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vendredi, 16 janvier 2009

La Comptine de l’Actu « Interlude » : Mon âme dans tous ses états devant la feuille blanche…

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Chers petits lecteurs et chers lecteurs,

 

Aujourd’hui, j’essaye d’écrire une nouvelle comptine. J’aligne les mots, les uns après les autres. Je n’arrive pas au bout de mes phrases. Je n’ai pas de suite dans les idées.

Oui ! Ce n’est pas le jour pour faire travailler mon imagination enfantine. C’est un jour sans… Je suis désolée, mes chers petits lecteurs, cela sera pour une autre fois.

Aujourd’hui, je suis égoïste, cela m’arrive assez souvent. Est-ce vraiment de l’égoïsme ?!... C’est un moment ou mon âme est en état de vouloir se reposer sur une feuille de papier.

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A cet instant, je suis assise sur un banc, sous un châtaigner, dans un superbe parc. J’entends des cris d’enfants qui jouent dans un espace jeux. Je ne les vois pas. Sur les bancs quelques peu parsemés autour des étendues de pelouse, se trouvent des personnes comme moi. Elles regardent autour d’elles, elles lisent, elles pensent….

Depuis, que je viens presque chaque jour, au même endroit, je rencontre les mêmes personnes. On ne se dit pas bonjour ! Juste un signe, un sourire… Comme si on s’attendait….

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J’aime ces moments. Ils sont privilégiés, car rares, à cause du temps. Je n’arrive pas à apprécier ce temps francilien. Cela va faire un an, que je suis installée en Ile de France. Faut-il que j’aime mes enfants pour être venue, ici, près d’eux ! Et laisser ma ville phocéenne…..

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Je suis très respective au temps, c’est sans doute pour cela que je n’arrive pas à écrire ma comptine, aujourd’hui. Il est déjà dix sept heures. J’entends le clocher qui carillonne sur les hauteurs de Montmorency. Déjà, le court instant de ciel bleu est interrompu par la venue de lourds nuages blancs et gris. Il faut que je rentre avant que de grosses gouttes de pluie s’écrasent sur ma feuille et diluent l’encre de mes mots…..

Voilà, chers petits et grands lecteurs, je voulais vous offrir cet interlude, entre deux comptines.

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Mais, nous sommes la veille du week-end et donc, les enfants, comme je vous l'ai promit voilà la comptine du week-end qui est à suivre pour plusieurs semaines. J'espère que cette petite histoire vous plaira.

 

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INTRODUCTION

D'autant que je m'en souvienne, depuis ma plus tendre enfance, j'ai toujours entendu parler du « Marchand de Sable » Aujourd'hui, j'ai décidé de l'appeler « Père Dodo ». A mon oreille, c'est un surnom qui sonne d'une manière plus douce, en même temps plus familière. Mais, je dois vous avouer que j'ai emprunté cette idée à une amie. Vous comprendrez au fil de mon histoire.

Aujourd'hui, aussi, je voudrais que l'on arrête d'inquiéter les enfants. C'est à dire vous, mes chers petits lecteurs, avec ces phrases qui semblent, sans conséquence, mais qui pourtant, lorsqu'on est petit, prennent parfois, une importance non négligeable, pour certains d'entre nous. « Il est l'heure d'aller te coucher car le marchant de sable va passer »ou encore « Va vite te coucher avant que le marchant de sable ne passe »

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Etant petite, pour moi, cela voulait dire : « Ferme vite tes yeux, sinon lorsque le marchand de sable passera et que tu ne dors pas, tu auras droit à une poignée de sable dans tes yeux. Et, ils vont te piquer terriblement » .

Oui, pour ma part, c'est comme cela, que je traduisais ce que les « grands » me racontaient. Et, bien entendu, je n'étais pas du tout rassurée. Je me souviens même que je remontais mes draps. Ensuite, je plongeais ma tête dessous. Ainsi, pensais-je « Le marchand de sable ne pourra pas s'apercevoir que je ne dors pas, et mes yeux seront protégés »

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Je restais donc là, un long moment, transpirant. Enfin, lorsque je sentais que mes yeux se fermaient tous seuls, alors j'osais sortir de ma cachette. Je ne craignais plus rien, puisque mes paupières devenaient trop lourdes à soulever.

Mais un jour, plutôt un soir, il m'est arrivé une chose extraordinaire. C'est donc cette histoire que je vais vous conter.

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CHAPITRE I

Un soir, après le souper et après une bonne toilette, maman répète à ma sœur Renée, à mon petit frère Christophe, et à moi-même, la sacrée phrase : « Les enfants, au lit ! Avant que le marchand de sable ne passe ».

Encore à ce jour, je n'ai jamais demandé à ma sœur, ainsi qu'à mon petit frère, si ces sacrés mots les avaient, une fois, inquiétés. Il faut dire que je suis l'ainée, donc il fallait montrer l'exemple. Je ne voulais surtout pas que l'on puisse s'apercevoir de mon inquiétude.

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Nous partions donc tous les trois, en file indienne, dans le couloir qui accédait à nos chambres. Je dormais avec ma sœur. Quant à mon petit frère, il avait sa propre chambre. Dans ces moments là, je ne l'enviais pas d'avoir sa chambre pour lui tout seul.

Une fois dans nos lits, j'essayais de tenir une discussion avec ma sœur, pour retarder le moment ou je devais me cacher sous les draps. Hélas ! Renée était une grosse dormeuse. Elle s'endormait dès que sa tête effleurait son oreiller.

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Donc un soir, après avoir entendu, la « sacro-sainte » Phrase de maman, toujours en file indienne, ma sœur, mon petit frère et moi-même, nous partions nous coucher.

Comme d'habitude, je me glisse en vitesse, sous les draps pour disparaitre totalement. Malheureusement, pour moi, nous étions en plein été. Malgré la fenêtre de la chambre ouverte, la chaleur était bien présente. Je transpirais, transpirais....

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De temps en temps, je fermais très fortement les yeux. Je sortais à peine ma tête à la hauteur de mon nez, pour respirer un bon coup. Puis, je replongeais sous mes draps. J'avais l'impression d'être un baigneur avec la fraicheur de l'eau en moins. Les seules gouttes, qui perlaient sur mon front, était ma sueur.

Cette nuit là, je n'avais vraiment pas de chance. Le sommeil ne venait pas. Je tournais, je virais dans mon lit. Un moment donné, je me suis dis « Tant pis, Sois courageuse ! Ouvre, une bonne fois pour toute, les yeux et attends le marchant de sable. Il te lancera quelques grains, tes yeux te piqueront, tu les fermeras, ensuite tu dormiras. Et après tu seras tranquille ». Je trouvais cette situation tellement intenable.

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D'un seul coup, la chaleur a dû me faire perdre la tête. Je me revois encore, pousser brusquement mes draps jusqu'à ma taille et écarquiller mes yeux de toutes mes forces, et puis attendre....

Je ne sais pas combien de temps, je suis restée comme cela, avec mes yeux grands ouverts. Lorsque, venu de nulle part, un rayon d'une lumière blanche intense, apparue. Il semblait viser mon lit, ou du moins me viser moi. Oui ! C'est exactement cela ! Il semblait me pointer du doigt. J'étais pétrifiée.

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Mon regard ne pouvait pas résister à cette luminosité éblouissante. Alors, je me suis tournée vers le lit de ma sœur. Je pensais que ce rayon si blanc, si puissant l'avait réveillé. Mais, non ! Elle dormait toujours.

J'essayais, à nouveau, de faire face à cet étrange faisceau. Quand, tout à coup, il disparu comme il était venu. En laissant, simplement, derrière lui, une douce trainée lumineuse. Une lumière tamisée restait là, juste au-dessus de mon lit.

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Cette douce lumière me réconfortait. Même, si je me disais que sa présence n'était pas normale, je n'étais plus inquiète. Sincèrement, je pensais que j'aurais dû continuer à l'être, mais je ne pouvais pas. Au contraire, je me sentais calme et apaisée. Ma peur s'était envolée. Pourtant, je n'étais pas au bout de mes surprises...

Une légère brise s'est mise à faire virevolter le rideau de ma chambre....

Je vous donne rendez-vous la semaine prochaine les enfants pour la suite et à demain pour mes bavardages.

Mapie.


 

jeudi, 15 janvier 2009

LA DAME

 

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La Comptine des maisons d’éditions.


Il était une fois, « une Dame » qui aimait écrire et cela depuis toute petite. Lorsqu’elle n’était encore qu’une fillette, elle tenait son journal, elle écrivait des poèmes. Encore, aujourd’hui, elle cache son journal au fond d’un tiroir, comme une adolescente. Cette dame aime de temps en temps le lire et voir son histoire à compte à rebours. Ensuite, elle continue à remplir de nouvelles pages.

Mais un jour, cette « Dame » décide d’écrire pour les enfants et de les emmener dans un monde de rêves. Aimant écrire depuis des années, de nombreuses idées se bousculent sur le papier. Il faut qu’elle les dompte. Elle y arrive.

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Ensuite, elle commence à taper aux portes des maisons d’éditions. Là, elle se heurte à son anonymat. Elle n’est pas connue dans le monde de l’écriture. Elle ne fait pas non plus partie du monde des « People ». Les éditeurs n’ont pas envie de s’investir et plus particulièrement pour des contes d’enfants.

Seules, les maisons à compte d’auteurs sont intéressées. C’est tout à fait normal, puisqu’elles demandent, à l’auteur une somme conséquente, pour la publication de son livre. Rien de très glorieux pour ce dernier ! Une belle arnaque aussi, mais dès le début vous savez au moins sur quelle piste vous vous engagez, si vous choisissez cette option.

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Cependant un jour, une maison d’éditions s’intéresse à « La Dame ». Elle lui envoie assez vite un contrat, un vrai. Quelle joie ! La dame réalise, enfin, son rêve. Elle échange des courriels avec sa maison d’éditions. Cette dernière, lui envoie un canevas pour la mise en forme de son manuscrit. Travail, pas évident du tout. La présentation se termine tout de même. « La Dame » est très fière d’être devenue auteur. Il faut dire que l’éditeur, commence toujours ses courriels par « Cher(e) auteur ». Il sait flatter son égo !

Quelques temps après, sur le site de l’éditeur, le livre de la dame est en vente. Le livre est présenté avec une superbe couverture illustrée. Illustration, que l’auteur a lui-même trouvé. Ravie, « La Dame » demande à recevoir son œuvre. Dans un premier temps, la maison d’éditions lui expédie une facture ou il est précisé que le livre ne sera envoyé, que lorsque l’éditeur aura reçu le paiement. La dame trouve la formule un peu cavalière. Mais bon ! Elle est très impatiente et chasse rapidement ce ressentiment.

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Un matin, le livre arrive. Les mains de « La Dame » tremblent en ouvrant l’enveloppe. Mais, rapidement son excitation cesse, lorsqu’elle aperçoit son livre, son œuvre… Rien à voir avec ce qu’elle a vu sur le site de l’éditeur. Sur la couverture, il n’y a que le titre et le nom de l’auteur. Où est donc passée l’illustration ? La dame feuillette le livre, aucun dessin, aucun chapitre. Où est passé le travail de mise en forme du manuscrit ? Ce dernier était plus présentable que le livre lui-même. Un vrai désastre ! Et quelle désillusion pour « La Dame ». Sans oublier, le prix d’achat de ce bouquin ….. Aucun enfant, aucun parent ne peut être influencé à choisir ce livre.

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« La Dame » a beaucoup de peine. La maison d’éditions a bâclé son travail. Elle fait part de son désarroi à son éditeur. Elle explique que ce livre n’a rien d’un livre pour enfants, seul un auteur d’un roman peut être, à la rigueur, satisfait et encore….. L’éditeur ne se démonte pas et parle de promotion du livre, pour remonter le moral de « La Dame ». Dédicaces dans de grandes librairies, de grandes galeries marchandes. « L’auteur n’a plus confiance » et la suite lui donnera raison. Tous ces beaux rendez-vous vont être annulés. Plus de grandes librairies, de galeries marchandes. Maintenant, la maison d’éditions parle de bibliothèques dans des endroits perdus. Puis encore annulation… Pour terminer l’éditeur demande à la dame de trouver des écoles maternelles près de chez elle et de connaitre approximativement le nombre de livres qui pourraient être vendus.

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« La Dame » perd patience, elle envoie à son éditeur, un simple courriel, en lui disant qu’elle rompt leur contrat, qu’il n’est qu’un « rigolo » et qu’il n’a aucun scrupule à se dire éditeur. Comme par hasard, le contrat est rompu sans aucune contestation de la part de la maison d’éditions.

Aujourd’hui « La Dame », après cette déception, continue tout de même à écrire

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Je suppose les enfants, que vous avez deviné, qui est « La Dame ». Sachez, que je suis ravie de vous faire partager mes histoires. Si il ya une morale à tirer de cette comptine les enfants, c’est que malgré les obstacles, il faut toujours croire en ses rêves. Et puis, attention, mon livre n’a été tiré qu’en 5 exemplaires, peut-être que dans quelques années ou quelques siècles, ils se vendront comme des œuvres de peintres……

 

Mapie.

jeudi, 08 janvier 2009

PENSIVE

 

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Aujourd’hui, je suis à la maison, allongée sur le divan, mon « ordi » sur mes jambes et je tape. Le soleil pénètre dans la salle à manger, il fait froid à l’extérieur et moi je suis bien. Je suis bien pour écrire et m’évader.

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J’ai consulté mes mails, une maison d’éditions m’a demandé de leur envoyer mes manuscrits, par contre elle m’a averti qu’il faudrait que j’attends encore un certain moment avant d’avoir leur réponse. Ma foi, je ne suis plus à 4 ou 6 mois d’attente. Je suis patiente.

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Il faudra bien qu’un jour, je me décide à continuer à écrire ou à m’arrêter complètement. C’est pour cela chers lecteurs que je tiens mon blog et que j’espère que vous me donnerez votre avis. Les statistiques de mon blog sont mon baromètre. Il m’informe chaque jour le nombre de visiteurs qui viennent lire mes quelques lignes.

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J’avoue que le début de l’année commence bien et me donne de l’espoir pour continuer à faire ce que j’aime. Je souhaite que cela sera de mieux en mieux durant cette année. On verra bien…. Mais, je me donne toute cette année pour réaliser mon rêve.

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Je vous laisse chers parents, il faut maintenant que je travaille sur mes comptines pour nos tous petits.

Je vous dis à demain

Mapie.