mercredi, 18 mars 2009
Les Comptines de Mapie : Le Petit Gnome SISSO - Chapitre III -
Bonsoir, les enfants ! J'espère que vous avez passé un bon mercredi ?! J'espère aussi que vous êtes prêts à écouter ou à lire la suite de des aventures de SISSO ?
CHAPITRE III
Ainsi SISSO suit le petit COQUELICOT, qui lui fait découvrir toute la belle clairière. Il rencontre toutes les fleurs sauvages qui poussent dans cet endroit assez merveilleux. Il fait la connaissance de la MARGUERITE, du BOUTON D'OR, de la JONQUILLE, et de la VIOLETTE. Ces deux dernières fleurs sont rares à trouver dans une prairie comme celle-ci. Seulement, les secrets de la nature ne s'expliquent pas.
Le COQUELICOT raconte l'histoire du petit gnome et comment il est arrivé ici à ses amis. Il raconte qu'en parlant avec SISSO, une idée lui est venue. Cependant, il a besoin de l'accord de ses AMIES. Mais dans un premier temps, il présente donc, le petit gnome.
- Je vous présente SISSO, comme je vous l'ai expliqué, il a quitté le jardin ou il vivait. Les autres gnomes se moquaient de lui.
- Moi, je suis la MARGUERITE, tu vois je suis une fleur toute simple et comme le COQUELICOT, je n'ai pas un parfum terrible, mais je suis satisfaite ainsi. Nous sommes les fleurs des amoureux. Ils nous effeuillent pour savoir s'ils sont vraiment amoureux. Ensuite, il jette notre cœur dans la clairière. C'est notre destin ! Toi, tu as une bouille adorable, quoique tu penses, même si ton vernis est un peu écaillé. Dit la MARGUERITE.
- Moi, je m'appelle BOUTON D'OR. Moi aussi mon parfum n'est pas terrible. Je pense même, que je ne sens pas bon du tout. J'ai un destin un peu parfois tragique, comme d'ailleurs ma copine la MARGUERITE. Parfois, les humains, comme les enfants, nous ramassent pour jouer à leur stupide jeu. Pour ma part, il me cueille, puis s'amuse à me placer sous leur menton pour savoir s'ils aiment le beurre. Tu parles d'une preuve efficace ! Ensuite, il me jette là, au milieu des herbes ou je sèche et meurs. Je suis moins compréhensif que mon amie la MARGUERITE. Il est certain que mon message est moins romantique.
Le petit gnome écoute avec beaucoup d'attention la MARGUERITE et le BOUTON D'OR. Il s'aperçoit que dans la vie, chacun porte une croix, porte sa croix, avec une certaine philosophie. Mais il se sent bien, au milieu de ces fleurs qui acceptent plus ou moins leur avenir. Il pense : “En fait, on se ressemble, un peu” Puis vient au tour de la JONQUILLE et de la VIOLETTE de se présenter......
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mardi, 17 mars 2009
Les Comptines de Mapie : Le Petit Gnome SISSO - Chapitre II -
CHAPITRE II
Le lendemain matin, c'est le soleil éblouissant qui réveille le petit gnome. Il est très courbaturé. Il s'étire et baille longuement. Puis, il regarde autour de lui. Le voilà au milieu d'une immense prairie. Les herbes et les fleurs le cachent, car elles le dépassent de quelques centimètres. Il pense : “Tant mieux, comme cela on ne pourra pas me retrouver et personne ne pourra se moquer de moi”. Tout à coup, il entend :
- Mais qu'est ce que tu fais là ? Demande un coquelicot d'un rouge vif et il continue : “Tu t'es certainement perdu. Ici, ce n'est pas un jardin pour un gnome. Tu te trouves dans une grande prairie un peu sauvage. Nous sommes, plusieurs fleurs, à vivre là.”
- Perdu, peut-être, même sans doute ! Je suis parti du jardin ou une vieille dame m'avait installé. Elle m'avait acheté dans une brocante et comme tu peux le constater, je suis bien abimé. Dans son jardin, il y avait d'autres gnomes, tous beaux, tous rutilants avec leur peinture vernie, tous propres. Ils étaient très fiers d'eux.
Le petit gnome baisse la tête, le coquelicot le regarde, il partage sa peine. Mais il décide de ne pas le laisser sombrer dans la déprime et il dit :
- Regardes autour de toi, il y a de simples herbes, moi je ne suis qu'un coquelicot et je ne sens même pas bon. Il y a des fleurs mille fois plus belles que moi et pourtant mes amis et moi, nous sommes heureux de vivre, et surtout vivre en liberté. La seule chose que nous craignons, c'est d'être cueillis par un enfant. Nous n'aimerions pas terminer dans un vase. Du reste, aucune fleur ne veut terminer comme cela. A part, les fleurs apprivoisées et cultivées, c'est leur destin. Mais, dis-moi, je parle, je parle, on ne s'est même pas présentés Moi, c'est simple, je suis COQUELICOT et toi.
- Je m'appelle SISSO. Répond le gnome.
Le COQUELICOT demande à SISSO de le suivre. Il lui explique que dans cette belle clairière, toutes les fleurs s'entendent bien et sont heureuses de vivre là. Elles ne se verraient pas dans un jardin. Pour elles, cela seraient comme vivre en prison. Le COQUELICOT explique, que toutes ces fleurs vivent au rythme de la nature et qu'elles s'entendent très bien avec leurs amis les insectes, qui sont là pour les aider à se reproduire.
Le petit gnome trouve que ce coin est un paradis, il se sent bien ici. De plus, il est le seul gnome, personne ne peut l'ennuyer et lui dire qu'il est vilain. Tout en parlant avec le COQUELICOT, ce dernier lui dit qu'il va le présenter à ses autres amies les fleurs. Il ajoute qu'il a une idée pour que SISSO retrouve sa joie de vivre.
Mes petits lecteurs, on se retrouve demain. Douce nuit ! Mapie
lundi, 16 mars 2009
Les Comptines de Mapie
Bonjour les enfants ! Je ne sais pas vous, mais je déteste le lundi. Heureusement, que le soleil est là et que nous sommes à quelques jours du printemps. C'est pour cela que pendant quelques jours, je vais vous raconter l'histoire d'un petit gnome SISSO et de jolies fleurs.
LES COMPTINES DE MAPIE
LE PETIT GNOME
SISSO
Mapie Roësch-Sergent
Septembre 2007
CHAPITRE I
Il était une fois un petit gnome, que l'on avait placé dans une propriété parmi des nains de jardin. Sa propriétaire l'avait trouvé dans une brocante. Il était en porcelaine bien écaillée. Mais sa bouille avait séduit cette vieille dame qui aimait décorer son jardin, de ces petites créatures, qui font rêver ses petits enfants.
Lorsque la vieille dame est revenue avec son achat, elle a placé le nouvel habitant au milieu des autres nains de jardin. Ces derniers sont beaucoup plus neufs et élégants. Ils n'ont pas apprécié la venue de ce nouvel intrus. Un peu trop miteux pour eux. Dès son installation sur la pelouse, il a eu droit aux remarques désobligeantes des autres nains de jardin.
Maintenant, cela va faire plusieurs mois que le petit gnome est dans cette propriété. Il est triste, les autres nains ne lui adressent toujours pas la parole, si ce n'est que pour se moquer de lui. Ils ne cessent de répéter qu'il est vraiment vilain et qu'il n'est pas digne de rester avec eux.
Un soir, les larmes aux yeux, le petit gnome, un petit baluchon sur ses épaules, quitte le jardin pendant que les autres nains sont endormis. Il abandonne cette propriété où il pensait pouvoir être heureux avec de nouveaux amis. Mais hélas ! Il est vrai qu'il est bien abimé et qu'il n'est pas en aussi bonne santé qu'il le voudrait. Pourtant, il ne peut plus supporter les moqueries, les méchancetés des autres habitants du jardin de la vieille dame.
Le voilà donc parti sur les chemins. Il ne sait pas où il va, il n'est pas non plus rassuré. Son cœur bat vite. Mais il est bien décidé à continuer sa route. Parfois, il pense : “Peut-être que ce qui m'attend ne sera pas pire que de rester dans le jardin de cette vieille dame. Elle, je l'aimais bien pourtant. Enfin, on verra ce qui m'arrivera”
Au bout d'un long moment de marche, le petit gnome pose son baluchon. Il est fatigué, il a besoin de dormir. Il s'allonge dans l'herbe, son paquetage sous la tête. Il regarde le ciel qui scintille de mille feux. Toutes les étoiles semblent le regarder et lui dire : « courage, demain sera un autre jour. Endors-toi, nous veillons sur toi » Les paupières du petit gnome deviennent de plus en plus lourdes. Ses yeux se ferment enfin.
Mes petits lecteurs, je vous attends demain pour la suite des aventures de notre nouvel héros, je vous souhaite une douce nuit. Mapie
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samedi, 14 mars 2009
La Comptine de Mapie : BIBILI, la petite bouteille de lait (suite et fin)
Les enfants, milles excuses pour ce retard, mais gros bug c'est installé hier, sur le blog de Mapie.
Rod devenu grand
Il revoit toute la journée de son mercredi, sa rencontre avec la petite bouteille de lait. Son après-midi avec ses camarades et même ce moment présent avec BIBILI, son récit et leur discussion.
Rod arrête de boire, ouvre lentement les paupières, puis le cœur battant, il s'exclame : « Ouf ! J'ai la tête qui tourne, tout est allé tellement vite ».
BIBILI sourit et répond : « Eh oui ! Bon, je finis mon histoire ».
« Le petit garçon ayant accepté de prendre la petite bouteille de lait et de la boire, et cela tous les soirs pendant des années et des années ; il devient un superbe jeune homme fort et sportif. Il est même capitaine d'une très grande équipe de « Foot ». Ses amis s'étonnent de le voir avec sa petite bouteille de lait, mais ils le respectent, car ils savent que c'est en partie grâce à cette boisson qu'il est devenu ce jeune homme beau et fort, costaud et sain. C'est ainsi que se termine cette histoire... Ton histoire » fini BIBILI.
Rod sait ce qui lui reste à faire pour voir la fin de son histoire. Il n'attend même plus que BIBILI lui répète. Il s'exécute, il ferme les yeux et boit.
A nouveau, il se regarde grandir au milieu de ses camarades, cette fois-ci son image de jeune homme lui paraît très sympathique. Il se voit jouer au foot, sport qu'il adore déjà. Il se voit dans les vestiaires du stade et il aperçoit BIBILI toujours présente, bien rangée dans son sac de sport. Elle lui lance un clin d'œil, il sourit.... Il ouvre les yeux, il est heureux.
- Bon, ce n'est pas tout; dit doucement BIBILI; Maintenant, pose moi sur la table de nuit, ensuite endors-toi vite et fais de beaux rêves, je veille sur toi.
Rod obéit à la petite bouteille de lait. Aussitôt dit, aussitôt fait, le garçonnet s'endort d'un sommeil profond.
Le pacte avec maman
Le lendemain matin, comme tous les matins, la maman de Rod vient le réveiller en douceur. Elle l'embrasse sur le front, puis sur chaque joue.
- C'est l'heure mon grand. Murmure-t-elle à l'oreille.
Lorsqu'elle aperçoit la petite bouteille de lait sur la table de nuit.
- Oh ! S'exclame-t-elle, j'avais oublié que tu voulais boire du lait, hier soir.
Elle prend BIBILI dans sa main, la petite bouteille est légère.
- Mais tu as tout bu ? S'écrie-t-elle.
Rod, à demi-endormi répond :
- Bien sûr, je te l'avais promis. Seulement, maman je veux bien boire du lait, mais je veux le boire dans BIBILI.
- BIBILI ? Répète la maman de Rod;
- Oui, je l'ai appelé ainsi : moitié biberon, moitié bouteille de lait.
Tout en disant cela, Rod essaye d'envoyer maladroitement un clin d'œil à la petite bouteille de lait qui le lui rend. La maman de Rod sourit, son fils a toujours eu beaucoup d'imagination.
- Ecoute, mon chéri, tout ce que tu veux à partir du moment où tu bois enfin du lait. Je suis la plus heureuse des mamans. Dit-elle. Elle sert fort son fils dans ses bras. « Quant à BIBILI, continue-t-elle, je vais prendre soin d'elle, je vais bien la laver, la remplir à nouveau de lait, ensuite la placer dans le réfrigérateur, et ce soir BIBILI t'attendra sur la table de nuit »
Le garçonnet est satisfait, il saute du lit et plein d'entrain se prépare pour l'école. Mais déjà, il pense à ce soir ou BIBILI et lui se retrouveront pour une nouvelle comptine.
Ainsi, pendant des années Rod et BIBILI restent complices. Tous les soirs, BIBILI raconte de belles histoires qui se transforment en petits films dès que le garçonnet ferme les yeux et avale son lait.
Voilà donc, comment une vilaine petite bouteille de lait est devenue l'amie magique de plusieurs générations d'enfants.
FIN
Les enfants, je vous donne rendez-vous lundi pour une nouvelle histoire. Je compte sur vous ! Mapie.
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jeudi, 12 mars 2009
BIBILI, la petite bouteille de lait (suite)
Bonjour, les enfants ! Vous avez dû penser qu'hier, je vous ai oublié ?! Non, Pas du tout ! Mais, j'ai reçu des mails de certains de mes petits lecteurs et de leurs parents, qui m'ont demandé de laisser au moins pendant un jour de plus, chaque suite des comptines que je publie sur mon blog. Donc, c'est ce que je compte faire. Si vous avez un avis différent, vous pouvez me le faire savoir. Maintenant, écoutons l'histoire de BIBILI
L'Histoire
« Il était une fois, un petit garçon qui devait avoir ton âge, et, comme toi, il n'aimait pas le lait. Sa maman aussi désespérée que la tienne, ne savait plus quoi faire. Tellement désespérée, qu'elle abandonna l'idée de forcer son fils à boire du lait.
Ce petit garçon, lui aussi, avait des camarades, qui eux n'avaient aucun problème avec ce breuvage. Les années passèrent, le petit garçon grandissait mais restait fluet ; alors que ses amis devenaient grands, forts, très costauds.
Lors de ses activités sportives, le jeune homme qui n'aimait pas le lait, n'arrivait pas à rivaliser avec tous ses camarades, il était même la risée de ces derniers »
BIBILI s'arrête de raconter, puis regarde Rod qui l'écoute : « Et alors ? Demande-t-il. »
- Si tu veux savoir la suite, répond BIBILI, il faut que tu fermes les yeux et que tu boives un peu de mon lait.
- Ah ! Non s'écrie Rod.
- Tant pis pour toi, car si tu fermes les yeux, que tu bois mon lait, tu pourras voir l'histoire que je te raconte comme dans un film. N'oublie pas ! Je suis magique.
Rod mécontent souffle, mais trop curieux, décide de porter à ses lèvres BIBILI. La petite bouteille est agréablement étonnée, elle aurait pensé avoir beaucoup plus de mal à raisonner le garçonnet.
- Ferme les yeux, et boit lentement. Dit-elle.
Rod écoute les conseils de BIBILI ; il ferme les yeux, puis commence à boire tout doucement. Tout à coup, surprise !... Il voit se dérouler le récit de BIBILI en images. Lorsqu'il s'aperçoit que le héros de l'histoire de la petite bouteille de lait, c'est lui-même. Dès qu'il s'arrête de boire... Heup !... Coupure du petit film et dès qu'il recommence à avaler la boisson, les images sont à nouveau présentes.
La Dégustation
Rod se voit donc petit, comme à présent et puis quelques années plus tard, plus âgé, très mince, même fatigué, alors que ses camarades sont effectivement beaucoup plus grands, plus forts. Et, tous se moquent de lui.
Rod, ouvre les yeux, cesse de boire puis regarde BIBILI, inquiet et triste, il demande : « Comment se termine l'histoire? »
BIBILI toujours entre les mains du petit garçon, s'aperçoit que Rod est soucieux. Le garçonnet impatient répète :
- Alors ? Je voudrais connaitre la suite de ton histoire.
- Mon histoire ? S'exclame BIBILI, pour l'instant je crois que c'est plutôt TON histoire. Mais, dis-moi, continue la petite bouteille de lait, tu ne m'as même pas dit, si tu appréciais mon lait ?!
- Ma foi, je n'en sais rien, répond Rod, j'avoue que je n'ai pas fait attention.
- Eh ! Bien, cela fait plaisir. Plaisante BIBILI, puis plus sérieuse elle reprend : « Pourtant, c'est important, avale une goulée et donne-moi ton avis »
Rod, encore une fois, ne se fait pas prier et porte BIBILI à nouveau à ses lèvres, puis il fait claquer sa langue dans sa bouche. Là, un plaisir inattendu l'envahit. Cette boisson qu'il a tant détesté, cette boisson lui semble douce et agréable. Je ne sais pas si c'est parce que c'est ton lait, mais j'avoue que je n'ai aucun mal à le boire. Bien au contraire, constate-t-il en regardant BIBILI.
- Ah ! Je suis vraiment contente ! S'exclame la petite bouteille de lait. « Il faut dire que je me suis donnée du mal pour que tu puisses boire mon lait sans problème. Car comme je suis magique, je peux sucrer un peu plus ou un peu moins, sans trop exagérer non plus. Trop de sucre est mauvais pour la santé » Plaisante BIBILI.
Naissance d'une amitié
Rod est de plus en plus surpris par BIBILI, il aimerait qu'elle devienne son amie. Mais comment faire pour la garder toujours auprès de lui ?
- Tu sais Rod, j'arrive aussi à lire dans les pensées, et je te réponds que tout est possible. Murmure BIBILI.
- Ah oui ? Demande le garçonnet heureux.
- Bien sûr, lorsque tu auras fini mon breuvage... Enfin mon lait, tu demanderas à ta maman de très bien me nettoyer, et tu insisteras pour qu'elle me remplisse à chaque fois de lait.
Rod n'est pas persuadé que sa maman accepte ces conditions :
- Je ne sais pas si maman....
- Ne t'inquiète pas, rassure BIBILI? Je sais qu'elle sera d'accord. Aujourd'hui, tu arrives bien à boire du lait, non ? Interroge-t-elle en se dandinant entre les mains de Rod.
Le garçonnet acquiesce de la tête; Avec ses petits doigts, il essaye d'arranger l'étiquette déchirée de BIBILI.
- Ne t'en fais pas pour cela dit-elle. Au contraire, après plusieurs bons lavages, ce fichu morceau de papier va se décoller et je n'en serais pas triste. Et puis, ne penses-tu pas que je serai plus élégante, sans cette étiquette ? Questionne BIBILI.
- Oui, c'est vrai reconnait Rod.
- Tu sais cela ne m'empêchera pas, chaque soir, de te faire rêver et de te conter de merveilleuses histoires. Affirme BIBILI.
- D'accord, mais j'aimerais bien que tu termines cette histoire s'impatiente ROD.
- Bien. Seulement, cette fois-ci, nous allons faire le contraire : tu fermes les yeux, tu bois, tu commences par regarder le petit film, ensuite je finirai l'histoire.
- OK !
Sans aucune difficulté, il ferme ses paupières, et avale le lait. Brusquement, comme dans un tourbillon, un vertige, il revoit l'histoire de BIBILI qui défile à une vitesse prodigieuse en sens inverse. Il était resté un jeune homme grand et fluet, lorsque BIBILI avait cessé de raconter l'histoire. Maintenant, le voilà à nouveau petit garçon comme à ce jour....
Voilà, les enfants ! Demain, je serais à nouveau là, avec BIBILI et ROD. Car, c'est la veille du weekend, alors je pense que pendant ces deux jours de fin semaine vous aurez le temps de lire les derniers chapitre de cette comptine. A demain.... Mapie.
18:12 Publié dans Comptines, contines, petites histoires | Tags : foot, enfants, parents, ados, familles, juniors, littérature jeunesse, littérature, journal d'une femme, journal, articles | Lien permanent | Commentaires (1)
mardi, 10 mars 2009
La Comptine de Mapie : BIBILI, la petite bouteille de lait
Convaincre Maman
Le petit garçon a d'un seul coup de la peine pour BIBILI, il crie : « Maman, maman »
- Quoi mon chéri ? Demande la maman de Rod.
- Maman, je veux cette bouteille de lait.
- Comment ? Répond la maman étonnée.
- Je veux cette bouteille de lait répète le garçonnet.
- Tu n'aimes pas le lait ? Continue la maman interloquée
- Oui, mais j'ai décidé d'en boire. Affirme Rod.
- D'accord, je vais prendre celle d'à côté, car celle-ci n'est pas très nette.
- Non, non ! C'est cette bouteille que je veux. S'exclame Rod.
La maman de Rod regarde la date de péremption, elle est loin d'être périmée, ce qui rassure la maman du petit garçon, qui ne comprend pas toujours les choix de son fils. Mais puisqu'il est décidé à boire du lait ...
Rod et sa maman arrivent à la maison. La maman du garçonnet sort les commissions de la voiture. Une fois à la maison, elle range les courses dans le placard et le réfrigérateur. Ainsi, BIBILI est placée dans le casier pour les bouteilles du « frigo ».
Rod suit sa maman, puis regarde la petite bouteille de lait, il lui semble qu'elle lui lance un clin d’œil. Rod profite de ce que la porte du réfrigérateur soit encore ouverte pour s'approcher de BIBILI.
- Explique à ta maman, que tu préfèreras boire du lait le soir. Après chaque repas, tu demanderas qu'elle me porte dans ta chambre, et que tu ne veux pas boire dans un verre mais à la bouteille.
- Oh ! Mais elle ne voudra jamais. S'exclame Rod.
- Connaissant le souci de ta maman pour que tu puisses avaler du lait, je suis sûr qu'elle ne refusera pas cette condition.
- Bon OK ! Répond Rod en haussant les épaules, un peu sceptique.
MERCREDI
Le mercredi après-midi passe rapidement car Rod s'amuse avec ses meilleurs amis. Cependant, il ne peut s'empêcher de penser à BIBILI. Il aimerait en parler à ses camarades, mais qui pourrait croire à cette histoire « Même Rod doute de lui, est ce qu'il n'aurait pas rêvé »
Enfin le soir arrive, après une bonne douche, le petit garçon englouti son diner. Le papa et la maman de Rod sont surpris de la rapidité avec laquelle leur fils avale son repas.
- Eh bien ! Tes activités du mercredi après-midi avec tes amis, te donnent un sacré appétit ! S'exclame le papa de Rod.
- En effet ! Acquiesce la maman, « Bon, mais demain, tu vas à l'école, et donc il est l'heure d'aller te coucher »
- Oui maman, mais je voudrais ma bouteille de lait au lieu de mon verre d'eau.
- Tu veux dire un verre de lait ? Demande la maman surprise.
- Non, non, maman je veux essayer de boire du lait, mais je préférerais le boire à la bouteille.
- Enfin Rod ! Boire à la bouteille ce n'est pas raisonnable et....
- Ecoute chérie, qu'est ce que cela peut faire la façon dont il veut prendre son lait ? L'important c'est le résultat, interrompt le papa du garçonnet.
- Bien, bien... Capitule la maman de Rod, puis elle reprend, en s'adressant à son fils : « Maintenant c'est l'heure mon grand. Monte dans ta chambre, n'oublie pas de te laver les dents, ensuite rentre sous ta couette, après je t'apporterai ta petite bouteille de lait »
- Merci maman. Dit Rod en se précipitant dans les escaliers.
Petite Chamaillerie
Au bout de quelques instants, Rod est bien installé dans son lit, sa maman lui apporte enfin BIBILI et la pose sur la table nuit de son fils et lui dit :
- J'espère ROD, que tu vas boire ce lait, que ce n'est pas un caprice de ta part, tu sais que maman à horreur de cela.
- Promis maman. Répond le petit garçon. « Demain matin, tu seras surprise » Continue-t-il sans grande conviction et un peu honteux de sans doute mentir à sa maman.
- Très bien mon grand, je te fais confiance.
La maman embrasse Rod et lui souhaite bonne nuit :
- Comme d'habitude, je laisse allumer ta veilleuse. Dit-elle.
Puis la porte de la chambre du garçonnet se referme. Rod s'assoit dans son lit, croise les bras, regarde la petite bouteille de lait en fronçant les sourcils, et s'exclame agacé :
- Alors, maintenant que fait-on ? J'ai promit à maman que je boirai ton lait et je n'aime pas ça... Comment...
- Tais-toi ! Coupe BIBILI excitée. Ecoute-moi, qu'est ce que cela veut dire, j'aime... je n'aime pas... Je veux.... Je ne veux pas. Maintenant, laisses-moi te raconter mon histoire.
- Oh ! Interrompt Rod, tu sais, papa et maman ont inventé toutes les histoires du monde pour me faire boire du lait ; et tu vois je n'aime toujours pas cela.
- OK ! Continue BIBILI avec patience, je vois que j'ai à faire à un petit garçon têtu, et peu confiant. Déjà, l'histoire que je vais te raconter, est une histoire vraie. Rien, à voir avec tous les récits d'enfants. Par contre, elle commence comme toutes ces histoires par : « Il était une fois… »
BIBILI, avant de continuer son histoire demande à Rod de bien remonter son oreiller, puis de bien se caler dans son lit, ensuite de prendre la petite bouteille entre ses mains et BIBILI commence son histoire.
Mes petits lecteurs, je vous donne rendez-vous demain, pour écouter BIBILI qui va raconter une drôle d'histoire à ROD.
Mapie
18:14 Publié dans Comptines, contines, petites histoires | Tags : enfants, parents, familles, ados, juniors, littérature jeunesse, poèmes, poésie, éditeurs, maison d'éditions | Lien permanent | Commentaires (0)
lundi, 09 mars 2009
La comptine du mois de Mapie
BIBILI, LA PETITE BOUTEILLE DE LAIT.
ROD
Il était une fois, un petit garçon, tout petit, tout mignon, tout blond, aux yeux clairs. Il a cinq ans à peine. Il habite dans une maison, une petite maison qui se trouve dans un village, un merveilleux village qui est implanté dans une plaine entourée de montagnes douces appelées « Les Cévennes ». Le petit garçon se prénomme Rodolphe, il a beaucoup d'amis, de copains, de copines qui le surnomment aussi Rod. Rod aime son école si joliment décorée.
Mais il y a un petit problème, tous les matins... Oui, tous les matins, la maman de Rod a beaucoup de mal, à le faire déjeuner correctement. Elle peut préparer les meilleurs petits déjeuners du monde... Rod avale des biscuits, des tartines de confiture, des crêpes, des céréales, du jus de fruits. Mais, jamais, Oh ! Non jamais, il ne boit du lait.
Pour sa maman, cela est inadmissible, car un jeune enfant doit boire du lait. Son petit garçon ne veut même pas prendre un yaourt, un fromage blanc, tout ce qui est laitage n'a aucune sympathie pour son petit estomac.
Un mercredi matin, Rod et sa maman vont faire quelques courses dans un de ces grands magasins. Rod est installé dans le petit fauteuil du chariot destiné aux enfants. La maman remplit le chariot des articles habituels et surtout, ceux destinés pour le petit déjeuner. Car pour la maman de Rod, le petit déjeuner est le repas le plus important de la journée. Elle s'arrête devant le rayon de laitage. Elle essaye de trouver de nouveaux produits qui pourraient influencer Rod à prendre des laitages. Mais elle est vraiment à cours d'imagination.
Rod bien installé dans le petit fauteuil du chariot, regarde autour de lui avec dédain, tous les produits qui se trouvent dans le rayon. C'est alors qu'il remarque une toute petite bouteille de lait bien abimée. L'étiquette est décollée, elle à un coup au bas de son appui de petite bouteille. Toutes les autres bouteilles sont droites et fières, leurs étiquettes sont bien belles, ni froissées, ni déchirées.
Une Petite bouteille de lait
Rod est encore un peu plus écœuré de tous ces laitages. Il aurait préféré se trouver dans les rayons des friandises ou là, il y a des bonbons avec des couleurs merveilleuses, fantastiques, très vives : des petits ours en sucre, des boules bien dodues, multicolores ect....
Tout à coup, au milieu de ses pensées gourmandes, il lui semble entendre : « Psitt... Psitt ». Le garçonnet se retourne dans tous les sens. Il se tourne à droite à gauche sur le siège du chariot, pour savoir d'où vient cet appel. Puis son regard se pose, à nouveau sur la petite bouteille de lait abimée qui se dandine et se balance pour que Rod puisse enfin la remarquer.
Dans sa petite tête, Rod se demande bien ce que cette vilaine « mini-bouteille » lui veut. Elle insiste et continue à lui faire des signes. La petite bouteille en plastique blanc se décide enfin à s'adresser à Rod :
- Psitt... Psitt.... Eh ! Oui, c'est bien moi qui te parle, tu es sourd ? Demande-t-elle.
- Non, je tai bien entendu, mais une petite bouteille de lait ça ne parle pas ! Répond Rod.
- Oui, mais moi, je suis une bouteille de lait magique.
- Tu rigoles ? S'exclame le garçonnet. – « Cela n'existe pas ! » -
- Oh ! Tu es comme tous les autres enfants que j'ai interpelés, tu ne me crois pas et pourtant je te dis la vérité. Tiens, je sais que tu n'aimes pas le lait et que tu t'appelles Rodolphe, Rod pour tes amis.
Rod est étonné de la discussion qu'il a avec la petite bouteille de lait. Il regarde autour de lui pour voir si d'autres personnes l'ont vu avec celle-ci. Mais non, il y a beaucoup de mamans dans le rayon, cependant aucune ne s'occupe de Rod et de la petite bouteille de lait ; même pas la maman de Rod qui est toujours préoccupée à trouver un produit laitier qui pourrait plaire à son petit garçon.
BIBILI
- Ne t'inquiète pas, continue la petite bouteille de lait, personne ne peut nous entendre.
Rod, toujours interloqué regarde la petite bouteille de lait qui est en train de lui parler :
- Je m'appelle BIBILI, diminutif de : « petite bouteille de lait »dit-elle.
BIBILI ? Répète Rod.
- Eh oui ! Ecoute, j'ai une proposition à te faire. Emmène-moi avec toi, tu demandes à ta maman de m'acheter et je te promets, tu ne le regretteras pas... N'oublies pas, je suis magique.
- Maman ne voudra jamais t'acheter, elle sait très bien que j'ai horreur du lait et que je ne te boirai pas. Rétorque Rod.
- Ecoute-moi bien, il faut que tu promettes à ta maman que tu me boiras.
- Mais non ! Je n'aime pas le lait ! S'écrie le garçonnet.
- Cela, c'est mon problème, tu comprendras plus tard, je t'assure que tu ne seras pas déçu.
- Rod commence à s'impatienter, car il ne comprend pas trop ce que lui raconte BIBILI. Pourtant, comme tout garçonnet curieux, prendre la petite bouteille de lait avec lui, dans un sens, cela l'enchante. De plus, le prénom de la petite bouteille de lait : « BIBILI », l'amuse beaucoup.
- Alors, tu es d'accord ? Interroge BIBILI.
- Oui, je vais essayer de convaincre maman, mais cela ne sera pas facile.
- Bien, mais dépêche-toi, car si tu ne me prends pas avec toi, dès ce soir, le magasin se débarrassera de moi, comme tu peux le voir, je suis bien abimée et je n'attire pas les clients. Pourtant tu verras, je suis bien magique. Insiste BIBILI.
Les enfants, demain nous verrons comment le petit Rod, va convaincre sa maman.
A demain,.....
Mapie
15:58 Publié dans Comptines, contines, petites histoires | Tags : familles, parents, enfants, ados, juniors, littérature enfantine, poésie, poèmes, jeunesse, femme | Lien permanent | Commentaires (0)
mercredi, 14 janvier 2009
LA DISCORE
Mesdames, mon article s’adresse particulièrement à vous. Messieurs, je vous prie de bien vouloir me pardonner. Il y a des moments, des instants ou pour ma part, j’ai besoin d’être seule et mon époux me dérange. Surtout dans mes moments d’écriture. Mais, pas seulement….
Je veux que cet article s’adresse aux femmes, mais en réfléchissant bien, je pense que cette note vous est aussi dédiée. Oui ! Car je pense aussi, que cet écrit concerne simplement les hommes et les femmes qui n’ont pas peur de la solitude et qui même parfois la recherche. Je vais donc encore vous parler de moi. De toute façon, je ne vous laisse pas le choix, vous êtes entrain de lire mon blog, mon journal.
J’ai besoin de mes moments à moi. Des moments ou même la présence de mon époux me contrarie. Pourtant, lorsqu’il est là, il respecte ma tranquillité. Je crois que l’on peut appeler ces moments, les moments d’un ou d’une égoïste. Aujourd’hui, je vais profiter de ce moment d’égoïsme pour vous parler d’une situation que vous avez sans doute connue et qui est vraiment très désagréable pour des parents.
Hier, par téléphones interposés, j’ai assisté à une querelle entre mes enfants. Ils ont 28 ans et 23 ans. Je n’aime pas du tout cela ! Surtout, lorsque tous les deux me prennent comme arbitre et attendent que je leur donne raison à l’un comme à l’autre. Tous les deux ont maintenant leur propre vie et chacun critique la façon de vivre de l’autre. Je vous assure, que cela me chagrine beaucoup.
Pour moi, bien entendu, ni l’un et l’autre on raison ! Chacun a choisi la vie qu’il voulait vivre. Mon époux et moi, nous les avons toujours laisser s’épanouir comme des plantes, en mettant de temps en temps un tuteur, pour que ces belles plantes, continuent à pousser correctement. Nous les avons écouté, nous les avons guidé en donnant nos avis et ensuite à eux d’en tirer les conclusions qu’ils voulaient. Tout cela, pour aujourd’hui les voir intolérants l’un envers l’autre.
Je dois dire, malheureusement, que lorsqu’il y a querelle entre le frère et la sœur, bien souvent il y a des personnes extérieures proches de l’un et de l’autre qui viennent mettre leur grain de sel. Bien entendu, cela n’est jamais pour arranger les choses. Bien au contraire !
Hier, je les ai écouté. Je n’ai pas ouvert la bouche. J’avais de la peine, tout simplement. Les seuls mots qui sortaient de ma bouche, de temps en temps, c’est de murmurer : « c’est ta sœur », « c’est ton frère ». Maintenant, j’espère que le temps calmera leurs ardeurs. En général, cela se passe souvent comme cela. De toute façon, je sais bien que ce n’est ni la première, ni la dernière dispute, bien malheureusement.
Je vous donne rendez-vous demain.
Mapie
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mardi, 13 janvier 2009
TRACAS FEMININS
La ménopause
Depuis quelques mois, je connais les symptômes de cet état de fait. Je me suis amusée à écrire un pamphlet. J’ai prit le parti d’en rire. De toute façon, me plaindre ne servirait à rien. Je m’étonne de supporter cette période avec autant de facilité. Je ne prends pas de traitement, je laisse la nature faire son travail. La seule chose que je ne supporte pas s’est de voir ma silhouette s’élargir. Oh ! Cela me sert d’alibi, il est vrai, car je dois l’avouer, j’ai un bon coup de fourchette. J’ai beau me faire violence et comme beaucoup de femmes, je parle régime, je fais régime. Mais, au bout d’un certain temps, je recommence à bien manger.
Bien entendu, en ce début d’année, je me suis promise de maigrir et de tenir bon pour le régime. Je vous dirai avec sincérité, si j’ai respecté mon intention. Il ne faut pas que je parle d’intention, mais plutôt de but. « Intention » mot qui manque de volonté.
Avant de vous laisser, je vais vous faire partager mon pamphlet.
Deux mots me gonflent ! Pré-ménopause et ménopause.
Oui, les filles !
Mon corps devrait, normalement, faire une pause.
Pourtant, j’ai l’impression d’être une chambre à air.
Je gonfle, je dégonfle… Enfin, quoi, tout pour plaire.
Je ne vous parle même pas des bouffées de chaleur !
Sans oublier, le pourpre, comme couleur.
Je suis une vraie cocotte minute : vapeurs, sueurs.
Oui, les filles !
Un petit pamphlet pour une étape de ma vie,
Et sourire sur mon corps sans répit.
Deux mots : pré-ménopause et ménopause,
Que j’aimerais faire rimer avec le mot « rose ».
Pas facile pour cet état de chose.
En ce moment, je suis un peu soupe au lait.
C’est un état de fait !
Alors, je pourrais terminer ce pamphlet satirique
En disant, je suis comme la rose, qui s’y frotte, s’y pique !
A demain, Mapie
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samedi, 10 janvier 2009
LES CHOIX DE VIE
Bon, je suis encore avec mes amis le divan et l’ordi. La soirée est bien avancée. Je n’ai pas sommeil ! Alors, je suis bien avec mes deux amis. Je peux ainsi rester seule avec eux et mon écriture. Il me semble qu’ils sont les seuls à me comprendre. Il est vrai que je peux leur raconter n’importe quoi, ils ne vont pas me contredire. Mes amis le divan et l’ordi ne peuvent que m’écouter. Ah ! Si tout le monde pouvait être comme eux.
Je vais donc vous parlez de tout et n’importe quoi. Je vais écrire en vous racontant tout ce qui me passe par la tête. Sincèrement pour l’instant, je ne sais pas quoi vous dire. Je n’ai pas ce soir assez d’imagination pour écrire une comptine.
Et si je vous parlais de ma ville que j’adore. C’est Marseille ! Pourtant je l’ai quitté depuis maintenant presque 10 ans. Aussi, j’ai perdu pas mal de repères. Parfois, on fait des choix en pensant que c’est le mieux pour notre famille et soi. La vie est une succession de choix, ne jamais se tromper dans ses choix, rendrait la vie trop facile. Ne pas avoir de regrets, ne nous rendrait pas philosophe. Je devrais être un grand philosophe ! Aussi grands que mes préférés comme Montaigne, Voltaire.
Je ne sais pas si vous êtes comme moi, mais bien souvent je reviens sur mes choix de ma vie. Comme par exemple, le choix de quitter Marseille pour aller m’installer dans un petit village au sud de l’Ardèche et goûter à la vie rurale. Je pensais que la vie bucolique de mes grandes vacances me plairait pendant toute mon existence. Erreur !
Ensuite pas facile de revenir en arrière. Surtout lorsqu’on travaille et que l’on est assujettie à une mutation. Mais il faut faire un nouveau choix. Retourner à Marseille ? Je suis une maman, mes enfants sont devenus grands et tous les deux sont sur la Capitale. Tous les deux m’influencent pour que je vienne les rejoindre. Je décide donc pour mon second choix de les suivre. Et voilà, aujourd’hui je suis dans la région parisienne depuis presque deux ans.
Qu’est ce que j’espérais ? Mes enfants sont devenus des adultes, ils n’ont plus besoin de leur maman comme lorsqu’ils étaient petits. De plus, ils travaillent. Ils ont tout simplement leur vie. J’aurais dû y penser ! Je ne les vois même pas tous les week-ends. Je ne leur en veux pas, ils sont prit par le tourbillon de la vie active. Quant à moi, un nouveau poste, de nouveaux collègues de bureau sympathiques, près de mes enfants… J’aime me rendre sur la capitale. Pourtant, je ne me sens pas à l’aise, je me sens déracinée, tout simplement. Ma ville me manque ! Oui, Marseille, ville phocéenne, ville de soleil me manque, la méditerranée me manque.
Je ne suis pas née dans cette ville du midi de la France. Lorsque j’y suis arrivée, j’avais 8ans et j’y suis partie, j’en avais 45. Je sais très bien que si j’avais passé toutes ces années dans une autre ville, c’est certainement cette autre ville que je porterais dans mon cœur. Mais voilà c’est Marseille ! Et, j’adore cette ville.
Mes choix depuis quelques années n’ont pas été très judicieux. Pourtant, en prenant de l’âge, je pensais que je serais une personne réfléchie et que les choix de ma vie m’apporterait satisfaction. Mais bon ! Ce qui est fait, est fait… Maintenant, il faut simplement que je retourne dans la ville de mon enfance, de mon adolescence et d’adulte, c’est un choix et une certitude.
Mapie
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jeudi, 08 janvier 2009
PENSIVE
Aujourd’hui, je suis à la maison, allongée sur le divan, mon « ordi » sur mes jambes et je tape. Le soleil pénètre dans la salle à manger, il fait froid à l’extérieur et moi je suis bien. Je suis bien pour écrire et m’évader.
J’ai consulté mes mails, une maison d’éditions m’a demandé de leur envoyer mes manuscrits, par contre elle m’a averti qu’il faudrait que j’attends encore un certain moment avant d’avoir leur réponse. Ma foi, je ne suis plus à 4 ou 6 mois d’attente. Je suis patiente.
Il faudra bien qu’un jour, je me décide à continuer à écrire ou à m’arrêter complètement. C’est pour cela chers lecteurs que je tiens mon blog et que j’espère que vous me donnerez votre avis. Les statistiques de mon blog sont mon baromètre. Il m’informe chaque jour le nombre de visiteurs qui viennent lire mes quelques lignes.
J’avoue que le début de l’année commence bien et me donne de l’espoir pour continuer à faire ce que j’aime. Je souhaite que cela sera de mieux en mieux durant cette année. On verra bien…. Mais, je me donne toute cette année pour réaliser mon rêve.
Je vous laisse chers parents, il faut maintenant que je travaille sur mes comptines pour nos tous petits.
Je vous dis à demain
Mapie.
20:00 Publié dans Blog | Tags : poèmes, poésies, pensées, pensive, philosophie, parents, enfants | Lien permanent | Commentaires (0)
mercredi, 07 janvier 2009
LES PARENTS
Bonjour les parents et bonne année 2009,
Je vous souhaite la bienvenue sur mon blog et j’espère que nous pourrons communiquer par vos commentaires. Il vous suffit après mon article de cliquer sur le mot « commentaire » qui se trouve inscrit en tout petit. Vous pouvez aussi m’envoyer des mails. Vous trouverez mon adresse sous la photo (mapie.roesch@free.fr).
J’ai décidé cette année de dédier mon blog pas seulement aux enfants, mais aussi aux mamans et même aux papas. Bien entendu, les comptines de Mapie seront toujours présentes. J’espère qu’ensemble nous pourrons partager mon blog comme plate-forme de dialogues, d’échanges.
Pour cette année 2009, je souhaite aussi que vous poussiez vos petits bambins à m’envoyer leurs dessins pour décorer le blog. Je vous en remercie par avance.
A très vite.
Mapie.
20:00 Publié dans Blog | Tags : familles, parents, papa, maman, enfants, jeunesse, ados | Lien permanent | Commentaires (0)