera la fin de la comptine. Bonne lecture.

PEREDODO4.jpg

CHAPITRE IV

Je me sens soulagée et légère, comme le nuage de Père Dodo. Ce dernier, jette un regard sur son épaule. Et, que voyons-nous tous les deux ? Riri qui s'est assoupie. Elle a tiré à elle, la capuche du manteau de Père Dodo. Elle est toute blottie. Son petit museau est posé sur ses deux pattes avant. Elle est toute mignonne. Père Dodo me demande :

- Ne t'avait-elle pas dit qu'elle devait commencer à travailler ?

- Oui, elle a d'ailleurs débuté à le faire. Elle a sortie une longue liste.

- Mais, tu penses bien que son travail ne se résume pas qu'à cela ?! Tu t'imagines bien qu'il faut aussi qu'elle dépose les pièces sous les oreillers des enfants qui ont perdu leurs petites dents.

- Oui, je comprends ! Mais, il ne faut pas lui en vouloir.

- Oh ! Je ne lui en veux pas. C'est nos petits dormeurs qui risquent de lui en vouloir s'ils ne trouvent pas leur pièce demain matin. Et, je ne te parles, même pas, de la réaction de Riri, si je ne la réveille pas. Elle m'en voudra énormément. Continue Père Dodo.

- Je comprends

PEREDODO5.jpg

Père Dodo caresse avec son index la petite tête de Riri et lui murmure à l'oreille :

- Il me semble que ce soir, tu as eu une faiblesse. Il faut te réveiller.

Riri lève son petit museau, elle regarde autour d'elle, s'étire et se frotte les yeux. Elle semble un peu ronchon.

- C'est votre faute ! Vous n'avez pas arrêté de parler. Père Dodo, je sais combien cela te tenait à cœur de montrer à Mapie, quel était réellement ton travail, pour qu'elle ne soit plus peur de toi. Mais cela a été long, et moi, qui sait, tout de toi, j'ai trouvé le temps interminable.

Oui, en effet ! J'ai bien raison, Riri est bien ronchon. Je ne me suis pas trompée.

- Okay, okay ! On a compris, mais maintenant, toi, n'en perd plus. Je te propose même de faire comme moi. Montre à Mapie comment tu opères. Ainsi, elle pourra t'apporter son aide. Tu gagneras du temps. Calme Père Dodo.

SOURIS12.jpg

Riri me regarde, sa frimousse reste toujours sévère. Elle prend sa bourse et la jette par dessus son épaule. Elle me tend la liste des noms des petits dormeurs.

- Je connais cette liste par cœur, mais garde là avec toi, on ne sait jamais. Quant à toi, dirige-toi, plein sud. Ordonne-t-elle agacée à Père Dodo.

Maintenant, Riri est complètement réveillée. Elle prend les choses en mains en ordonnant. Père Dodo laisse faire. Il est même amusé. Il sait que sa petite amie va vite retrouver son calme, dès que son travail aura commencé. D'ailleurs, Père Dodo me lance un clin d'œil et sourit.

SOURIS11.jpg

Riri s'est placée devant le nuage, elle scrute l'horizon. Elle me fait penser à un capitaine de bateau. Du haut, du nuage, je trouve le spectacle grandiose et magnifique. Nous naviguons entre les astres et les lumières des villes, que nous traversons. C'est vraiment féérique.

- On n'a pas le temps d'admirer le paysage. Dit sèchement Riri.

Maintenant, je trouve qu'elle en fait un peu trop. Je suis vexée et même peinée, par son attitude et sa réflexion. Je boude.

- Ne sois pas triste. Tu as raison, j'abuse. Allez ! Viens me rejoindre et fais-moi un beau sourire. Je vais avoir besoin de toi. Continue-t-elle avec douceur, cette fois-ci.


 

SOURIS10.jpg

CHAPITRE V

Riri a donc retrouvé son calme. Elle nous demande à Père Dodo et à moi-même de bien vouloir de l'excuser pour son comportement. Père Dodo, pour toute réponse, du bout de son index lui tapote le museau. Quant à moi, je la rejoins et je lui fais un large sourire, comme elle me l'a demandé. Je veux lui montrer que je n'ai aucune rancune.

SOURIS9.jpg

Docilement, Riri demande à Père Dodo de stopper le nuage. Nous sommes arrivés auprès d'un petit dormeur qui a perdu sa dent. Le nuage est au-dessus de sa maison. Riri lance une longue et grosse corde que je n'avais pas remarquée.

- Père Dodo, veux-tu envoyer un peu de ton sable magique sur notre petit dormeur ? Je voudrais être sure qu'il ne se réveillera pas, pendant que je ferai mon travail. Explique Riri.

- Bien entendu, Riri ! Je fais comme d'habitude. Répond Père Dodo.

- Oui, mais cette fois-ci, charge un peu plus la dose. Nous sommes deux à nous rendre auprès du petit dormeur. Donc, plus de risques de faire du bruit. Conclue Riri.

- Puis moi, je ne suis pas aussi petite que Riri, pour me glisser partout. Comment vais-je faire ? Et, je ne suis vraiment pas rassurée par la corde. Dis-je.

SABLEMAGIQUE2.jpg

Père Dodo et Riri se regardent, puis éclatent de rire. Moi, je ne trouve pas cela drôle du tout. Je suis inquiète.

- Ne te fais pas de souci. Fais-moi confiance. Rétorque Riri.

- Oui, tu n'as pas à t'en faire. Riri est une « pro ». Puis, surtout, n'oublie pas, il y a un peu de magie autour de nous. M'explique Père Dodo.

CORDE1.jpg

Il est vrai que depuis un bon moment, je n'ai été que de surprises en surprises. Je ne m'étonne plus de rien. Alors, pourquoi m'en faire ? Bien que l'histoire de la corde.... Justement, Riri la lance dans le vide. Elle se balance juste au-dessus du toit de la maison que nous devons « visiter ». Je ne sais même pas comment cette sacrée corde est accrochée au nuage. Encore un mystère ?!...

CORDE2.jpg

Riri passe la première et s'accroche habilement à ce gros lacet. J'hésite et cette fois-ci, je n'essaie pas l'imiter en essayant d'être aussi agile et habile qu'elle. Au contraire, je m'agrippe péniblement et fortement à cette corde. Je la serre vraiment de toutes mes forces.

- Très bien Mapie ! Maintenant, fais comme moi, laisse-toi glisser. Me conseille Riri.

Dans ma petite tête, je pense : « Il n'en est pas question. Je vais tomber.... Je vais me rompre le coup ». Comme de bien entendu, Père Dodo et Riri ont lui dans mes pensées.

- Sois confiante, écoute Riri. Il ne t'arrivera absolument rien. Me dit Père Dodo.

- Allez, Allez ! Insiste Riri, qui est déjà au bout de la corde.

CORDE3.jpg

Je ferme les yeux et je me répète : « Oui, j'ai confiance, j'ai confiance ». Et, tout en marmonnant ces mots, mes mains se desserrent de la corde et je me laisse glisser. Je ne peux vous expliquer la sensation que j'ai pu ressentir. Je me souviens d'une chose c'est que mon cœur battait la chamade. Enfin, lorsque je décide d'ouvrir les yeux, je me trouve dans une chambre d'enfant. Comment y suis-je arrivée ? Seule, Riri pourrait vous l'expliquer. Mais, il y a certaines choses que Père Dodo et Riri gardent secret. (A nous faire marcher notre imagination pour essayer de comprendre).


REVESBLEUS.jpg

Riri et moi, nous nous trouvons dans la chambre d'un petit garçon. Riri me dit qu'il s'appelle ESTEBAN. Il dort profondément. Père Dodo a bien fait son travail. Riri avec rapidité, et toujours agilité se glisse sous l'oreiller du petit dormeur. Elle y dépose une pièce et revient avec la dent du petit ESTEBAN. Puis, elle me montre une porte et me murmure :

- Derrière cette porte, il y a la chambre des parents. Tiens, je te donne la dent et tu vas la placer sur la table de nuit. Un papa et une maman aiment toujours garder en souvenir les premières dents de leurs petits.

- Mais tu n'as pas peur que je fasse du bruit ? Moi, je n'ai pas l'habitude comme toi. Dis-je avec inquiétude.

- Il faut un début à tout et j'ai confiance en toi. Répond Riri.

REVESOR.jpg

Le fait que Riri me fasse confiance, je redouble d'applications. Je ne veux pas la décevoir et je m'exécute. Ouf ! Tout se passe à merveille. Je suis fière de moi.

- Tu peux l'être ! Chuchote Riri, qui encore une fois, a lu dans mes pensées.

Maintenant, Riri donne plusieurs coups sur la corde pour alerter Père Dodo, que nous avons fini notre tâche auprès du petit ESTEBAN. Cette fois-ci, Riri et moi nous nous enroulons autour de la corde. Cette dernière remonte doucement jusqu'au nuage. Pendant l'ascension Riri me dit :

- Ne me demande pas comment Père Dodo arrive à nous hisser. Je ne lui ai jamais posé la question et donc je n'en sais rien. Il a ses propres secrets que je respecte.

NUAGE2.jpg

N'étant pas encore très à l'aise et rassurée au bout du gros lacet, je fais juste un petit signe de la tête. Ouf ! Enfin, nous voici arrivés sur le moelleux et confortable nuage. Je me sens bien mieux. Pourtant le travail de Riri n'est pas terminé. N'oublions pas que la liste est longue. Au bout, de plusieurs descentes et remontées, je prends de plus en plus d'assurance. Je fins par aimer réellement ce que je fais, c'est à dire seconder Riri.

N'oubliez pas les enfants, la suite et fin vendredi.

Mapie

 

lundi, 02 février 2009

Un peu de tout.....

CARTOONPARIS.jpg

Promenade dans Paris et chandeleur

J’ai prit un peu de temps pour me promener dans la capitale. Pendant quelques jours, j’ai joué à la touriste. Le bateau mouche, quelques musés, quelques salons de thé. J’aime les terrasses de café de Paris, j’aime m’y asseoir, regarder les gens passés, les gens s’affairés. Au bout d’un moment, je prends un petit carnet, que j’ai toujours dans mon sac. Là, je note ce que je vois, parfois même ce que j’entends.

Il est vrai que j’ai laissé pendant quelques jours l’écriture de mon journal, mais me revoilà ! Avec sans doute, plein d’idées, plein d’inspirations, plein de chose à dire. Du moins, je l’espère….

CREPES.jpg

Aujourd’hui, c’est la chandeleur. Ce matin, j’ai préparé ma pâte à crêpes et à midi j’en ai fait sauter quelques unes. Je continuerai ce soir ! Maintenant, nous sommes deux à la maison. Mais, j’ai gardé l’habitude d’en faire une quantité suffisante comme si nous étions encore avec les enfants. Ah ! Un peu de nostalgie dans ces quelques lignes. Mon époux est toujours navré de voir que je fais toujours de la cuisine pour quatre. Il n’aime pas se nourrir du même plat, pendant plusieurs jours. Mais, il faut qu’il s’y adapte c’est tout. Donc, crêpes pour un bon moment.

DESSINWORK.jpg

Dans quelques temps, je dois reprendre mon travail. Je n’ai pas envie de continuer dans ma profession. Je suis instructeur de permis de construire et cela ne me plaît pas du tout. J’ai envie de changer de boulot, avoir un emploi qui m'intéresse. Je sais que je ne suis pas la seule à penser ainsi et plus de la moitié de la population active a le même désir que moi. J’ai honte de penser ainsi, car je suis fonctionnaire et que j’ai la sécurité de l’emploi. Seulement, toute cette hiérarchisation, dont jouit l’administration, me coûte.

LETCOREUR.jpg

PETIT MESSAGE AUX ENFANTS

Maintenant, je m'adresse à mes petits lecteurs. Ce week-end, je n'ai pas publié la suite de ma comptine et je m'en excuse. Alors, les enfants, je vous donne rendez-vous demain soir pour la retrouver. Mardi, veille du mercredi ainsi vous aurez le temps de la lire. Je vous donne donc rendez-vous demain, mes chers petits lecteurs.


Mapie

lundi, 26 janvier 2009

NE PLUS ECRIRE ?

GOBELETPILLULES1.jpg

Mal de tête…. Week-end foutu !

 

Bonjour tout le monde, une semaine qui commence…. Et, pour moi ce n’est pas la grande forme. Souvenez-vous ? Il y a quelques temps, je parlais des fins de semaines ou rien ne se passe comme vous le désirez. Eh bien ! Ce week-end cela s’est passé pour « ma pomme » ! Mal de tête…. Et couchée dans la pénombre de ma chambre. Malgré les cachets, rien n’y a fait. Je n’ai même pas pu me mettre devant mon ordinateur. Au contraire, j’avais l’impression que la douleur s’accentuée.

GOBELETPILLULES2.jpg

Aujourd’hui, j’ai l’impression qu’une partie de mon crâne est endolorie, mais cela va mieux. J’ai tout de même la crainte que la douleur se réveille. Mes maux sont tellement intenses. Passons, je ne vais tout de même pas disserter sur ma migraine.

ECRIRECLAVIER2.jpg

Ce matin, j’ai lu mes mails. Il y avait une réponse d’une maison d’éditions, concernant mes comptines. Encore une triste déception avec toujours la même réponse. Mes histoires ne rentrent pas dans le cadre de leur projet d’éditions. Tu parles ! Faut-il que je m’accroche ou que j’abandonne ? Un moment donné, je publiais mes histoires sur un journal du net qui s’appelle LE POST, un journal qui fait parti du quotidien LE MONDE. J’avais pas mal de lecteurs aussi bien grands que petits avec de très bonnes critiques. Cela me motivait un peu pour continuer à écrire. Mais, en ce moment je ne sais plus que trop penser.

IMAGINATION1.jpg

Mes proches aussi m’encouragent. Pour eux, les maisons d’éditions n’ont pas envie de perdre leur temps avec une illustre inconnue. Ils me font sourire, car ils vont jusqu’à dire que notre pays par rapport à d’autres pays européens, ne prend plus de risque et se laisse vivre depuis des années et des années sur une certaine notoriété qui commence terriblement à s’user. Dont la créativité ! Les français attendent que les pays voisins innovent et ensuite, ils suivent comme des petits toutous.

HEATHBOOK2.jpg

Ah ! Mes proches m’aiment beaucoup ! Et moi je les adore, car j’avoue que leur argument me fait du bien et je veux y croire. Donc, pour conclure, j’ai décidé et je continue à écrire.

Mapie

 

vendredi, 23 janvier 2009

AMERTUME ET LA COMPTINE DU WEEK-END (suite)

CARTOONINTECTUELLE.jpg

Me voilà dans mon salon. Je suis installée confortablement dans un fauteuil avec mon ordinateur sur les jambes. Pour moi, c’est le meilleur instant de la journée. C’est moment d’écriture ! Souvent, je ne sais pas ce que je vais raconter. J’attends que l’inspiration me vienne. Le plus difficile c’est de trouver le sujet à traiter. Pour l’instant, je regarde de temps en temps la télévision. Mon époux a choisi une chaîne où l’on transmet un téléfilm qui parle du monstre du LOCKNESS, film à sensation et à suspens. Rien de bien réelle ! Mais, je ne suis pas là, pour raconter ce que je regarde.

LABEL1.jpg

Aujourd’hui, j’ai eu un commentaire sur une courte comptine, que j’ai écrit pour les enfants. Un commentaire méchant et même pas constructif. Me disant, que les enfants n’avaient pas besoin d’histoire, et que de toute façon, ma comptine était nulle. Ce commentaire était stérile. J’aurais aimé avoir une vraie critique. Une critique qui me parle de mon style, de la composition de mes récits, et même des sujets qui composent mes histoires. Je suis tout ouïe, si cela peut m’aider à mieux écrire et raconter. Mais ce genre de commentaire est vraiment mesquin. Malgré cela, lorsqu’on s’expose en ayant un blog, il faut s’attendre à avoir ce genre de commentaire. Donc, je voulais faire, juste une mise au point en répondant à la personne qui m’a envoyé ce petit commentaire. Maintenant, passons à autre chose.

LABEL2.jpg

Je suis sans doute amère, oui ! En ce moment, ma rancune est bien présente. Est-ce de la sensibilité ou de la sensiblerie ? Aujourd’hui, je ne pourrais pas répondre à cette question. Il me faut encore un peu de temps. Encore un peu de temps pour comprendre ce qui me pousse à écrire, à aimer écrire ?!!!!!

LABEL3.jpg

Je vais m’arrêter là et penser à mes petits lecteurs pour la suite de la comptine du week-end. Quant aux parents, je leur dis à plus tard. Peut-être demain….

Mapie

BEBELIT.jpg

LES COMPTINES DE MAPIE - Père DODO et RIRI : Chapitres II et III

 

 

PEREDODO7.jpg

CHAPITRE II

Je respire profondément. Comme je suis bien !... Mes paupières peuvent se fermer tranquillement. D'ailleurs, elles sont lourdes, très lourdes. Je ne pense plus à rien.

De nouveau, une brise vient me caresser mon visage. Mes yeux ne s'ouvrent plus. Je suis trop fatiguée. Mais une voix me susurre :« Bonsoir Mapie ! » . Je m'entends répondre sans soulever les paupières « Bonsoir »

- Tu n'as pas envie de savoir à qui tu parles ?

- Si, mais je ne peux pas ouvrir mes yeux. Trop, trop fatiguée. Dis-je en articulant à peine.

Soudain, un claquement de doigts raisonne au dessus de ma tête. Là, brusquement, mes paupières se soulèvent avec facilité. Surprise, je me redresse. Devant moi se tient une silhouette. Elle s'approche de moi, puis s'assoit sur mon lit.

PEREDODO.jpg

Maintenant, je découvre un homme d'un âge certain, tout vêtu de blanc. Il porte un long manteau avec une capuche et une grande écharpe. En fait, il ressemble un peu au Père Noël. Mais, au lieu d'avoir une longue barbe, il porte une élégante moustache, aussi blanche que son bel habit. Derrière de petites lunettes toutes rondes, se cachent des yeux clairs. Le regard est doux.

SOURIS1.jpg

Tout à coup, je m'aperçois qu'il a sur son épaule une petite souris. Elle est drôle ! Elle est assise sur son postérieur. Ses pattes de devant sont croisées sur son minuscule poitrail. De même, ses pattes de derrières sont tout aussi croisées, d'une manière élégante. Cette petite souris me semble coquette !

Je me frotte longuement les yeux. Puis, je regarde autour de moi. Je ne vois plus le lit de ma sœur. Je n'aperçois plus les murs de ma chambre. Seule, la fenêtre est restée là, comme suspendue dans les airs. Il y a juste stationné devant, un superbe nuage.

- Non tu ne rêves pas ! Par contre, tu es réellement au « Pays des Rêves ». Surtout, ne sois pas effrayée. Je me présente, je suis le marchand de sable.

PEREDODO2.jpg

En attendant cela, je sursaute toute de même. «j'ai été prise sur le fait ! » Suis-je entrain de penser. Le marchand de sable a découvert mon manège. Me cacher sous les draps, cela n'a pas marché. Et, dire que j'ai sué pendant des heures ! Je baisse la tête. Je suis honteuse. Le marchand de sable continue :

- Tu peux me regarder. Je sais que ta maman, tous les soirs, te parle de moi. Mais contrairement à ce que tu penses, je ne suis pas là pour te punir. Je ne lance pas de sable dans les yeux des enfants. Quelle personne pourrait faire cela ? J'ai beaucoup de peine que l'on puisse croire que je suis capable d'agir ainsi.

SOURIS2.jpg

Maintenant, j'ose regarder le marchand de sable. Il a un sourire triste. La petite souris est toujours sur son épaule. Elle fait mine de tousser.

- Oh ! Je manque à tous mes devoirs. Continue le marchand de sable. « Je te présente la petite souris « Riri » . Elle m'accompagne tout le temps. Tu sais elle.... »

- Eh, oh ! Interrompt Riri. « Je peux parler moi aussi. Oui, je suis Riri, la petite souris. Père Dodo et moi, on ne se quitte jamais. Oui, c'est comme cela que j'appelle mon ami le marchand de sable. Je suis donc la petite souris qui cache une pièce sous l'oreiller des enfants, lorsqu'ils perdent leurs dents. Je suis déjà venue te voir »

SOURISCOQUETTE.jpg

Riri est vraiment surprenante. Elle se comporte comme une petite bonne-femme, avec des manières de petite bonne-femme. Elle passe ses mains pour lisser sa jolie robe de poils blancs, s'arrange les oreilles. C'est vraiment une souris très coquette. Cela m'amuse ! Quant au marchand de sable, appelons le donc Père Dodo, comme Riri. Moi aussi, je préfère ce surnom. Vous avez compris, maintenant, d'où vient ce nom de baptême ?!...

NUAGEPEREDODO1.jpg

Père Dodo est toujours assis au bord de mon lit. D'une main, il caresse son élégante moustache. Puis, une fois que Riri a fini de parler, il me regarde et me dit :

- Si tu veux, je t'invite à venir, avec nous, faire un tour sur mon nuage.

Cette proposition, je l'avoue me tente plus que tout. Mais, papa et maman m'ont toujours appris à ne pas suivre des inconnus. Je ne peux pas désobéir. Pourtant, ce n'est pas l'envie qui me manque.

- Ne t'en fais pas, nous ne sommes pas des inconnus. Tes parents nous connaissent bien. Surtout ta maman, n'est ce pas ? Donc, ils ne diront rien. Conclue Riri.

NUAGESPEREDODO2.jpg

Je suis surprise, Riri a deviné ce que j'étais entrain de penser.

- Certes, Riri et moi, nous avons ce don, nous arrivons à lire dans les pensées des enfants. Continue Père Dodo.

Convaincue par Riri, je ne me fais pas prier. Père Dodo m'aide à me lever. Il me prend la main. Riri est toujours bien installée sur son épaule.

COUVERTURE.jpg

Le nuage est toujours là, stationné devant la fenêtre de ma chambre. Plus rien ne me semble anormale. Je me laisse guider par Père Dodo et Riri. Nous montons sur le nuage. Père Dodo me tend une jolie couverture, très douce et toujours blanche.

- Couvre-toi ! Nous allons prendre les airs et dans le ciel, il fait toujours un peu frais, même en plein été.

- Merci ! Dis-je.


MOUSE CARTOON1.jpg

CHAPITRE III


Nous nous installons sur ce beau et douillet nuage. J'ai l'impression d'être sur un gros morceau de coton, ou je m'enfonce confortablement. Le nuage prend de la hauteur. J'ai l'impression de rejoindre les étoiles, de pouvoir tendre la main et les toucher. Père Dodo et Riri sourient de mon émerveillement.

SOURIS3.jpg

La petite souris plongent ses pattes de devant, dans les profondeurs du nuage. Elle en sort une jolie bourse, qu'elle secoue. J'entends le son de pièces sonnantes et trébuchantes. Puis, elle me chuchote :

- Je vais commencer mon travail. Elle ouvre le petit sac et sort un papier roulé. Elle continue : « Tu vois, la dessus, j'ai tous les noms et prénoms des enfants qui ont perdu leurs dents ».

Riri me tend cette liste. C'est un épais rouleau de papier. Elle m'autorise à le dérouler. Ciel ! Que de noms inscrits.

- Mais, la nuit ne te suffira pas ! Dis-je.

- Ne t'en fais pas ! Bien au contraire, je vais avoir largement le temps. Cela fait tellement d'années que je fais ce merveilleux travail.

LISTE.jpg

Puis, je me tourne vers Père Dodo, qui est entrain de guider très adroitement son nuage. Il me regarde et me dit : « Je sais que tu attends que je te montre la manière dont je travaille. Alors regarde ! »

Comme Riri, il plonge une de ses mains dans le nuage. Il en sort une poignée de sable dans chaque main. Il tend ver moi son bras et ouvre des doigts. Des grains de sable scintillent.

- Regarde bien ! Dit-il. « Scrute bien et prends un grain dans ta main »

2GRAINSABLE.jpg

Je suis scrupuleusement les instructions de Père Dodo. J'ai maintenant, au creux de ma main, un point étoilé qui brille. En fait, j'ai l'impression de tenir entre mes doigts une minuscule étoile.

- Tu vois ! Ce n'est pas du sable ordinaire. C'est un sable magique. Tu vas penser que j'insiste encore lourdement, mais je te demande de bien regarder, à nouveau, ce que tu as au creux de ta main.

3GRAINSABLE.jpg

En effet, je ne comprends pas trop l'insistance de Père Dodo. J'ai bien remarqué que je tenais une petite étoile entre les doigts. Mais bon, de nouveau, comme me le demande Père Dodo, mes yeux se posent sur le minuscule astre. D'un seul coup, j'aperçois des images qui défilent comme un dessin animé. Je demande :

- Qu'est ce que c'est ?

- Tout simplement, des rêves qui font le bonheur de tous les enfants, de tous les petits dormeurs. Père Dodo soupire longuement et continue : « Tu vois, je ne suis pas là pour faire pleurer les yeux des enfants. Toi, qui a si peur de moi, lorsque tu n'arrives pas à trouver le sommeil et qui te caches sous les draps. Je veux t'expliquer que mon travail est de faire rêver les enfants. Lorsque, je jette une poignée de mon sable magique dans une chambre d'enfant, chaque petit grain étoilé éclate comme des bulles de champagne et envahit la pièce de merveilleux rêves. Regarde ! Je vais te montrer, comment cela fonctionne. Tu vas même m'aider. Tiens : prend une poignée de sable ».

ASTREGRAIN.jpg

Je plonge ma main dans le nuage et je remplis celle-ci de matière scintillante. Père Dodo ralentit le nuage. Il le fait stagner au-dessus d'un groupe de maisonnettes. D'un geste majestueux, il lance son sable. Il me fait signe d'en faire autant. J'essaye de l'imiter. Je voudrais que mon lancé soit aussi élégant que celui de Père Dodo. Malheureusement, je le trouve un peu maladroit. Pourtant, Père Dodo me félicite. Sans doute veut-il me faire plaisir ?...

townnigth.jpg

Il fait descendre son nuage à la hauteur d'une fenêtre. Les volets sont fermés, pourtant je ne sais par quel phénomène, mais je peux apercevoir la chambre de deux petites filles. Sans doute, des sœurs, elles dorment profondément. Je vois la pluie d'étoiles, que nous avons lancée, Père Dodo et moi. Elle effleure les lits des petites filles. Les petits astres éclatent comme des bulles de savon, ou des bulles de champagne, comme dit Père Dodo. Je regarde les petites dormeuses, un sourire sur leurs petites lèvres se dessine. A ce moment là, je comprends que les rêves ont rempli leur sommeil.

TEDDYSOUSDRAP1.jpg

Père Dodo me regarde. Je crois qu'il attend de voir ce que je peux penser. Mais, non suis-je bête ? Père Dodo arrive à lire dans mes pensées. Nos regards se croisent, il sourit, puis me dit doucement :

- J'espère que tu n'auras plus peur de moi ?

Je m'exclame : « Oh ! Non, je n'aurais plus peur du tout »

DODOTEDDY.jpg

Les enfants, je vous donne rendez-vous vendredi prochain, pour la suite de cette aventure.

Mapie.

jeudi, 22 janvier 2009

Un jour de fin d'été.....

BANC1.jpg

Un parc, un banc et moi….

Me revoilà, sur mon banc ! Cette semaine doit être la plus chaude de l’été, parait-il ?! Il faut que j’en profite ! Ici, en Ile de Franc, je trouve que les arbres perdent leurs feuilles très tôt. Tiens ! Le carillon du clocher sonne les 14 heures. Il est encore bonne heure… Je n’entends pas les enfants.

Par contre les jardiniers de la ville sont là. Ils ne portent pas de salopette, ni de chapeau de paille. Je le regrette ! Mais, je dois dire qu’ils font bien leur travail, le parc de Montmorency est magnifique.

BULLEPARC.jpg

Une jeune femme vient de s’assoir sur la pelouse, en face de moi. Petit débardeur, bermuda. La voilà, installée en plein soleil, elle y croit ferme, elle va bronzer.

CARTOONTREE2.jpg

Je suis dérangée par un jardinier de la ville. Pantalon gris de travail, tricot blanc. Il joue de la tronçonneuse. Cela casse mon ambiance ! Où sont les beaux jardiniers d’antan ? Il est entrain de tronçonner un petit pin qui n’a pas su grandir correctement. Il faut dire qu’il est à côté de son frère, qui ne lui a pas laissé le choix. Ca y est ! Il vient de tomber sur le sol « pelousé ». Son tronc n’est pas très gros. Vraiment ce jardiner est sans pitié ! Maintenant, il s’acharne sur les branches. Pourquoi démembre-t-il se pauvre pin ? Il est si petit. Une camionnette de la ville vient d’arriver, avec sa remorque sur le dos. Et, hop ! Le petit pin est jeté à l’intérieur. Que va devenir ce végétal sans vie ?

LEPINBULLBLEU.jpg

Mon imagination arrive à grand galop. Ma tête bourdonne… Je me dis qu’il sera peut-être, stocké dans un joli jardin d’une maison… Démembré, sans doute… Mais ses petites bûches brûleront tout l’hiver dans une superbe cheminée. Elles réchaufferont le cœur des enfants pendant la veillée de Noël. Le petit pin jouera la star, ce jour là… Il aura une belle vie après sa mort…

J’ai oublié le parc, j’ai oublié mon banc. J’ai plongé, pendant un court instant, dans le monde de mes comptines. Je refais surface !

DREAMNATURE.jpg

Au parc, c’est maintenant le cortège des personnes âgées. Elles m’émeuvent ! Il y a beaucoup de couples, certaines silhouettes sont voutées. Les vieux amoureux se tiennent la main, s’aidant mutuellement, comme pour alléger leur marche. Ils passent devant moi, on se salue timidement.

CARTOONTREE1.jpg

La jeune femme est toujours présente, et toujours sur la pelouse. Je me demande comment elle fait pour ne pas avoir froid. Car maintenant le ciel est voilé. Les rayons de soleil se battent pour déchirer ce léger tissu brumeux. Ils y arrivent, tant bien que mal, mais leur chaleur est faible. L’air n’est vraiment pas chaud. Où, peut-être que c’est moi, qui devient frileuse, trop habituée au soleil du midi. Ah ! J’ai du penser trop fort ! La jeune femme vient de se déplacer pour se mettre sur un banc. Elle a jeté un chandail sur ses épaules.

DREAMNATUREJEUNEFEM.jpg

Le carillon du clocher sonne déjà 16 heures…. J’entends les cris des enfants et les rebonds de leurs ballons.

Je laisse mon parc, mon banc, je vais retrouver mon « ordi »….


Mapie

mercredi, 21 janvier 2009

MA REVOLUTION

POPGIRL.jpg

Cette nuit, je n’arrive pas à dormir. Comme beaucoup de nuits. Il faut dire, que je ne suis pas une grosse dormeuse. Lorsque, je reste les yeux ouverts, dans le sombre, je repasse ma vie de femme. Je ne suis jamais satisfaite ! D’habitude, je trouve toujours de bonnes excuses, pour ensuite, trouver que mon existence, n’est pas si mal. Mais, cette fois-ci, c’est plus grave ! Je sais, que cela fait des mois et des années, que je me voile la face. Je fais la politique de l’autruche. Mais, cela ne dure qu’un temps. Surtout lorsqu’on fini par sombrer dans la dépression.

BLACKWHITE2.jpg

Depuis le dix sept décembre 2007, je suis arrêtée et en maladie de longue durée, pour une dépression. Je suis arrivée dans la région parisienne en juillet de la même année. Je pensais qu’en me rapprochant de mes enfants, ma vie serait plus facile. Car, depuis quelques temps, je sentais bien que je perdais pieds et qu’il fallait faire quelques choses pour ne pas couler. Partir… Rejoindre mes enfants était la bonne solution à mes yeux. Une fois à destination, je croyais que tout irait mieux. Pourtant, six mois après, je sombre. Plus rien, ne m’intéresse, je ne me sens concerné plus rien. J’ai du mal à me lever, dormir, dormir, dormir…. C’est ce que je veux faire.

BLACKWHITE3.jpg

Aujourd’hui, je suis sortie de cette hibernation. Depuis plus de 6 mois, je vais voir une psychiatre. Jamais, je n’aurais pensé en arriver là. Mais c’est ainsi ! Je dois le reconnaître, à un moment de ma vie, je me suis perdue. Maintenant, il me faut un guide pour me retrouver. Et, ça marche ! Cela marche si bien, que parfois mes décisions me font peur. Je remets beaucoup de choses en question. Jusqu’à mon couple. Si nous devons rester ensemble, mon époux et moi, il faut que les règles changent. Je ne veux rien lui imposer, mais moi, je sais ce que je veux. Le mot séparation, ne me fait plus peur. Ainsi que le mot échec. Nos enfants sont grands, ils ont leur vie. Quant à moi, je veux la mienne. Est-ce de l’égoïsme ? Ou ai-je trop donné, ou plutôt trop accepté ?!!!! Je n’en sais rien !

Le fait est, que rien ne peut-être et ne sera comme avant.

BLACKWHITE4.jpg

Cette nuit donc, ne trouvant pas le sommeil et avant d’écrire cette page de mon journal. J’ai écrit une longue missive à mon époux. J’ai voulu lui expliquer, d’une manière très sereine, comme je le suis en ce moment, qu’il fallait revoir notre vie commune. Je lui ai écrit des ultimatums. Ce n’est pas bien ! Je le sais, mais je n’y peux rien. La correspondance que je lui ai adressée est un cri du cœur. A lui de l’entendre ou de ne pas l’entendre ! Ensuite nous prendrons la ou les décisions qui s’imposent.

LADIEMUSIC.jpg

Je sais une chose, c’est que tout est bien clair dans ma tête. Je suis bien ! Je sais ce que je veux. Je sais ce que je ne veux plus. A partir de là, je reprends mon destin en main.

Mapie.

mardi, 20 janvier 2009

OBAMA et le monde change....

TERRREDRAPO.jpg

OBAMA, Président

 

Il faut bien, chers lecteurs que je fasse comme tout le monde et que je vous parle de ce nouveau président des Etats-Unis. C’est un jour a marqué d’une pierre blanche. Dans quelques heures, le monde va changer.

 

Il est vrai qu’en ce 20 janvier 2009,

Jour historique, jour nouveau, jour neuf.

HEARTDRAPO.jpg

Cela aussi, il fallait bien que je l’écrive !.... Mais je ne l’écris pas pour rien. C’est un sentiment tout à fait sincère. Je ne vais pas parler politique, mais je vais parler humain. Je ne vais pas non plus refaire l’histoire américaine, tout le monde la connait plus ou moins. Je vais simplement aller à l’essentiel.

MAISONBLANCHE.jpg

A l’essentiel de mon âme et de mon cœur. Comme beaucoup de monde, je suis très heureuse que ce jour soit arrivé. Il donne l’espoir, beaucoup d’espoir. Cette phrase, ou du moins cette affirmation : « Oui, nous pouvons », les hommes et les femmes d’une grande nation ont pu…. Je souhaite que beaucoup d’autres pays suivent ce bel exemple. En effet, je ne voudrais que l’on attende des années pour faire comme les américains.

SAMONCLE.jpg

Quoiqu’on en dise et tant pis pour les détracteurs des Etats-Unis, mais là encore, l’Oncle Tom nous donne une formidable leçon de vie. Cette nation est capable du prie comme du meilleur. Cette nation est simplement la nation du genre humain. Cela me réconcilie avec ce genre…

 

Mapie.

lundi, 19 janvier 2009

FAMILLE RECOMPOSEE

FAMILCARTOONVOITURE.jpg

La comptine de L’ACTU : « Familles recomposées, quel foutoir ! »

Pourquoi ai-je toujours un sentiment de culpabilité, lorsque je lis un article ou regarde un reportage concernant les divorces et les familles recomposées ? Chez les autres, tout se passe pour le mieux dans le meilleur des mondes. Les autres affichent des familles recomposées dont l’équilibre est le maître mot. Qu’avons-nous raté, mon époux et moi-même ? Car je peux vous dire que notre expérience de la famille recomposée a été un vrai fiasco.

Retournons environ 30 ans en arrière. J’épouse un homme de 12 ans mon ainé, j’en ai 23. Bien entendu, mon époux à un passé dont 3 enfants, avec deux femmes différentes. Je suis la troisième. Sa fille ainée et moi-même, n’avons que 10 ans de différence. Mes parents sont catastrophés. Leur fille épouse un divorcé avec des enfants, le drame ! La seule fois ou je leur tiens tête. Je reste 6 mois sans les voir.

FROGPAPAMAMAN.jpg

Du côté de la famille de mon époux, il y a la « BELLE-MERE », la « BELLE-MERE » dans toute sa splendeur et puis il y a les EX. Surtout, la première, qui reste la préférée de ma superbe « BELLE-MERE ». Il est vrai qu’elle élève les deux enfants de mon mari, et de cette première ex. Car cette dernière, est remariée également et il ne faut pas que son union soit troublée par son passé, donc ses deux enfants. Aujourd’hui étant, maman, je me dis chacun à ses priorités. Quant à la seconde dame, c’était une union libre, de cette union est née une fille.

Le jour de notre mariage, si vous aviez vu la tête de ma BELLE-MERE, elle assistait à un enterrement. En fait, c’est un peu ça ! Son fils, après son premier divorce et la séparation de sa seconde relation, est resté une douzaine d’années, célibataire. Un temps certain pour que sa tendre mère puisse espérer que rien ne viendra troubler SON équilibre. Mais voilà, c’était sans compter sur moi….

FROGFAMILY.jpg

Autant tous se passe bien avec la seconde dame, autant avec la première et ma BELLE-MERE c’est la guerre, les complots…. Et pour tout arranger le jour de mon mariage, cette première dame divorce de son second époux. Très vite ces braves femmes me font comprendre qu’il n’est pas question que joue un quelconque rôle sur l’éducation des deux ainés de mon époux. Quant à lui, il prend tout avec beaucoup de philosophie. Il a le beau rôle….

Lorsque je tombe enceinte de notre fils, que n’ai-je pas entendu, de la part de ma BELLE-MERE. Il ne fallait pas que je garde cet enfant. Mettez-vous à ma place, j’ai 23 ans passé, j’attends mon premier enfant. Mes parents sont heureux de la nouvelle, ils vont avoir un premier petit enfant. C’est seulement à la naissance de notre fille, 5 ans après, que ma BELLE-MERE comprend tout de même que son fils a fondé une autre famille.

FROG1.jpg

Je sais que je vais en choquer plus d’un en parlant ainsi. Mais, je suis bien obligée d’employer cette expression. Malgré nos multiples tentatives mon époux et moi-même pour que l’on devienne une superbe famille recomposée, on a échoué, grâce à ma superbe BELLE-MERE et sa première et dernière belle-fille.

Ce qui me chagrine dans cette histoire, c’est que les cinq enfants de mon époux, lorsqu’ils avaient la chance de se retrouver s’entendaient à merveille. Entre eux, ils n’étaient pas question de parler de demi-frère ou demi-sœur. Ils étaient simplement frère et sœur. Mais voilà, leurs relations fraternelles n’ont pas résisté au fiel des adultes. Pourtant, ils nous montraient le bon exemple à suivre….. Le monde marche à l’envers !

FROG2.jpg

Mon époux, ne pouvait assumer son rôle de père avec ses autres enfants, que lorsqu’il y avait des problèmes. Pourtant ce n’est pas faute d’avoir voulu tout casser, tout révolutionner. Mais les enfants étaient au milieu. Et puis, il y a LA BELLE-MERE et l’ex avec leur chantage affectif.

Aujourd’hui, mon époux ne voit plus ses enfants. Il avait placé à la tête de sa petite entreprise son fils ainé, en tant que gérant. Avec la plus grande confiance qu’un père peut donner à son fils. En Septembre 2004, ce dernier pour les 60 ans de son père, lui a dit « je ne veux plus travailler avec toi, je te donne 7000 euros pour racheter tes parts et je ne veux plus te voir dans cette société » Le fils de mon époux lui a dit cela, le jour ou son frère recevait son diplôme d’ingénieur. Est-ce une coïncidence ?

FAMILY1.jpg

Mon époux a mis 30 ans pour monter cette petite affaire familiale. Bien entendu, pour obtenir ce qu’il voulait son fils a du débourser un peu plus. Guerre des avocats entre père et fils. Surtout des cœurs brisés, une famille complètement DECOMPOSEE…. Et beaucoup, beaucoup, d’amertume….Merci BELLE-MAMAN !

Mapie

vendredi, 16 janvier 2009

La Comptine de l’Actu « Interlude » : Mon âme dans tous ses états devant la feuille blanche…

CARTOONVISAGE.jpg

Chers petits lecteurs et chers lecteurs,

 

Aujourd’hui, j’essaye d’écrire une nouvelle comptine. J’aligne les mots, les uns après les autres. Je n’arrive pas au bout de mes phrases. Je n’ai pas de suite dans les idées.

Oui ! Ce n’est pas le jour pour faire travailler mon imagination enfantine. C’est un jour sans… Je suis désolée, mes chers petits lecteurs, cela sera pour une autre fois.

Aujourd’hui, je suis égoïste, cela m’arrive assez souvent. Est-ce vraiment de l’égoïsme ?!... C’est un moment ou mon âme est en état de vouloir se reposer sur une feuille de papier.

LETTER1.jpg

A cet instant, je suis assise sur un banc, sous un châtaigner, dans un superbe parc. J’entends des cris d’enfants qui jouent dans un espace jeux. Je ne les vois pas. Sur les bancs quelques peu parsemés autour des étendues de pelouse, se trouvent des personnes comme moi. Elles regardent autour d’elles, elles lisent, elles pensent….

Depuis, que je viens presque chaque jour, au même endroit, je rencontre les mêmes personnes. On ne se dit pas bonjour ! Juste un signe, un sourire… Comme si on s’attendait….

LOVE.jpg

J’aime ces moments. Ils sont privilégiés, car rares, à cause du temps. Je n’arrive pas à apprécier ce temps francilien. Cela va faire un an, que je suis installée en Ile de France. Faut-il que j’aime mes enfants pour être venue, ici, près d’eux ! Et laisser ma ville phocéenne…..

PAGESTORY.jpg

Je suis très respective au temps, c’est sans doute pour cela que je n’arrive pas à écrire ma comptine, aujourd’hui. Il est déjà dix sept heures. J’entends le clocher qui carillonne sur les hauteurs de Montmorency. Déjà, le court instant de ciel bleu est interrompu par la venue de lourds nuages blancs et gris. Il faut que je rentre avant que de grosses gouttes de pluie s’écrasent sur ma feuille et diluent l’encre de mes mots…..

Voilà, chers petits et grands lecteurs, je voulais vous offrir cet interlude, entre deux comptines.

LABEL1.jpg

Mais, nous sommes la veille du week-end et donc, les enfants, comme je vous l'ai promit voilà la comptine du week-end qui est à suivre pour plusieurs semaines. J'espère que cette petite histoire vous plaira.

 

MOON.jpg

INTRODUCTION

D'autant que je m'en souvienne, depuis ma plus tendre enfance, j'ai toujours entendu parler du « Marchand de Sable » Aujourd'hui, j'ai décidé de l'appeler « Père Dodo ». A mon oreille, c'est un surnom qui sonne d'une manière plus douce, en même temps plus familière. Mais, je dois vous avouer que j'ai emprunté cette idée à une amie. Vous comprendrez au fil de mon histoire.

Aujourd'hui, aussi, je voudrais que l'on arrête d'inquiéter les enfants. C'est à dire vous, mes chers petits lecteurs, avec ces phrases qui semblent, sans conséquence, mais qui pourtant, lorsqu'on est petit, prennent parfois, une importance non négligeable, pour certains d'entre nous. « Il est l'heure d'aller te coucher car le marchant de sable va passer »ou encore « Va vite te coucher avant que le marchant de sable ne passe »

BEDTEDDY.jpg

Etant petite, pour moi, cela voulait dire : « Ferme vite tes yeux, sinon lorsque le marchand de sable passera et que tu ne dors pas, tu auras droit à une poignée de sable dans tes yeux. Et, ils vont te piquer terriblement » .

Oui, pour ma part, c'est comme cela, que je traduisais ce que les « grands » me racontaient. Et, bien entendu, je n'étais pas du tout rassurée. Je me souviens même que je remontais mes draps. Ensuite, je plongeais ma tête dessous. Ainsi, pensais-je « Le marchand de sable ne pourra pas s'apercevoir que je ne dors pas, et mes yeux seront protégés »

DODOTEDDY.jpg

Je restais donc là, un long moment, transpirant. Enfin, lorsque je sentais que mes yeux se fermaient tous seuls, alors j'osais sortir de ma cachette. Je ne craignais plus rien, puisque mes paupières devenaient trop lourdes à soulever.

Mais un jour, plutôt un soir, il m'est arrivé une chose extraordinaire. C'est donc cette histoire que je vais vous conter.

PEREDODO.jpg

CHAPITRE I

Un soir, après le souper et après une bonne toilette, maman répète à ma sœur Renée, à mon petit frère Christophe, et à moi-même, la sacrée phrase : « Les enfants, au lit ! Avant que le marchand de sable ne passe ».

Encore à ce jour, je n'ai jamais demandé à ma sœur, ainsi qu'à mon petit frère, si ces sacrés mots les avaient, une fois, inquiétés. Il faut dire que je suis l'ainée, donc il fallait montrer l'exemple. Je ne voulais surtout pas que l'on puisse s'apercevoir de mon inquiétude.

MAPIEDORT.jpg

Nous partions donc tous les trois, en file indienne, dans le couloir qui accédait à nos chambres. Je dormais avec ma sœur. Quant à mon petit frère, il avait sa propre chambre. Dans ces moments là, je ne l'enviais pas d'avoir sa chambre pour lui tout seul.

Une fois dans nos lits, j'essayais de tenir une discussion avec ma sœur, pour retarder le moment ou je devais me cacher sous les draps. Hélas ! Renée était une grosse dormeuse. Elle s'endormait dès que sa tête effleurait son oreiller.

ETOILES.jpg

Donc un soir, après avoir entendu, la « sacro-sainte » Phrase de maman, toujours en file indienne, ma sœur, mon petit frère et moi-même, nous partions nous coucher.

Comme d'habitude, je me glisse en vitesse, sous les draps pour disparaitre totalement. Malheureusement, pour moi, nous étions en plein été. Malgré la fenêtre de la chambre ouverte, la chaleur était bien présente. Je transpirais, transpirais....

MOONCARTOON.jpg

De temps en temps, je fermais très fortement les yeux. Je sortais à peine ma tête à la hauteur de mon nez, pour respirer un bon coup. Puis, je replongeais sous mes draps. J'avais l'impression d'être un baigneur avec la fraicheur de l'eau en moins. Les seules gouttes, qui perlaient sur mon front, était ma sueur.

Cette nuit là, je n'avais vraiment pas de chance. Le sommeil ne venait pas. Je tournais, je virais dans mon lit. Un moment donné, je me suis dis « Tant pis, Sois courageuse ! Ouvre, une bonne fois pour toute, les yeux et attends le marchant de sable. Il te lancera quelques grains, tes yeux te piqueront, tu les fermeras, ensuite tu dormiras. Et après tu seras tranquille ». Je trouvais cette situation tellement intenable.

FENETRENUIT.jpg

D'un seul coup, la chaleur a dû me faire perdre la tête. Je me revois encore, pousser brusquement mes draps jusqu'à ma taille et écarquiller mes yeux de toutes mes forces, et puis attendre....

Je ne sais pas combien de temps, je suis restée comme cela, avec mes yeux grands ouverts. Lorsque, venu de nulle part, un rayon d'une lumière blanche intense, apparue. Il semblait viser mon lit, ou du moins me viser moi. Oui ! C'est exactement cela ! Il semblait me pointer du doigt. J'étais pétrifiée.

ETOILEVILLE.jpg

Mon regard ne pouvait pas résister à cette luminosité éblouissante. Alors, je me suis tournée vers le lit de ma sœur. Je pensais que ce rayon si blanc, si puissant l'avait réveillé. Mais, non ! Elle dormait toujours.

J'essayais, à nouveau, de faire face à cet étrange faisceau. Quand, tout à coup, il disparu comme il était venu. En laissant, simplement, derrière lui, une douce trainée lumineuse. Une lumière tamisée restait là, juste au-dessus de mon lit.

LIGHTSWEET.jpg

Cette douce lumière me réconfortait. Même, si je me disais que sa présence n'était pas normale, je n'étais plus inquiète. Sincèrement, je pensais que j'aurais dû continuer à l'être, mais je ne pouvais pas. Au contraire, je me sentais calme et apaisée. Ma peur s'était envolée. Pourtant, je n'étais pas au bout de mes surprises...

Une légère brise s'est mise à faire virevolter le rideau de ma chambre....

Je vous donne rendez-vous la semaine prochaine les enfants pour la suite et à demain pour mes bavardages.

Mapie.


 

jeudi, 15 janvier 2009

LA DAME

 

POPGIRL.jpg

La Comptine des maisons d’éditions.


Il était une fois, « une Dame » qui aimait écrire et cela depuis toute petite. Lorsqu’elle n’était encore qu’une fillette, elle tenait son journal, elle écrivait des poèmes. Encore, aujourd’hui, elle cache son journal au fond d’un tiroir, comme une adolescente. Cette dame aime de temps en temps le lire et voir son histoire à compte à rebours. Ensuite, elle continue à remplir de nouvelles pages.

Mais un jour, cette « Dame » décide d’écrire pour les enfants et de les emmener dans un monde de rêves. Aimant écrire depuis des années, de nombreuses idées se bousculent sur le papier. Il faut qu’elle les dompte. Elle y arrive.

MANUSCRITS.jpg

Ensuite, elle commence à taper aux portes des maisons d’éditions. Là, elle se heurte à son anonymat. Elle n’est pas connue dans le monde de l’écriture. Elle ne fait pas non plus partie du monde des « People ». Les éditeurs n’ont pas envie de s’investir et plus particulièrement pour des contes d’enfants.

Seules, les maisons à compte d’auteurs sont intéressées. C’est tout à fait normal, puisqu’elles demandent, à l’auteur une somme conséquente, pour la publication de son livre. Rien de très glorieux pour ce dernier ! Une belle arnaque aussi, mais dès le début vous savez au moins sur quelle piste vous vous engagez, si vous choisissez cette option.

BLACKWHITE5.jpg

Cependant un jour, une maison d’éditions s’intéresse à « La Dame ». Elle lui envoie assez vite un contrat, un vrai. Quelle joie ! La dame réalise, enfin, son rêve. Elle échange des courriels avec sa maison d’éditions. Cette dernière, lui envoie un canevas pour la mise en forme de son manuscrit. Travail, pas évident du tout. La présentation se termine tout de même. « La Dame » est très fière d’être devenue auteur. Il faut dire que l’éditeur, commence toujours ses courriels par « Cher(e) auteur ». Il sait flatter son égo !

Quelques temps après, sur le site de l’éditeur, le livre de la dame est en vente. Le livre est présenté avec une superbe couverture illustrée. Illustration, que l’auteur a lui-même trouvé. Ravie, « La Dame » demande à recevoir son œuvre. Dans un premier temps, la maison d’éditions lui expédie une facture ou il est précisé que le livre ne sera envoyé, que lorsque l’éditeur aura reçu le paiement. La dame trouve la formule un peu cavalière. Mais bon ! Elle est très impatiente et chasse rapidement ce ressentiment.

BOOKJOLI.jpg

Un matin, le livre arrive. Les mains de « La Dame » tremblent en ouvrant l’enveloppe. Mais, rapidement son excitation cesse, lorsqu’elle aperçoit son livre, son œuvre… Rien à voir avec ce qu’elle a vu sur le site de l’éditeur. Sur la couverture, il n’y a que le titre et le nom de l’auteur. Où est donc passée l’illustration ? La dame feuillette le livre, aucun dessin, aucun chapitre. Où est passé le travail de mise en forme du manuscrit ? Ce dernier était plus présentable que le livre lui-même. Un vrai désastre ! Et quelle désillusion pour « La Dame ». Sans oublier, le prix d’achat de ce bouquin ….. Aucun enfant, aucun parent ne peut être influencé à choisir ce livre.

BLACKWHITE4.jpg

« La Dame » a beaucoup de peine. La maison d’éditions a bâclé son travail. Elle fait part de son désarroi à son éditeur. Elle explique que ce livre n’a rien d’un livre pour enfants, seul un auteur d’un roman peut être, à la rigueur, satisfait et encore….. L’éditeur ne se démonte pas et parle de promotion du livre, pour remonter le moral de « La Dame ». Dédicaces dans de grandes librairies, de grandes galeries marchandes. « L’auteur n’a plus confiance » et la suite lui donnera raison. Tous ces beaux rendez-vous vont être annulés. Plus de grandes librairies, de galeries marchandes. Maintenant, la maison d’éditions parle de bibliothèques dans des endroits perdus. Puis encore annulation… Pour terminer l’éditeur demande à la dame de trouver des écoles maternelles près de chez elle et de connaitre approximativement le nombre de livres qui pourraient être vendus.

ESTYLO.jpg

« La Dame » perd patience, elle envoie à son éditeur, un simple courriel, en lui disant qu’elle rompt leur contrat, qu’il n’est qu’un « rigolo » et qu’il n’a aucun scrupule à se dire éditeur. Comme par hasard, le contrat est rompu sans aucune contestation de la part de la maison d’éditions.

Aujourd’hui « La Dame », après cette déception, continue tout de même à écrire

BLACKWHITE3.jpg

Je suppose les enfants, que vous avez deviné, qui est « La Dame ». Sachez, que je suis ravie de vous faire partager mes histoires. Si il ya une morale à tirer de cette comptine les enfants, c’est que malgré les obstacles, il faut toujours croire en ses rêves. Et puis, attention, mon livre n’a été tiré qu’en 5 exemplaires, peut-être que dans quelques années ou quelques siècles, ils se vendront comme des œuvres de peintres……

 

Mapie.

mercredi, 14 janvier 2009

INTERLUDE

HUMEURNOIRE.jpg

Petit intermède


Il y a des matins comme cela, ou je sens qu’une journée sous la couette s’annonce pour moi. Ou, je n’ai pas l’énergie pour me lever. De toute façon, je n’ai aucune obligation. Je veux profiter pleinement de ce moment, il est si rare….. J’ai l’impression, aujourd’hui que j’ai le pouvoir d’arrêter le temps.

SOUSLACOUETTE.jpg

Comme je suis bien dans mon lit ! Je remonte ma couette. Mon petit appartement se trouve au rez-de-chaussée ainsi les bruits sont très présents, même les volets fermés.

J’entends le vent qui entraine les pauvres feuilles sur le sol. Elles semblent s’écorchées sur le bitume. L’orage gronde, il se rapproche…. Ah ! Non, c’est tout simplement les réacteurs d’un avion qui déchirent le silence du ciel. Je souris…. Les réacteurs d’un avion… Beaucoup moins poétique qu’un orage…. Surtout, que je suis entrain de penser qu’il faut que je grave ce moment par des mots.

GNOMEDORMEUR.jpg

Pour l’instant pas question de bouger ! Je ne sais pas, si vous êtes comme moi, mais dans ces moments là, je suis pleine de bonnes intentions, un peu comme un début de nouvel an. Lorsque je vais me lever, je suis presque prête à changer de vie. J’ai tellement de choses à accomplir. Une fois debout, mes intentions sont moins dynamiques.

FOOTRELAX.jpg

Je m’étire, je me prélasse….. Je prends conscience de mon corps. Je le trouve raide et lourd, sans doute trop au repos ?!.... Je comprends qu’un de mes philosophes préférés « Montaigne » aimait à se faire réveiller pendant son sommeil pour mieux apprécier ce moment au lit. Je l’approuve ! Prendre conscience du bien être nocturne…. Quoi de meilleur ?!....

Qui va me juger ? Vous ! Mes lecteurs ?..... Qui d’entre vous n’a pas gouté à cette flemme ?!.... Parfois constructive… Avant de me lever, il faut bien que je me déculpabilise comme je peux…. Bien que…


Mapie

LA DISCORE

dispute1.jpg

 

Mesdames, mon article s’adresse particulièrement à vous. Messieurs, je vous prie de bien vouloir me pardonner. Il y a des moments, des instants ou pour ma part, j’ai besoin d’être seule et mon époux me dérange. Surtout dans mes moments d’écriture. Mais, pas seulement….

Je veux que cet article s’adresse aux femmes, mais en réfléchissant bien, je pense que cette note vous est aussi dédiée. Oui ! Car je pense aussi, que cet écrit concerne simplement les hommes et les femmes qui n’ont pas peur de la solitude et qui même parfois la recherche. Je vais donc encore vous parler de moi. De toute façon, je ne vous laisse pas le choix, vous êtes entrain de lire mon blog, mon journal.

dispute2.jpg

J’ai besoin de mes moments à moi. Des moments ou même la présence de mon époux me contrarie. Pourtant, lorsqu’il est là, il respecte ma tranquillité. Je crois que l’on peut appeler ces moments, les moments d’un ou d’une égoïste. Aujourd’hui, je vais profiter de ce moment d’égoïsme pour vous parler d’une situation que vous avez sans doute connue et qui est vraiment très désagréable pour des parents.

Hier, par téléphones interposés, j’ai assisté à une querelle entre mes enfants. Ils ont 28 ans et 23 ans. Je n’aime pas du tout cela ! Surtout, lorsque tous les deux me prennent comme arbitre et attendent que je leur donne raison à l’un comme à l’autre. Tous les deux ont maintenant leur propre vie et chacun critique la façon de vivre de l’autre. Je vous assure, que cela me chagrine beaucoup.

dispute3.jpg

Pour moi, bien entendu, ni l’un et l’autre on raison ! Chacun a choisi la vie qu’il voulait vivre. Mon époux et moi, nous les avons toujours laisser s’épanouir comme des plantes, en mettant de temps en temps un tuteur, pour que ces belles plantes, continuent à pousser correctement. Nous les avons écouté, nous les avons guidé en donnant nos avis et ensuite à eux d’en tirer les conclusions qu’ils voulaient. Tout cela, pour aujourd’hui les voir intolérants l’un envers l’autre.

Je dois dire, malheureusement, que lorsqu’il y a querelle entre le frère et la sœur, bien souvent il y a des personnes extérieures proches de l’un et de l’autre qui viennent mettre leur grain de sel. Bien entendu, cela n’est jamais pour arranger les choses. Bien au contraire !

dosàdos.jpg

Hier, je les ai écouté. Je n’ai pas ouvert la bouche. J’avais de la peine, tout simplement. Les seuls mots qui sortaient de ma bouche, de temps en temps, c’est de murmurer : «  c’est ta sœur », « c’est ton frère ». Maintenant, j’espère que le temps calmera leurs ardeurs. En général, cela se passe souvent comme cela. De toute façon, je sais bien que ce n’est ni la première, ni la dernière dispute, bien malheureusement.

Je vous donne rendez-vous demain.

Mapie

mardi, 13 janvier 2009

TRACAS FEMININS

CARTOONINTECTUELLE.jpg

La ménopause

Depuis quelques mois, je connais les symptômes de cet état de fait. Je me suis amusée à écrire un pamphlet. J’ai prit le parti d’en rire. De toute façon, me plaindre ne servirait à rien. Je m’étonne de supporter cette période avec autant de facilité. Je ne prends pas de traitement, je laisse la nature faire son travail. La seule chose que je ne supporte pas s’est de voir ma silhouette s’élargir. Oh ! Cela me sert d’alibi, il est vrai, car je dois l’avouer, j’ai un bon coup de fourchette. J’ai beau me faire violence et comme beaucoup de femmes, je parle régime, je fais régime. Mais, au bout d’un certain temps, je recommence à bien manger.

BLACKWHITE2.jpg

Bien entendu, en ce début d’année, je me suis promise de maigrir et de tenir bon pour le régime. Je vous dirai avec sincérité, si j’ai respecté mon intention. Il ne faut pas que je parle d’intention, mais plutôt de but. « Intention » mot qui manque de volonté.

Avant de vous laisser, je vais vous faire partager mon pamphlet.

COCCINELLE.jpg

Deux mots me gonflent ! Pré-ménopause et ménopause.

 

Oui, les filles !

Mon corps devrait, normalement, faire une pause.

Pourtant, j’ai l’impression d’être une chambre à air.

Je gonfle, je dégonfle… Enfin, quoi, tout pour plaire.

Je ne vous parle même pas des bouffées de chaleur !

Sans oublier, le pourpre, comme couleur.

Je suis une vraie cocotte minute : vapeurs, sueurs.

SMILECOLERE.jpg

Oui, les filles !

Un petit pamphlet pour une étape de ma vie,

Et sourire sur mon corps sans répit.

Deux mots : pré-ménopause et ménopause,

Que j’aimerais faire rimer avec le mot « rose ».

Pas facile pour cet état de chose.

En ce moment, je suis un peu soupe au lait.

C’est un état de fait !

ROSECARTOON.jpg

Alors, je pourrais terminer ce pamphlet satirique

En disant, je suis comme la rose, qui s’y frotte, s’y pique !

 

A demain, Mapie

dimanche, 11 janvier 2009

FINI LE WEEK-END

POPGIRL.jpg

Le week-end est passé ! J’espère que votre fin de semaine s'est bien déroulée. Quant à moi, j’ai fait quelques courses au centre commercial le plus proche, j’ai flâné entre quelques rayons de magasins pour profiter des soldes. Sincèrement, je n’ai pas trouvé les prix très avantageux. J’attendrai la deuxième démarque. Sans doute, suis-je trop difficile par rapport aux autres années ? Mais n’oublions pas que nous sommes dans une période de crise, qui va durer assez longtemps.

CREPES.jpg

Je voulais faire quelques pâtisseries, mais je n’ai rien fait de tout cela. Il ne faut pas oublier que je suis au régime. J’ai peur en faisant la cuisine et surtout des douceurs de me laisser tenter. Bien que j’ai trouvé une solution. Lorsque, je veux profiter de mets que j’aime, je les déguste le matin au petit déjeuner. Cela peut être aussi bien du salé que du sucré. Je peux vous assurer que faire un repas assez conséquent le matin et faire attention le long de la journée, cela marche ! Mais bien entendu, il faut pouvoir aimer manger le matin. Au début, c est un peu dur, mais ensuite cela devient une façon de vivre.

FAMILY1.jpg

Je n’ai pas eu des nouvelles de mes deux enfants. Je ne leur ai pas téléphoné, non plus. Je boude un peu ! Il y a des jours comme cela ou plutôt des périodes. Pourtant j’accepte et je comprends qu’ils puissent avoir leur vie. Mais, je suis venue sur la région parisienne pour les voir plus souvent. Bref ! je les vois, mais aussi souvent que je le voudrais. Je crois que je suis une maman possessive, exclusive, me direz-vous ?! Je ne le pense pas, car autant j’ai besoin de vous parlez de tout cela, autant lorsque je verrai mes enfants, je ne leur dirai rien. Je profiterai simplement de leur présence.

Comme vous pouvez le constater, mon ton est un peu aigri et amère. J’espère que vous serez assez indulgents avec moi…. Je vous retrouve demain.

Mapie