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lundi, 26 janvier 2009

NE PLUS ECRIRE ?

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Mal de tête…. Week-end foutu !

 

Bonjour tout le monde, une semaine qui commence…. Et, pour moi ce n’est pas la grande forme. Souvenez-vous ? Il y a quelques temps, je parlais des fins de semaines ou rien ne se passe comme vous le désirez. Eh bien ! Ce week-end cela s’est passé pour « ma pomme » ! Mal de tête…. Et couchée dans la pénombre de ma chambre. Malgré les cachets, rien n’y a fait. Je n’ai même pas pu me mettre devant mon ordinateur. Au contraire, j’avais l’impression que la douleur s’accentuée.

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Aujourd’hui, j’ai l’impression qu’une partie de mon crâne est endolorie, mais cela va mieux. J’ai tout de même la crainte que la douleur se réveille. Mes maux sont tellement intenses. Passons, je ne vais tout de même pas disserter sur ma migraine.

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Ce matin, j’ai lu mes mails. Il y avait une réponse d’une maison d’éditions, concernant mes comptines. Encore une triste déception avec toujours la même réponse. Mes histoires ne rentrent pas dans le cadre de leur projet d’éditions. Tu parles ! Faut-il que je m’accroche ou que j’abandonne ? Un moment donné, je publiais mes histoires sur un journal du net qui s’appelle LE POST, un journal qui fait parti du quotidien LE MONDE. J’avais pas mal de lecteurs aussi bien grands que petits avec de très bonnes critiques. Cela me motivait un peu pour continuer à écrire. Mais, en ce moment je ne sais plus que trop penser.

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Mes proches aussi m’encouragent. Pour eux, les maisons d’éditions n’ont pas envie de perdre leur temps avec une illustre inconnue. Ils me font sourire, car ils vont jusqu’à dire que notre pays par rapport à d’autres pays européens, ne prend plus de risque et se laisse vivre depuis des années et des années sur une certaine notoriété qui commence terriblement à s’user. Dont la créativité ! Les français attendent que les pays voisins innovent et ensuite, ils suivent comme des petits toutous.

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Ah ! Mes proches m’aiment beaucoup ! Et moi je les adore, car j’avoue que leur argument me fait du bien et je veux y croire. Donc, pour conclure, j’ai décidé et je continue à écrire.

Mapie

 

vendredi, 23 janvier 2009

AMERTUME ET LA COMPTINE DU WEEK-END (suite)

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Me voilà dans mon salon. Je suis installée confortablement dans un fauteuil avec mon ordinateur sur les jambes. Pour moi, c’est le meilleur instant de la journée. C’est moment d’écriture ! Souvent, je ne sais pas ce que je vais raconter. J’attends que l’inspiration me vienne. Le plus difficile c’est de trouver le sujet à traiter. Pour l’instant, je regarde de temps en temps la télévision. Mon époux a choisi une chaîne où l’on transmet un téléfilm qui parle du monstre du LOCKNESS, film à sensation et à suspens. Rien de bien réelle ! Mais, je ne suis pas là, pour raconter ce que je regarde.

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Aujourd’hui, j’ai eu un commentaire sur une courte comptine, que j’ai écrit pour les enfants. Un commentaire méchant et même pas constructif. Me disant, que les enfants n’avaient pas besoin d’histoire, et que de toute façon, ma comptine était nulle. Ce commentaire était stérile. J’aurais aimé avoir une vraie critique. Une critique qui me parle de mon style, de la composition de mes récits, et même des sujets qui composent mes histoires. Je suis tout ouïe, si cela peut m’aider à mieux écrire et raconter. Mais ce genre de commentaire est vraiment mesquin. Malgré cela, lorsqu’on s’expose en ayant un blog, il faut s’attendre à avoir ce genre de commentaire. Donc, je voulais faire, juste une mise au point en répondant à la personne qui m’a envoyé ce petit commentaire. Maintenant, passons à autre chose.

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Je suis sans doute amère, oui ! En ce moment, ma rancune est bien présente. Est-ce de la sensibilité ou de la sensiblerie ? Aujourd’hui, je ne pourrais pas répondre à cette question. Il me faut encore un peu de temps. Encore un peu de temps pour comprendre ce qui me pousse à écrire, à aimer écrire ?!!!!!

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Je vais m’arrêter là et penser à mes petits lecteurs pour la suite de la comptine du week-end. Quant aux parents, je leur dis à plus tard. Peut-être demain….

Mapie

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LES COMPTINES DE MAPIE - Père DODO et RIRI : Chapitres II et III

 

 

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CHAPITRE II

Je respire profondément. Comme je suis bien !... Mes paupières peuvent se fermer tranquillement. D'ailleurs, elles sont lourdes, très lourdes. Je ne pense plus à rien.

De nouveau, une brise vient me caresser mon visage. Mes yeux ne s'ouvrent plus. Je suis trop fatiguée. Mais une voix me susurre :« Bonsoir Mapie ! » . Je m'entends répondre sans soulever les paupières « Bonsoir »

- Tu n'as pas envie de savoir à qui tu parles ?

- Si, mais je ne peux pas ouvrir mes yeux. Trop, trop fatiguée. Dis-je en articulant à peine.

Soudain, un claquement de doigts raisonne au dessus de ma tête. Là, brusquement, mes paupières se soulèvent avec facilité. Surprise, je me redresse. Devant moi se tient une silhouette. Elle s'approche de moi, puis s'assoit sur mon lit.

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Maintenant, je découvre un homme d'un âge certain, tout vêtu de blanc. Il porte un long manteau avec une capuche et une grande écharpe. En fait, il ressemble un peu au Père Noël. Mais, au lieu d'avoir une longue barbe, il porte une élégante moustache, aussi blanche que son bel habit. Derrière de petites lunettes toutes rondes, se cachent des yeux clairs. Le regard est doux.

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Tout à coup, je m'aperçois qu'il a sur son épaule une petite souris. Elle est drôle ! Elle est assise sur son postérieur. Ses pattes de devant sont croisées sur son minuscule poitrail. De même, ses pattes de derrières sont tout aussi croisées, d'une manière élégante. Cette petite souris me semble coquette !

Je me frotte longuement les yeux. Puis, je regarde autour de moi. Je ne vois plus le lit de ma sœur. Je n'aperçois plus les murs de ma chambre. Seule, la fenêtre est restée là, comme suspendue dans les airs. Il y a juste stationné devant, un superbe nuage.

- Non tu ne rêves pas ! Par contre, tu es réellement au « Pays des Rêves ». Surtout, ne sois pas effrayée. Je me présente, je suis le marchand de sable.

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En attendant cela, je sursaute toute de même. «j'ai été prise sur le fait ! » Suis-je entrain de penser. Le marchand de sable a découvert mon manège. Me cacher sous les draps, cela n'a pas marché. Et, dire que j'ai sué pendant des heures ! Je baisse la tête. Je suis honteuse. Le marchand de sable continue :

- Tu peux me regarder. Je sais que ta maman, tous les soirs, te parle de moi. Mais contrairement à ce que tu penses, je ne suis pas là pour te punir. Je ne lance pas de sable dans les yeux des enfants. Quelle personne pourrait faire cela ? J'ai beaucoup de peine que l'on puisse croire que je suis capable d'agir ainsi.

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Maintenant, j'ose regarder le marchand de sable. Il a un sourire triste. La petite souris est toujours sur son épaule. Elle fait mine de tousser.

- Oh ! Je manque à tous mes devoirs. Continue le marchand de sable. « Je te présente la petite souris « Riri » . Elle m'accompagne tout le temps. Tu sais elle.... »

- Eh, oh ! Interrompt Riri. « Je peux parler moi aussi. Oui, je suis Riri, la petite souris. Père Dodo et moi, on ne se quitte jamais. Oui, c'est comme cela que j'appelle mon ami le marchand de sable. Je suis donc la petite souris qui cache une pièce sous l'oreiller des enfants, lorsqu'ils perdent leurs dents. Je suis déjà venue te voir »

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Riri est vraiment surprenante. Elle se comporte comme une petite bonne-femme, avec des manières de petite bonne-femme. Elle passe ses mains pour lisser sa jolie robe de poils blancs, s'arrange les oreilles. C'est vraiment une souris très coquette. Cela m'amuse ! Quant au marchand de sable, appelons le donc Père Dodo, comme Riri. Moi aussi, je préfère ce surnom. Vous avez compris, maintenant, d'où vient ce nom de baptême ?!...

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Père Dodo est toujours assis au bord de mon lit. D'une main, il caresse son élégante moustache. Puis, une fois que Riri a fini de parler, il me regarde et me dit :

- Si tu veux, je t'invite à venir, avec nous, faire un tour sur mon nuage.

Cette proposition, je l'avoue me tente plus que tout. Mais, papa et maman m'ont toujours appris à ne pas suivre des inconnus. Je ne peux pas désobéir. Pourtant, ce n'est pas l'envie qui me manque.

- Ne t'en fais pas, nous ne sommes pas des inconnus. Tes parents nous connaissent bien. Surtout ta maman, n'est ce pas ? Donc, ils ne diront rien. Conclue Riri.

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Je suis surprise, Riri a deviné ce que j'étais entrain de penser.

- Certes, Riri et moi, nous avons ce don, nous arrivons à lire dans les pensées des enfants. Continue Père Dodo.

Convaincue par Riri, je ne me fais pas prier. Père Dodo m'aide à me lever. Il me prend la main. Riri est toujours bien installée sur son épaule.

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Le nuage est toujours là, stationné devant la fenêtre de ma chambre. Plus rien ne me semble anormale. Je me laisse guider par Père Dodo et Riri. Nous montons sur le nuage. Père Dodo me tend une jolie couverture, très douce et toujours blanche.

- Couvre-toi ! Nous allons prendre les airs et dans le ciel, il fait toujours un peu frais, même en plein été.

- Merci ! Dis-je.


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CHAPITRE III


Nous nous installons sur ce beau et douillet nuage. J'ai l'impression d'être sur un gros morceau de coton, ou je m'enfonce confortablement. Le nuage prend de la hauteur. J'ai l'impression de rejoindre les étoiles, de pouvoir tendre la main et les toucher. Père Dodo et Riri sourient de mon émerveillement.

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La petite souris plongent ses pattes de devant, dans les profondeurs du nuage. Elle en sort une jolie bourse, qu'elle secoue. J'entends le son de pièces sonnantes et trébuchantes. Puis, elle me chuchote :

- Je vais commencer mon travail. Elle ouvre le petit sac et sort un papier roulé. Elle continue : « Tu vois, la dessus, j'ai tous les noms et prénoms des enfants qui ont perdu leurs dents ».

Riri me tend cette liste. C'est un épais rouleau de papier. Elle m'autorise à le dérouler. Ciel ! Que de noms inscrits.

- Mais, la nuit ne te suffira pas ! Dis-je.

- Ne t'en fais pas ! Bien au contraire, je vais avoir largement le temps. Cela fait tellement d'années que je fais ce merveilleux travail.

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Puis, je me tourne vers Père Dodo, qui est entrain de guider très adroitement son nuage. Il me regarde et me dit : « Je sais que tu attends que je te montre la manière dont je travaille. Alors regarde ! »

Comme Riri, il plonge une de ses mains dans le nuage. Il en sort une poignée de sable dans chaque main. Il tend ver moi son bras et ouvre des doigts. Des grains de sable scintillent.

- Regarde bien ! Dit-il. « Scrute bien et prends un grain dans ta main »

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Je suis scrupuleusement les instructions de Père Dodo. J'ai maintenant, au creux de ma main, un point étoilé qui brille. En fait, j'ai l'impression de tenir entre mes doigts une minuscule étoile.

- Tu vois ! Ce n'est pas du sable ordinaire. C'est un sable magique. Tu vas penser que j'insiste encore lourdement, mais je te demande de bien regarder, à nouveau, ce que tu as au creux de ta main.

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En effet, je ne comprends pas trop l'insistance de Père Dodo. J'ai bien remarqué que je tenais une petite étoile entre les doigts. Mais bon, de nouveau, comme me le demande Père Dodo, mes yeux se posent sur le minuscule astre. D'un seul coup, j'aperçois des images qui défilent comme un dessin animé. Je demande :

- Qu'est ce que c'est ?

- Tout simplement, des rêves qui font le bonheur de tous les enfants, de tous les petits dormeurs. Père Dodo soupire longuement et continue : « Tu vois, je ne suis pas là pour faire pleurer les yeux des enfants. Toi, qui a si peur de moi, lorsque tu n'arrives pas à trouver le sommeil et qui te caches sous les draps. Je veux t'expliquer que mon travail est de faire rêver les enfants. Lorsque, je jette une poignée de mon sable magique dans une chambre d'enfant, chaque petit grain étoilé éclate comme des bulles de champagne et envahit la pièce de merveilleux rêves. Regarde ! Je vais te montrer, comment cela fonctionne. Tu vas même m'aider. Tiens : prend une poignée de sable ».

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Je plonge ma main dans le nuage et je remplis celle-ci de matière scintillante. Père Dodo ralentit le nuage. Il le fait stagner au-dessus d'un groupe de maisonnettes. D'un geste majestueux, il lance son sable. Il me fait signe d'en faire autant. J'essaye de l'imiter. Je voudrais que mon lancé soit aussi élégant que celui de Père Dodo. Malheureusement, je le trouve un peu maladroit. Pourtant, Père Dodo me félicite. Sans doute veut-il me faire plaisir ?...

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Il fait descendre son nuage à la hauteur d'une fenêtre. Les volets sont fermés, pourtant je ne sais par quel phénomène, mais je peux apercevoir la chambre de deux petites filles. Sans doute, des sœurs, elles dorment profondément. Je vois la pluie d'étoiles, que nous avons lancée, Père Dodo et moi. Elle effleure les lits des petites filles. Les petits astres éclatent comme des bulles de savon, ou des bulles de champagne, comme dit Père Dodo. Je regarde les petites dormeuses, un sourire sur leurs petites lèvres se dessine. A ce moment là, je comprends que les rêves ont rempli leur sommeil.

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Père Dodo me regarde. Je crois qu'il attend de voir ce que je peux penser. Mais, non suis-je bête ? Père Dodo arrive à lire dans mes pensées. Nos regards se croisent, il sourit, puis me dit doucement :

- J'espère que tu n'auras plus peur de moi ?

Je m'exclame : « Oh ! Non, je n'aurais plus peur du tout »

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Les enfants, je vous donne rendez-vous vendredi prochain, pour la suite de cette aventure.

Mapie.

jeudi, 22 janvier 2009

Un jour de fin d'été.....

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Un parc, un banc et moi….

Me revoilà, sur mon banc ! Cette semaine doit être la plus chaude de l’été, parait-il ?! Il faut que j’en profite ! Ici, en Ile de Franc, je trouve que les arbres perdent leurs feuilles très tôt. Tiens ! Le carillon du clocher sonne les 14 heures. Il est encore bonne heure… Je n’entends pas les enfants.

Par contre les jardiniers de la ville sont là. Ils ne portent pas de salopette, ni de chapeau de paille. Je le regrette ! Mais, je dois dire qu’ils font bien leur travail, le parc de Montmorency est magnifique.

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Une jeune femme vient de s’assoir sur la pelouse, en face de moi. Petit débardeur, bermuda. La voilà, installée en plein soleil, elle y croit ferme, elle va bronzer.

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Je suis dérangée par un jardinier de la ville. Pantalon gris de travail, tricot blanc. Il joue de la tronçonneuse. Cela casse mon ambiance ! Où sont les beaux jardiniers d’antan ? Il est entrain de tronçonner un petit pin qui n’a pas su grandir correctement. Il faut dire qu’il est à côté de son frère, qui ne lui a pas laissé le choix. Ca y est ! Il vient de tomber sur le sol « pelousé ». Son tronc n’est pas très gros. Vraiment ce jardiner est sans pitié ! Maintenant, il s’acharne sur les branches. Pourquoi démembre-t-il se pauvre pin ? Il est si petit. Une camionnette de la ville vient d’arriver, avec sa remorque sur le dos. Et, hop ! Le petit pin est jeté à l’intérieur. Que va devenir ce végétal sans vie ?

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Mon imagination arrive à grand galop. Ma tête bourdonne… Je me dis qu’il sera peut-être, stocké dans un joli jardin d’une maison… Démembré, sans doute… Mais ses petites bûches brûleront tout l’hiver dans une superbe cheminée. Elles réchaufferont le cœur des enfants pendant la veillée de Noël. Le petit pin jouera la star, ce jour là… Il aura une belle vie après sa mort…

J’ai oublié le parc, j’ai oublié mon banc. J’ai plongé, pendant un court instant, dans le monde de mes comptines. Je refais surface !

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Au parc, c’est maintenant le cortège des personnes âgées. Elles m’émeuvent ! Il y a beaucoup de couples, certaines silhouettes sont voutées. Les vieux amoureux se tiennent la main, s’aidant mutuellement, comme pour alléger leur marche. Ils passent devant moi, on se salue timidement.

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La jeune femme est toujours présente, et toujours sur la pelouse. Je me demande comment elle fait pour ne pas avoir froid. Car maintenant le ciel est voilé. Les rayons de soleil se battent pour déchirer ce léger tissu brumeux. Ils y arrivent, tant bien que mal, mais leur chaleur est faible. L’air n’est vraiment pas chaud. Où, peut-être que c’est moi, qui devient frileuse, trop habituée au soleil du midi. Ah ! J’ai du penser trop fort ! La jeune femme vient de se déplacer pour se mettre sur un banc. Elle a jeté un chandail sur ses épaules.

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Le carillon du clocher sonne déjà 16 heures…. J’entends les cris des enfants et les rebonds de leurs ballons.

Je laisse mon parc, mon banc, je vais retrouver mon « ordi »….


Mapie

mercredi, 21 janvier 2009

MA REVOLUTION

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Cette nuit, je n’arrive pas à dormir. Comme beaucoup de nuits. Il faut dire, que je ne suis pas une grosse dormeuse. Lorsque, je reste les yeux ouverts, dans le sombre, je repasse ma vie de femme. Je ne suis jamais satisfaite ! D’habitude, je trouve toujours de bonnes excuses, pour ensuite, trouver que mon existence, n’est pas si mal. Mais, cette fois-ci, c’est plus grave ! Je sais, que cela fait des mois et des années, que je me voile la face. Je fais la politique de l’autruche. Mais, cela ne dure qu’un temps. Surtout lorsqu’on fini par sombrer dans la dépression.

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Depuis le dix sept décembre 2007, je suis arrêtée et en maladie de longue durée, pour une dépression. Je suis arrivée dans la région parisienne en juillet de la même année. Je pensais qu’en me rapprochant de mes enfants, ma vie serait plus facile. Car, depuis quelques temps, je sentais bien que je perdais pieds et qu’il fallait faire quelques choses pour ne pas couler. Partir… Rejoindre mes enfants était la bonne solution à mes yeux. Une fois à destination, je croyais que tout irait mieux. Pourtant, six mois après, je sombre. Plus rien, ne m’intéresse, je ne me sens concerné plus rien. J’ai du mal à me lever, dormir, dormir, dormir…. C’est ce que je veux faire.

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Aujourd’hui, je suis sortie de cette hibernation. Depuis plus de 6 mois, je vais voir une psychiatre. Jamais, je n’aurais pensé en arriver là. Mais c’est ainsi ! Je dois le reconnaître, à un moment de ma vie, je me suis perdue. Maintenant, il me faut un guide pour me retrouver. Et, ça marche ! Cela marche si bien, que parfois mes décisions me font peur. Je remets beaucoup de choses en question. Jusqu’à mon couple. Si nous devons rester ensemble, mon époux et moi, il faut que les règles changent. Je ne veux rien lui imposer, mais moi, je sais ce que je veux. Le mot séparation, ne me fait plus peur. Ainsi que le mot échec. Nos enfants sont grands, ils ont leur vie. Quant à moi, je veux la mienne. Est-ce de l’égoïsme ? Ou ai-je trop donné, ou plutôt trop accepté ?!!!! Je n’en sais rien !

Le fait est, que rien ne peut-être et ne sera comme avant.

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Cette nuit donc, ne trouvant pas le sommeil et avant d’écrire cette page de mon journal. J’ai écrit une longue missive à mon époux. J’ai voulu lui expliquer, d’une manière très sereine, comme je le suis en ce moment, qu’il fallait revoir notre vie commune. Je lui ai écrit des ultimatums. Ce n’est pas bien ! Je le sais, mais je n’y peux rien. La correspondance que je lui ai adressée est un cri du cœur. A lui de l’entendre ou de ne pas l’entendre ! Ensuite nous prendrons la ou les décisions qui s’imposent.

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Je sais une chose, c’est que tout est bien clair dans ma tête. Je suis bien ! Je sais ce que je veux. Je sais ce que je ne veux plus. A partir de là, je reprends mon destin en main.

Mapie.

mardi, 20 janvier 2009

OBAMA et le monde change....

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OBAMA, Président

 

Il faut bien, chers lecteurs que je fasse comme tout le monde et que je vous parle de ce nouveau président des Etats-Unis. C’est un jour a marqué d’une pierre blanche. Dans quelques heures, le monde va changer.

 

Il est vrai qu’en ce 20 janvier 2009,

Jour historique, jour nouveau, jour neuf.

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Cela aussi, il fallait bien que je l’écrive !.... Mais je ne l’écris pas pour rien. C’est un sentiment tout à fait sincère. Je ne vais pas parler politique, mais je vais parler humain. Je ne vais pas non plus refaire l’histoire américaine, tout le monde la connait plus ou moins. Je vais simplement aller à l’essentiel.

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A l’essentiel de mon âme et de mon cœur. Comme beaucoup de monde, je suis très heureuse que ce jour soit arrivé. Il donne l’espoir, beaucoup d’espoir. Cette phrase, ou du moins cette affirmation : « Oui, nous pouvons », les hommes et les femmes d’une grande nation ont pu…. Je souhaite que beaucoup d’autres pays suivent ce bel exemple. En effet, je ne voudrais que l’on attende des années pour faire comme les américains.

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Quoiqu’on en dise et tant pis pour les détracteurs des Etats-Unis, mais là encore, l’Oncle Tom nous donne une formidable leçon de vie. Cette nation est capable du prie comme du meilleur. Cette nation est simplement la nation du genre humain. Cela me réconcilie avec ce genre…

 

Mapie.

lundi, 19 janvier 2009

FAMILLE RECOMPOSEE

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La comptine de L’ACTU : « Familles recomposées, quel foutoir ! »

Pourquoi ai-je toujours un sentiment de culpabilité, lorsque je lis un article ou regarde un reportage concernant les divorces et les familles recomposées ? Chez les autres, tout se passe pour le mieux dans le meilleur des mondes. Les autres affichent des familles recomposées dont l’équilibre est le maître mot. Qu’avons-nous raté, mon époux et moi-même ? Car je peux vous dire que notre expérience de la famille recomposée a été un vrai fiasco.

Retournons environ 30 ans en arrière. J’épouse un homme de 12 ans mon ainé, j’en ai 23. Bien entendu, mon époux à un passé dont 3 enfants, avec deux femmes différentes. Je suis la troisième. Sa fille ainée et moi-même, n’avons que 10 ans de différence. Mes parents sont catastrophés. Leur fille épouse un divorcé avec des enfants, le drame ! La seule fois ou je leur tiens tête. Je reste 6 mois sans les voir.

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Du côté de la famille de mon époux, il y a la « BELLE-MERE », la « BELLE-MERE » dans toute sa splendeur et puis il y a les EX. Surtout, la première, qui reste la préférée de ma superbe « BELLE-MERE ». Il est vrai qu’elle élève les deux enfants de mon mari, et de cette première ex. Car cette dernière, est remariée également et il ne faut pas que son union soit troublée par son passé, donc ses deux enfants. Aujourd’hui étant, maman, je me dis chacun à ses priorités. Quant à la seconde dame, c’était une union libre, de cette union est née une fille.

Le jour de notre mariage, si vous aviez vu la tête de ma BELLE-MERE, elle assistait à un enterrement. En fait, c’est un peu ça ! Son fils, après son premier divorce et la séparation de sa seconde relation, est resté une douzaine d’années, célibataire. Un temps certain pour que sa tendre mère puisse espérer que rien ne viendra troubler SON équilibre. Mais voilà, c’était sans compter sur moi….

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Autant tous se passe bien avec la seconde dame, autant avec la première et ma BELLE-MERE c’est la guerre, les complots…. Et pour tout arranger le jour de mon mariage, cette première dame divorce de son second époux. Très vite ces braves femmes me font comprendre qu’il n’est pas question que joue un quelconque rôle sur l’éducation des deux ainés de mon époux. Quant à lui, il prend tout avec beaucoup de philosophie. Il a le beau rôle….

Lorsque je tombe enceinte de notre fils, que n’ai-je pas entendu, de la part de ma BELLE-MERE. Il ne fallait pas que je garde cet enfant. Mettez-vous à ma place, j’ai 23 ans passé, j’attends mon premier enfant. Mes parents sont heureux de la nouvelle, ils vont avoir un premier petit enfant. C’est seulement à la naissance de notre fille, 5 ans après, que ma BELLE-MERE comprend tout de même que son fils a fondé une autre famille.

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Je sais que je vais en choquer plus d’un en parlant ainsi. Mais, je suis bien obligée d’employer cette expression. Malgré nos multiples tentatives mon époux et moi-même pour que l’on devienne une superbe famille recomposée, on a échoué, grâce à ma superbe BELLE-MERE et sa première et dernière belle-fille.

Ce qui me chagrine dans cette histoire, c’est que les cinq enfants de mon époux, lorsqu’ils avaient la chance de se retrouver s’entendaient à merveille. Entre eux, ils n’étaient pas question de parler de demi-frère ou demi-sœur. Ils étaient simplement frère et sœur. Mais voilà, leurs relations fraternelles n’ont pas résisté au fiel des adultes. Pourtant, ils nous montraient le bon exemple à suivre….. Le monde marche à l’envers !

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Mon époux, ne pouvait assumer son rôle de père avec ses autres enfants, que lorsqu’il y avait des problèmes. Pourtant ce n’est pas faute d’avoir voulu tout casser, tout révolutionner. Mais les enfants étaient au milieu. Et puis, il y a LA BELLE-MERE et l’ex avec leur chantage affectif.

Aujourd’hui, mon époux ne voit plus ses enfants. Il avait placé à la tête de sa petite entreprise son fils ainé, en tant que gérant. Avec la plus grande confiance qu’un père peut donner à son fils. En Septembre 2004, ce dernier pour les 60 ans de son père, lui a dit « je ne veux plus travailler avec toi, je te donne 7000 euros pour racheter tes parts et je ne veux plus te voir dans cette société » Le fils de mon époux lui a dit cela, le jour ou son frère recevait son diplôme d’ingénieur. Est-ce une coïncidence ?

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Mon époux a mis 30 ans pour monter cette petite affaire familiale. Bien entendu, pour obtenir ce qu’il voulait son fils a du débourser un peu plus. Guerre des avocats entre père et fils. Surtout des cœurs brisés, une famille complètement DECOMPOSEE…. Et beaucoup, beaucoup, d’amertume….Merci BELLE-MAMAN !

Mapie

vendredi, 16 janvier 2009

La Comptine de l’Actu « Interlude » : Mon âme dans tous ses états devant la feuille blanche…

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Chers petits lecteurs et chers lecteurs,

 

Aujourd’hui, j’essaye d’écrire une nouvelle comptine. J’aligne les mots, les uns après les autres. Je n’arrive pas au bout de mes phrases. Je n’ai pas de suite dans les idées.

Oui ! Ce n’est pas le jour pour faire travailler mon imagination enfantine. C’est un jour sans… Je suis désolée, mes chers petits lecteurs, cela sera pour une autre fois.

Aujourd’hui, je suis égoïste, cela m’arrive assez souvent. Est-ce vraiment de l’égoïsme ?!... C’est un moment ou mon âme est en état de vouloir se reposer sur une feuille de papier.

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A cet instant, je suis assise sur un banc, sous un châtaigner, dans un superbe parc. J’entends des cris d’enfants qui jouent dans un espace jeux. Je ne les vois pas. Sur les bancs quelques peu parsemés autour des étendues de pelouse, se trouvent des personnes comme moi. Elles regardent autour d’elles, elles lisent, elles pensent….

Depuis, que je viens presque chaque jour, au même endroit, je rencontre les mêmes personnes. On ne se dit pas bonjour ! Juste un signe, un sourire… Comme si on s’attendait….

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J’aime ces moments. Ils sont privilégiés, car rares, à cause du temps. Je n’arrive pas à apprécier ce temps francilien. Cela va faire un an, que je suis installée en Ile de France. Faut-il que j’aime mes enfants pour être venue, ici, près d’eux ! Et laisser ma ville phocéenne…..

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Je suis très respective au temps, c’est sans doute pour cela que je n’arrive pas à écrire ma comptine, aujourd’hui. Il est déjà dix sept heures. J’entends le clocher qui carillonne sur les hauteurs de Montmorency. Déjà, le court instant de ciel bleu est interrompu par la venue de lourds nuages blancs et gris. Il faut que je rentre avant que de grosses gouttes de pluie s’écrasent sur ma feuille et diluent l’encre de mes mots…..

Voilà, chers petits et grands lecteurs, je voulais vous offrir cet interlude, entre deux comptines.

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Mais, nous sommes la veille du week-end et donc, les enfants, comme je vous l'ai promit voilà la comptine du week-end qui est à suivre pour plusieurs semaines. J'espère que cette petite histoire vous plaira.

 

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INTRODUCTION

D'autant que je m'en souvienne, depuis ma plus tendre enfance, j'ai toujours entendu parler du « Marchand de Sable » Aujourd'hui, j'ai décidé de l'appeler « Père Dodo ». A mon oreille, c'est un surnom qui sonne d'une manière plus douce, en même temps plus familière. Mais, je dois vous avouer que j'ai emprunté cette idée à une amie. Vous comprendrez au fil de mon histoire.

Aujourd'hui, aussi, je voudrais que l'on arrête d'inquiéter les enfants. C'est à dire vous, mes chers petits lecteurs, avec ces phrases qui semblent, sans conséquence, mais qui pourtant, lorsqu'on est petit, prennent parfois, une importance non négligeable, pour certains d'entre nous. « Il est l'heure d'aller te coucher car le marchant de sable va passer »ou encore « Va vite te coucher avant que le marchant de sable ne passe »

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Etant petite, pour moi, cela voulait dire : « Ferme vite tes yeux, sinon lorsque le marchand de sable passera et que tu ne dors pas, tu auras droit à une poignée de sable dans tes yeux. Et, ils vont te piquer terriblement » .

Oui, pour ma part, c'est comme cela, que je traduisais ce que les « grands » me racontaient. Et, bien entendu, je n'étais pas du tout rassurée. Je me souviens même que je remontais mes draps. Ensuite, je plongeais ma tête dessous. Ainsi, pensais-je « Le marchand de sable ne pourra pas s'apercevoir que je ne dors pas, et mes yeux seront protégés »

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Je restais donc là, un long moment, transpirant. Enfin, lorsque je sentais que mes yeux se fermaient tous seuls, alors j'osais sortir de ma cachette. Je ne craignais plus rien, puisque mes paupières devenaient trop lourdes à soulever.

Mais un jour, plutôt un soir, il m'est arrivé une chose extraordinaire. C'est donc cette histoire que je vais vous conter.

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CHAPITRE I

Un soir, après le souper et après une bonne toilette, maman répète à ma sœur Renée, à mon petit frère Christophe, et à moi-même, la sacrée phrase : « Les enfants, au lit ! Avant que le marchand de sable ne passe ».

Encore à ce jour, je n'ai jamais demandé à ma sœur, ainsi qu'à mon petit frère, si ces sacrés mots les avaient, une fois, inquiétés. Il faut dire que je suis l'ainée, donc il fallait montrer l'exemple. Je ne voulais surtout pas que l'on puisse s'apercevoir de mon inquiétude.

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Nous partions donc tous les trois, en file indienne, dans le couloir qui accédait à nos chambres. Je dormais avec ma sœur. Quant à mon petit frère, il avait sa propre chambre. Dans ces moments là, je ne l'enviais pas d'avoir sa chambre pour lui tout seul.

Une fois dans nos lits, j'essayais de tenir une discussion avec ma sœur, pour retarder le moment ou je devais me cacher sous les draps. Hélas ! Renée était une grosse dormeuse. Elle s'endormait dès que sa tête effleurait son oreiller.

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Donc un soir, après avoir entendu, la « sacro-sainte » Phrase de maman, toujours en file indienne, ma sœur, mon petit frère et moi-même, nous partions nous coucher.

Comme d'habitude, je me glisse en vitesse, sous les draps pour disparaitre totalement. Malheureusement, pour moi, nous étions en plein été. Malgré la fenêtre de la chambre ouverte, la chaleur était bien présente. Je transpirais, transpirais....

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De temps en temps, je fermais très fortement les yeux. Je sortais à peine ma tête à la hauteur de mon nez, pour respirer un bon coup. Puis, je replongeais sous mes draps. J'avais l'impression d'être un baigneur avec la fraicheur de l'eau en moins. Les seules gouttes, qui perlaient sur mon front, était ma sueur.

Cette nuit là, je n'avais vraiment pas de chance. Le sommeil ne venait pas. Je tournais, je virais dans mon lit. Un moment donné, je me suis dis « Tant pis, Sois courageuse ! Ouvre, une bonne fois pour toute, les yeux et attends le marchant de sable. Il te lancera quelques grains, tes yeux te piqueront, tu les fermeras, ensuite tu dormiras. Et après tu seras tranquille ». Je trouvais cette situation tellement intenable.

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D'un seul coup, la chaleur a dû me faire perdre la tête. Je me revois encore, pousser brusquement mes draps jusqu'à ma taille et écarquiller mes yeux de toutes mes forces, et puis attendre....

Je ne sais pas combien de temps, je suis restée comme cela, avec mes yeux grands ouverts. Lorsque, venu de nulle part, un rayon d'une lumière blanche intense, apparue. Il semblait viser mon lit, ou du moins me viser moi. Oui ! C'est exactement cela ! Il semblait me pointer du doigt. J'étais pétrifiée.

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Mon regard ne pouvait pas résister à cette luminosité éblouissante. Alors, je me suis tournée vers le lit de ma sœur. Je pensais que ce rayon si blanc, si puissant l'avait réveillé. Mais, non ! Elle dormait toujours.

J'essayais, à nouveau, de faire face à cet étrange faisceau. Quand, tout à coup, il disparu comme il était venu. En laissant, simplement, derrière lui, une douce trainée lumineuse. Une lumière tamisée restait là, juste au-dessus de mon lit.

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Cette douce lumière me réconfortait. Même, si je me disais que sa présence n'était pas normale, je n'étais plus inquiète. Sincèrement, je pensais que j'aurais dû continuer à l'être, mais je ne pouvais pas. Au contraire, je me sentais calme et apaisée. Ma peur s'était envolée. Pourtant, je n'étais pas au bout de mes surprises...

Une légère brise s'est mise à faire virevolter le rideau de ma chambre....

Je vous donne rendez-vous la semaine prochaine les enfants pour la suite et à demain pour mes bavardages.

Mapie.


 

jeudi, 15 janvier 2009

LA DAME

 

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La Comptine des maisons d’éditions.


Il était une fois, « une Dame » qui aimait écrire et cela depuis toute petite. Lorsqu’elle n’était encore qu’une fillette, elle tenait son journal, elle écrivait des poèmes. Encore, aujourd’hui, elle cache son journal au fond d’un tiroir, comme une adolescente. Cette dame aime de temps en temps le lire et voir son histoire à compte à rebours. Ensuite, elle continue à remplir de nouvelles pages.

Mais un jour, cette « Dame » décide d’écrire pour les enfants et de les emmener dans un monde de rêves. Aimant écrire depuis des années, de nombreuses idées se bousculent sur le papier. Il faut qu’elle les dompte. Elle y arrive.

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Ensuite, elle commence à taper aux portes des maisons d’éditions. Là, elle se heurte à son anonymat. Elle n’est pas connue dans le monde de l’écriture. Elle ne fait pas non plus partie du monde des « People ». Les éditeurs n’ont pas envie de s’investir et plus particulièrement pour des contes d’enfants.

Seules, les maisons à compte d’auteurs sont intéressées. C’est tout à fait normal, puisqu’elles demandent, à l’auteur une somme conséquente, pour la publication de son livre. Rien de très glorieux pour ce dernier ! Une belle arnaque aussi, mais dès le début vous savez au moins sur quelle piste vous vous engagez, si vous choisissez cette option.

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Cependant un jour, une maison d’éditions s’intéresse à « La Dame ». Elle lui envoie assez vite un contrat, un vrai. Quelle joie ! La dame réalise, enfin, son rêve. Elle échange des courriels avec sa maison d’éditions. Cette dernière, lui envoie un canevas pour la mise en forme de son manuscrit. Travail, pas évident du tout. La présentation se termine tout de même. « La Dame » est très fière d’être devenue auteur. Il faut dire que l’éditeur, commence toujours ses courriels par « Cher(e) auteur ». Il sait flatter son égo !

Quelques temps après, sur le site de l’éditeur, le livre de la dame est en vente. Le livre est présenté avec une superbe couverture illustrée. Illustration, que l’auteur a lui-même trouvé. Ravie, « La Dame » demande à recevoir son œuvre. Dans un premier temps, la maison d’éditions lui expédie une facture ou il est précisé que le livre ne sera envoyé, que lorsque l’éditeur aura reçu le paiement. La dame trouve la formule un peu cavalière. Mais bon ! Elle est très impatiente et chasse rapidement ce ressentiment.

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Un matin, le livre arrive. Les mains de « La Dame » tremblent en ouvrant l’enveloppe. Mais, rapidement son excitation cesse, lorsqu’elle aperçoit son livre, son œuvre… Rien à voir avec ce qu’elle a vu sur le site de l’éditeur. Sur la couverture, il n’y a que le titre et le nom de l’auteur. Où est donc passée l’illustration ? La dame feuillette le livre, aucun dessin, aucun chapitre. Où est passé le travail de mise en forme du manuscrit ? Ce dernier était plus présentable que le livre lui-même. Un vrai désastre ! Et quelle désillusion pour « La Dame ». Sans oublier, le prix d’achat de ce bouquin ….. Aucun enfant, aucun parent ne peut être influencé à choisir ce livre.

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« La Dame » a beaucoup de peine. La maison d’éditions a bâclé son travail. Elle fait part de son désarroi à son éditeur. Elle explique que ce livre n’a rien d’un livre pour enfants, seul un auteur d’un roman peut être, à la rigueur, satisfait et encore….. L’éditeur ne se démonte pas et parle de promotion du livre, pour remonter le moral de « La Dame ». Dédicaces dans de grandes librairies, de grandes galeries marchandes. « L’auteur n’a plus confiance » et la suite lui donnera raison. Tous ces beaux rendez-vous vont être annulés. Plus de grandes librairies, de galeries marchandes. Maintenant, la maison d’éditions parle de bibliothèques dans des endroits perdus. Puis encore annulation… Pour terminer l’éditeur demande à la dame de trouver des écoles maternelles près de chez elle et de connaitre approximativement le nombre de livres qui pourraient être vendus.

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« La Dame » perd patience, elle envoie à son éditeur, un simple courriel, en lui disant qu’elle rompt leur contrat, qu’il n’est qu’un « rigolo » et qu’il n’a aucun scrupule à se dire éditeur. Comme par hasard, le contrat est rompu sans aucune contestation de la part de la maison d’éditions.

Aujourd’hui « La Dame », après cette déception, continue tout de même à écrire

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Je suppose les enfants, que vous avez deviné, qui est « La Dame ». Sachez, que je suis ravie de vous faire partager mes histoires. Si il ya une morale à tirer de cette comptine les enfants, c’est que malgré les obstacles, il faut toujours croire en ses rêves. Et puis, attention, mon livre n’a été tiré qu’en 5 exemplaires, peut-être que dans quelques années ou quelques siècles, ils se vendront comme des œuvres de peintres……

 

Mapie.

mercredi, 14 janvier 2009

INTERLUDE

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Petit intermède


Il y a des matins comme cela, ou je sens qu’une journée sous la couette s’annonce pour moi. Ou, je n’ai pas l’énergie pour me lever. De toute façon, je n’ai aucune obligation. Je veux profiter pleinement de ce moment, il est si rare….. J’ai l’impression, aujourd’hui que j’ai le pouvoir d’arrêter le temps.

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Comme je suis bien dans mon lit ! Je remonte ma couette. Mon petit appartement se trouve au rez-de-chaussée ainsi les bruits sont très présents, même les volets fermés.

J’entends le vent qui entraine les pauvres feuilles sur le sol. Elles semblent s’écorchées sur le bitume. L’orage gronde, il se rapproche…. Ah ! Non, c’est tout simplement les réacteurs d’un avion qui déchirent le silence du ciel. Je souris…. Les réacteurs d’un avion… Beaucoup moins poétique qu’un orage…. Surtout, que je suis entrain de penser qu’il faut que je grave ce moment par des mots.

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Pour l’instant pas question de bouger ! Je ne sais pas, si vous êtes comme moi, mais dans ces moments là, je suis pleine de bonnes intentions, un peu comme un début de nouvel an. Lorsque je vais me lever, je suis presque prête à changer de vie. J’ai tellement de choses à accomplir. Une fois debout, mes intentions sont moins dynamiques.

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Je m’étire, je me prélasse….. Je prends conscience de mon corps. Je le trouve raide et lourd, sans doute trop au repos ?!.... Je comprends qu’un de mes philosophes préférés « Montaigne » aimait à se faire réveiller pendant son sommeil pour mieux apprécier ce moment au lit. Je l’approuve ! Prendre conscience du bien être nocturne…. Quoi de meilleur ?!....

Qui va me juger ? Vous ! Mes lecteurs ?..... Qui d’entre vous n’a pas gouté à cette flemme ?!.... Parfois constructive… Avant de me lever, il faut bien que je me déculpabilise comme je peux…. Bien que…


Mapie

LA DISCORE

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Mesdames, mon article s’adresse particulièrement à vous. Messieurs, je vous prie de bien vouloir me pardonner. Il y a des moments, des instants ou pour ma part, j’ai besoin d’être seule et mon époux me dérange. Surtout dans mes moments d’écriture. Mais, pas seulement….

Je veux que cet article s’adresse aux femmes, mais en réfléchissant bien, je pense que cette note vous est aussi dédiée. Oui ! Car je pense aussi, que cet écrit concerne simplement les hommes et les femmes qui n’ont pas peur de la solitude et qui même parfois la recherche. Je vais donc encore vous parler de moi. De toute façon, je ne vous laisse pas le choix, vous êtes entrain de lire mon blog, mon journal.

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J’ai besoin de mes moments à moi. Des moments ou même la présence de mon époux me contrarie. Pourtant, lorsqu’il est là, il respecte ma tranquillité. Je crois que l’on peut appeler ces moments, les moments d’un ou d’une égoïste. Aujourd’hui, je vais profiter de ce moment d’égoïsme pour vous parler d’une situation que vous avez sans doute connue et qui est vraiment très désagréable pour des parents.

Hier, par téléphones interposés, j’ai assisté à une querelle entre mes enfants. Ils ont 28 ans et 23 ans. Je n’aime pas du tout cela ! Surtout, lorsque tous les deux me prennent comme arbitre et attendent que je leur donne raison à l’un comme à l’autre. Tous les deux ont maintenant leur propre vie et chacun critique la façon de vivre de l’autre. Je vous assure, que cela me chagrine beaucoup.

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Pour moi, bien entendu, ni l’un et l’autre on raison ! Chacun a choisi la vie qu’il voulait vivre. Mon époux et moi, nous les avons toujours laisser s’épanouir comme des plantes, en mettant de temps en temps un tuteur, pour que ces belles plantes, continuent à pousser correctement. Nous les avons écouté, nous les avons guidé en donnant nos avis et ensuite à eux d’en tirer les conclusions qu’ils voulaient. Tout cela, pour aujourd’hui les voir intolérants l’un envers l’autre.

Je dois dire, malheureusement, que lorsqu’il y a querelle entre le frère et la sœur, bien souvent il y a des personnes extérieures proches de l’un et de l’autre qui viennent mettre leur grain de sel. Bien entendu, cela n’est jamais pour arranger les choses. Bien au contraire !

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Hier, je les ai écouté. Je n’ai pas ouvert la bouche. J’avais de la peine, tout simplement. Les seuls mots qui sortaient de ma bouche, de temps en temps, c’est de murmurer : «  c’est ta sœur », « c’est ton frère ». Maintenant, j’espère que le temps calmera leurs ardeurs. En général, cela se passe souvent comme cela. De toute façon, je sais bien que ce n’est ni la première, ni la dernière dispute, bien malheureusement.

Je vous donne rendez-vous demain.

Mapie

mardi, 13 janvier 2009

TRACAS FEMININS

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La ménopause

Depuis quelques mois, je connais les symptômes de cet état de fait. Je me suis amusée à écrire un pamphlet. J’ai prit le parti d’en rire. De toute façon, me plaindre ne servirait à rien. Je m’étonne de supporter cette période avec autant de facilité. Je ne prends pas de traitement, je laisse la nature faire son travail. La seule chose que je ne supporte pas s’est de voir ma silhouette s’élargir. Oh ! Cela me sert d’alibi, il est vrai, car je dois l’avouer, j’ai un bon coup de fourchette. J’ai beau me faire violence et comme beaucoup de femmes, je parle régime, je fais régime. Mais, au bout d’un certain temps, je recommence à bien manger.

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Bien entendu, en ce début d’année, je me suis promise de maigrir et de tenir bon pour le régime. Je vous dirai avec sincérité, si j’ai respecté mon intention. Il ne faut pas que je parle d’intention, mais plutôt de but. « Intention » mot qui manque de volonté.

Avant de vous laisser, je vais vous faire partager mon pamphlet.

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Deux mots me gonflent ! Pré-ménopause et ménopause.

 

Oui, les filles !

Mon corps devrait, normalement, faire une pause.

Pourtant, j’ai l’impression d’être une chambre à air.

Je gonfle, je dégonfle… Enfin, quoi, tout pour plaire.

Je ne vous parle même pas des bouffées de chaleur !

Sans oublier, le pourpre, comme couleur.

Je suis une vraie cocotte minute : vapeurs, sueurs.

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Oui, les filles !

Un petit pamphlet pour une étape de ma vie,

Et sourire sur mon corps sans répit.

Deux mots : pré-ménopause et ménopause,

Que j’aimerais faire rimer avec le mot « rose ».

Pas facile pour cet état de chose.

En ce moment, je suis un peu soupe au lait.

C’est un état de fait !

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Alors, je pourrais terminer ce pamphlet satirique

En disant, je suis comme la rose, qui s’y frotte, s’y pique !

 

A demain, Mapie

dimanche, 11 janvier 2009

FINI LE WEEK-END

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Le week-end est passé ! J’espère que votre fin de semaine s'est bien déroulée. Quant à moi, j’ai fait quelques courses au centre commercial le plus proche, j’ai flâné entre quelques rayons de magasins pour profiter des soldes. Sincèrement, je n’ai pas trouvé les prix très avantageux. J’attendrai la deuxième démarque. Sans doute, suis-je trop difficile par rapport aux autres années ? Mais n’oublions pas que nous sommes dans une période de crise, qui va durer assez longtemps.

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Je voulais faire quelques pâtisseries, mais je n’ai rien fait de tout cela. Il ne faut pas oublier que je suis au régime. J’ai peur en faisant la cuisine et surtout des douceurs de me laisser tenter. Bien que j’ai trouvé une solution. Lorsque, je veux profiter de mets que j’aime, je les déguste le matin au petit déjeuner. Cela peut être aussi bien du salé que du sucré. Je peux vous assurer que faire un repas assez conséquent le matin et faire attention le long de la journée, cela marche ! Mais bien entendu, il faut pouvoir aimer manger le matin. Au début, c est un peu dur, mais ensuite cela devient une façon de vivre.

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Je n’ai pas eu des nouvelles de mes deux enfants. Je ne leur ai pas téléphoné, non plus. Je boude un peu ! Il y a des jours comme cela ou plutôt des périodes. Pourtant j’accepte et je comprends qu’ils puissent avoir leur vie. Mais, je suis venue sur la région parisienne pour les voir plus souvent. Bref ! je les vois, mais aussi souvent que je le voudrais. Je crois que je suis une maman possessive, exclusive, me direz-vous ?! Je ne le pense pas, car autant j’ai besoin de vous parlez de tout cela, autant lorsque je verrai mes enfants, je ne leur dirai rien. Je profiterai simplement de leur présence.

Comme vous pouvez le constater, mon ton est un peu aigri et amère. J’espère que vous serez assez indulgents avec moi…. Je vous retrouve demain.

Mapie

samedi, 10 janvier 2009

LES CHOIX DE VIE

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Bon, je suis encore avec mes amis le divan et l’ordi. La soirée est bien avancée. Je n’ai pas sommeil ! Alors, je suis bien avec mes deux amis. Je peux ainsi rester seule avec eux et mon écriture. Il me semble qu’ils sont les seuls à me comprendre. Il est vrai que je peux leur raconter n’importe quoi, ils ne vont pas me contredire. Mes amis le divan et l’ordi ne peuvent que m’écouter. Ah ! Si tout le monde pouvait être comme eux.

Je vais donc vous parlez de tout et n’importe quoi. Je vais écrire en vous racontant tout ce qui me passe par la tête. Sincèrement pour l’instant, je ne sais pas quoi vous dire. Je n’ai pas ce soir assez d’imagination pour écrire une comptine.

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Et si je vous parlais de ma ville que j’adore. C’est Marseille ! Pourtant je l’ai quitté depuis maintenant presque 10 ans. Aussi, j’ai perdu pas mal de repères. Parfois, on fait des choix en pensant que c’est le mieux pour notre famille et soi. La vie est une succession de choix, ne jamais se tromper dans ses choix, rendrait la vie trop facile. Ne pas avoir de regrets, ne nous rendrait pas philosophe. Je devrais être un grand philosophe ! Aussi grands que mes préférés comme Montaigne, Voltaire.

Je ne sais pas si vous êtes comme moi, mais bien souvent je reviens sur mes choix de ma vie. Comme par exemple, le choix de quitter Marseille pour aller m’installer dans un petit village au sud de l’Ardèche et goûter à la vie rurale. Je pensais que la vie bucolique de mes grandes vacances me plairait pendant toute mon existence. Erreur !

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Ensuite pas facile de revenir en arrière. Surtout lorsqu’on travaille et que l’on est assujettie à une mutation. Mais il faut faire un nouveau choix. Retourner à Marseille ? Je suis une maman, mes enfants sont devenus grands et tous les deux sont sur la Capitale. Tous les deux m’influencent pour que je vienne les rejoindre. Je décide donc pour mon second choix de les suivre. Et voilà, aujourd’hui je suis dans la région parisienne depuis presque deux ans.

Qu’est ce que j’espérais ? Mes enfants sont devenus des adultes, ils n’ont plus besoin de leur maman comme lorsqu’ils étaient petits. De plus, ils travaillent. Ils ont tout simplement leur vie. J’aurais dû y penser ! Je ne les vois même pas tous les week-ends. Je ne leur en veux pas, ils sont prit par le tourbillon de la vie active. Quant à moi, un nouveau poste, de nouveaux collègues de bureau sympathiques, près de mes enfants… J’aime me rendre sur la capitale. Pourtant, je ne me sens pas à l’aise, je me sens déracinée, tout simplement. Ma ville me manque ! Oui, Marseille, ville phocéenne, ville de soleil me manque, la méditerranée me manque.

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Je ne suis pas née dans cette ville du midi de la France. Lorsque j’y suis arrivée, j’avais 8ans et j’y suis partie, j’en avais 45. Je sais très bien que si j’avais passé toutes ces années dans une autre ville, c’est certainement cette autre ville que je porterais dans mon cœur. Mais voilà c’est Marseille ! Et, j’adore cette ville.

Mes choix depuis quelques années n’ont pas été très judicieux. Pourtant, en prenant de l’âge, je pensais que je serais une personne réfléchie et que les choix de ma vie m’apporterait satisfaction. Mais bon ! Ce qui est fait, est fait… Maintenant, il faut simplement que je retourne dans la ville de mon enfance, de mon adolescence et d’adulte, c’est un choix et une certitude.

Mapie

vendredi, 09 janvier 2009

VEILLE DU WEEK-END

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Bonjour Parents

 

Vendredi 9 janvier, veille du week-end ! Aussi, je dépose sur mon blog une petite comptine que vous pourrez lire à vos tous petits. Les plus grands pourront la lire après avoir fait leurs devoirs.

Je ne sais pas comment s’annonce la fin de la semaine pour vous et quels sont vos projets ? Pour ma part, le temps n’étant pas au beau fixe avec la neige qui a prit son aise sur presque toute la France, je pense que mon envie sera de faire la cuisine et plus particulièrement des pâtisseries. Sans doute, que beaucoup d’entre vous, trouverons, peut-être cela ringard, mais c’est une des envies de Mapie, entre autre.

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Il est vrai, qu’en ce moment nous sommes dans la pleine période des soldes. Je suppose que beaucoup d’entre vous vont se rendre dans les magasins pour profiter des soldes. Il est certain qu’avant de me mettre devant les fourneaux, je m’y rendrais aussi. J’espère toujours dénicher l’affaire du siècle. Certes, je fais des affaires, mais bien souvent cela n’est pas toujours en cette période, que je fais les meilleures. Sans doute ne suis-je pas très organisée pour réussir mes achats ?! Je sais que certaines femmes ont une stratégie bien rodée pour réussir au mieux leurs soldes. Si vous êtes l’une d’entre elles et que vous vouliez partager votre expérience d’amazone de soldes, je suis toute ouïe.

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Mais nous sommes encore vendredi ! Nous faisons tous des projets pour le week-end et souvent rien de ce que l’on a décidé, ne se passe comme nous l’avions prévu. Une visite à l’improviste, un mal de tête, enfin bref un grain de sable qui enraille la machine de nos projets. Je vais m’arrêter, si non, vous allez me prendre pour un oiseau de mauvais augure. Je voulais simplement dire, que parfois il vaut mieux ne pas trop envisager nos week-ends et vivre ces deux jours au présent. Bon, je crois que j’ai assez parlé, je laisse la place à ma petite comptine pour nos enfants.

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La Comptine de Mapie : SNOU, le Petit flocon.

 

Il était une fois un petit flocon de neige qui s’appelait SNOU. SNOU est un petit flocon très indiscipliné au grand désespoir de son papa le gros nuage blanc, que vous voyez juste au dessus de votre tête, les enfants. Quant à sa maman « chute de neige », elle trouve toujours de bonnes excuses à son fiston.

SNOU aime bien virevolter et se laisser porter au gré du léger souffle de monsieur le vent. Il se pose sur les branches des arbres et puis repart pour tomber sur les toits des maisons. Ou bien encore, il aime se poser sur les voitures, pour faire des kilomètres. Il s’imagine ainsi faire un long voyage. Puis le soir, il retourne auprès de son papa et de sa maman. Il se ressource en faisant un bon repas et un gros dodo.

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Aujourd’hui, comme tous les autres jours, SNOU se laisse tomber sur la terre. Il arrive sur un toit de maison, puis se laisse glisser comme d’habitude au gré de monsieur le vent. Cette fois-ci, monsieur le vent le dépose sur un pompon d’un bonnet d’enfant. Aïe ! Ce n’est pas une bonne chose pour notre petit SNOU. Le pompon est très douillé et une certaine chaleur se dégage, le flocon transpire trop. SNOU est entrain de fondre ! Quel malheur !

- Au secours, au secours, crie-t-il

Monsieur le vent ne l’entend pas. Son papa le gros nuage blanc descend le plus bas possible et souffle pour dégager son fils qui est emprisonné dans les fibres de laine du pompon. Mais rien à faire. Maman « chute de neige » tombe plus violemment. Elle espère ainsi que les autres flocons pourront venir en aide à son fiston. Mais hélas ! SNOU reste toujours prisonnier au cœur du pompon. Maintenant le petit flocon est en nage, il a encore la force de hurler encore une fois « Au secours, au secours… »

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Tout à coup, le propriétaire du bonnet, qui est un petit garçon l’enlève et le secoue fortement et notre SNOU tombe sur le sol. Il est mal en point, il a perdu de sa vitalité. Son papa descend encore plus bas et envoie un souffle glacial. Sa maman redouble d’intensité. Au bout d’un moment, le petit flocon reprend de la force, il redevient une belle étoile givrée, et il est déjà prêt à se lancer à l’aventure. Mais cette fois-ci, son papa le gros nuage blanc arrête SNOU, et pose son fils sur son dos.

- Cela suffit pour aujourd’hui, tu en as assez fait. Tu as besoin de te reposer et demain ta maman et moi nous te surveillerons de très près. Il faut que tu sois plus calme et plus sérieux, la vie n’est pas un simple terrain de jeux.

- Ton père à raison, rétorque madame « chute de neige »

SNOU, très fatigué ne rechigne pas. Il s’endort très vite. Une journée ou le petit flocon, malgré le temps a eu très chaud.

 

FIN (mapie)

jeudi, 08 janvier 2009

PENSIVE

 

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Aujourd’hui, je suis à la maison, allongée sur le divan, mon « ordi » sur mes jambes et je tape. Le soleil pénètre dans la salle à manger, il fait froid à l’extérieur et moi je suis bien. Je suis bien pour écrire et m’évader.

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J’ai consulté mes mails, une maison d’éditions m’a demandé de leur envoyer mes manuscrits, par contre elle m’a averti qu’il faudrait que j’attends encore un certain moment avant d’avoir leur réponse. Ma foi, je ne suis plus à 4 ou 6 mois d’attente. Je suis patiente.

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Il faudra bien qu’un jour, je me décide à continuer à écrire ou à m’arrêter complètement. C’est pour cela chers lecteurs que je tiens mon blog et que j’espère que vous me donnerez votre avis. Les statistiques de mon blog sont mon baromètre. Il m’informe chaque jour le nombre de visiteurs qui viennent lire mes quelques lignes.

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J’avoue que le début de l’année commence bien et me donne de l’espoir pour continuer à faire ce que j’aime. Je souhaite que cela sera de mieux en mieux durant cette année. On verra bien…. Mais, je me donne toute cette année pour réaliser mon rêve.

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Je vous laisse chers parents, il faut maintenant que je travaille sur mes comptines pour nos tous petits.

Je vous dis à demain

Mapie.