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mercredi, 18 mars 2009

Les Comptines de Mapie : Le Petit Gnome SISSO - Chapitre III -

 

FLOWERS.jpgBonsoir, les enfants ! J'espère que vous avez passé un bon mercredi ?! J'espère aussi que vous êtes prêts à écouter ou à lire la suite de des aventures de SISSO ?

 

 

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CHAPITRE III


Ainsi SISSO suit le petit COQUELICOT, qui lui fait découvrir toute la belle clairière. Il rencontre toutes les fleurs sauvages qui poussent dans cet endroit assez merveilleux. Il fait la connaissance de la MARGUERITE, du BOUTON D'OR, de la JONQUILLE, et de la VIOLETTE. Ces deux dernières fleurs sont rares à trouver dans une prairie comme celle-ci. Seulement, les secrets de la nature ne s'expliquent pas.

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Le COQUELICOT raconte l'histoire du petit gnome et comment il est arrivé ici à ses amis. Il raconte qu'en parlant avec SISSO, une idée lui est venue. Cependant, il a besoin de l'accord de ses AMIES. Mais dans un premier temps, il présente donc, le petit gnome.

- Je vous présente SISSO, comme je vous l'ai expliqué, il a quitté le jardin ou il vivait. Les autres gnomes se moquaient de lui.

- Moi, je suis la MARGUERITE, tu vois je suis une fleur toute simple et comme le COQUELICOT, je n'ai pas un parfum terrible, mais je suis satisfaite ainsi. Nous sommes les fleurs des amoureux. Ils nous effeuillent pour savoir s'ils sont vraiment amoureux. Ensuite, il jette notre cœur dans la clairière. C'est notre destin ! Toi, tu as une bouille adorable, quoique tu penses, même si ton vernis est un peu écaillé. Dit la MARGUERITE.

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- Moi, je m'appelle BOUTON D'OR. Moi aussi mon parfum n'est pas terrible. Je pense même, que je ne sens pas bon du tout. J'ai un destin un peu parfois tragique, comme d'ailleurs ma copine la MARGUERITE. Parfois, les humains, comme les enfants, nous ramassent pour jouer à leur stupide jeu. Pour ma part, il me cueille, puis s'amuse à me placer sous leur menton pour savoir s'ils aiment le beurre. Tu parles d'une preuve efficace ! Ensuite, il me jette là, au milieu des herbes ou je sèche et meurs. Je suis moins compréhensif que mon amie la MARGUERITE. Il est certain que mon message est moins romantique.

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Le petit gnome écoute avec beaucoup d'attention la MARGUERITE et le BOUTON D'OR. Il s'aperçoit que dans la vie, chacun porte une croix, porte sa croix, avec une certaine philosophie. Mais il se sent bien, au milieu de ces fleurs qui acceptent plus ou moins leur avenir. Il pense : “En fait, on se ressemble, un peu” Puis vient au tour de la JONQUILLE et de la VIOLETTE de se présenter......


GNOMEDORMEUR.jpgMes petits lecteurs, notre ami SISSO vous attend demain pour la suite de son histoire. Je vous souhaite une douce nuit ainsi que SISSO. Mapie

 

mardi, 17 mars 2009

Les Comptines de Mapie : Le Petit Gnome SISSO - Chapitre II -

 

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CHAPITRE II


Le lendemain matin, c'est le soleil éblouissant qui réveille le petit gnome. Il est très courbaturé. Il s'étire et baille longuement. Puis, il regarde autour de lui. Le voilà au milieu d'une immense prairie. Les herbes et les fleurs le cachent, car elles le dépassent de quelques centimètres. Il pense : “Tant mieux, comme cela on ne pourra pas me retrouver et personne ne pourra se moquer de moi”. Tout à coup, il entend :

- Mais qu'est ce que tu fais là ? Demande un coquelicot d'un rouge vif et il continue : “Tu t'es certainement perdu. Ici, ce n'est pas un jardin pour un gnome. Tu te trouves dans une grande prairie un peu sauvage. Nous sommes, plusieurs fleurs, à vivre là.”

- Perdu, peut-être, même sans doute ! Je suis parti du jardin ou une vieille dame m'avait installé. Elle m'avait acheté dans une brocante et comme tu peux le constater, je suis bien abimé. Dans son jardin, il y avait d'autres gnomes, tous beaux, tous rutilants avec leur peinture vernie, tous propres. Ils étaient très fiers d'eux.

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Le petit gnome baisse la tête, le coquelicot le regarde, il partage sa peine. Mais il décide de ne pas le laisser sombrer dans la déprime et il dit :

- Regardes autour de toi, il y a de simples herbes, moi je ne suis qu'un coquelicot et je ne sens même pas bon. Il y a des fleurs mille fois plus belles que moi et pourtant mes amis et moi, nous sommes heureux de vivre, et surtout vivre en liberté. La seule chose que nous craignons, c'est d'être cueillis par un enfant. Nous n'aimerions pas terminer dans un vase. Du reste, aucune fleur ne veut terminer comme cela. A part, les fleurs apprivoisées et cultivées, c'est leur destin. Mais, dis-moi, je parle, je parle, on ne s'est même pas présentés Moi, c'est simple, je suis COQUELICOT et toi.

- Je m'appelle SISSO. Répond le gnome.

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Le COQUELICOT demande à SISSO de le suivre. Il lui explique que dans cette belle clairière, toutes les fleurs s'entendent bien et sont heureuses de vivre là. Elles ne se verraient pas dans un jardin. Pour elles, cela seraient comme vivre en prison. Le COQUELICOT explique, que toutes ces fleurs vivent au rythme de la nature et qu'elles s'entendent très bien avec leurs amis les insectes, qui sont là pour les aider à se reproduire.

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Le petit gnome trouve que ce coin est un paradis, il se sent bien ici. De plus, il est le seul gnome, personne ne peut l'ennuyer et lui dire qu'il est vilain. Tout en parlant avec le COQUELICOT, ce dernier lui dit qu'il va le présenter à ses autres amies les fleurs. Il ajoute qu'il a une idée pour que SISSO retrouve sa joie de vivre.

BRANCHEMOON.jpgMes petits lecteurs, on se retrouve demain. Douce nuit ! Mapie

samedi, 14 mars 2009

La Comptine de Mapie : BIBILI, la petite bouteille de lait (suite et fin)

ECRIRECLAVIER2.jpgLes enfants, milles excuses pour ce retard, mais gros bug c'est installé hier, sur le blog de Mapie.

 

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Rod devenu grand

Il revoit toute la journée de son mercredi, sa rencontre avec la petite bouteille de lait. Son après-midi avec ses camarades et même ce moment présent avec BIBILI, son récit et leur discussion.

Rod arrête de boire, ouvre lentement les paupières, puis le cœur battant, il s'exclame : « Ouf ! J'ai la tête qui tourne, tout est allé tellement vite ».

BIBILI sourit et répond : « Eh oui ! Bon, je finis mon histoire ».

 

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« Le petit garçon ayant accepté de prendre la petite bouteille de lait et de la boire, et cela tous les soirs pendant des années et des années ; il devient un superbe jeune homme fort et sportif. Il est même capitaine d'une très grande équipe de « Foot ». Ses amis s'étonnent de le voir avec sa petite bouteille de lait, mais ils le respectent, car ils savent que c'est en partie grâce à cette boisson qu'il est devenu ce jeune homme beau et fort, costaud et sain. C'est ainsi que se termine cette histoire... Ton histoire » fini BIBILI.

Rod sait ce qui lui reste à faire pour voir la fin de son histoire. Il n'attend même plus que BIBILI lui répète. Il s'exécute, il ferme les yeux et boit.

 

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A nouveau, il se regarde grandir au milieu de ses camarades, cette fois-ci son image de jeune homme lui paraît très sympathique. Il se voit jouer au foot, sport qu'il adore déjà. Il se voit dans les vestiaires du stade et il aperçoit BIBILI toujours présente, bien rangée dans son sac de sport. Elle lui lance un clin d'œil, il sourit.... Il ouvre les yeux, il est heureux.

- Bon, ce n'est pas tout; dit doucement BIBILI; Maintenant, pose moi sur la table de nuit, ensuite endors-toi vite et fais de beaux rêves, je veille sur toi.

Rod obéit à la petite bouteille de lait. Aussitôt dit, aussitôt fait, le garçonnet s'endort d'un sommeil profond.

 

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Le pacte avec maman


Le lendemain matin, comme tous les matins, la maman de Rod vient le réveiller en douceur. Elle l'embrasse sur le front, puis sur chaque joue.

- C'est l'heure mon grand. Murmure-t-elle à l'oreille.

Lorsqu'elle aperçoit la petite bouteille de lait sur la table de nuit.

- Oh ! S'exclame-t-elle, j'avais oublié que tu voulais boire du lait, hier soir.

Elle prend BIBILI dans sa main, la petite bouteille est légère.

- Mais tu as tout bu ? S'écrie-t-elle.

Rod, à demi-endormi répond :

- Bien sûr, je te l'avais promis. Seulement, maman je veux bien boire du lait, mais je veux le boire dans BIBILI.

- BIBILI ? Répète la maman de Rod;

- Oui, je l'ai appelé ainsi : moitié biberon, moitié bouteille de lait.

 

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Tout en disant cela, Rod essaye d'envoyer maladroitement un clin d'œil à la petite bouteille de lait qui le lui rend. La maman de Rod sourit, son fils a toujours eu beaucoup d'imagination.

- Ecoute, mon chéri, tout ce que tu veux à partir du moment où tu bois enfin du lait. Je suis la plus heureuse des mamans. Dit-elle. Elle sert fort son fils dans ses bras. « Quant à BIBILI, continue-t-elle, je vais prendre soin d'elle, je vais bien la laver, la remplir à nouveau de lait, ensuite la placer dans le réfrigérateur, et ce soir BIBILI t'attendra sur la table de nuit »

Le garçonnet est satisfait, il saute du lit et plein d'entrain se prépare pour l'école. Mais déjà, il pense à ce soir ou BIBILI et lui se retrouveront pour une nouvelle comptine.

 

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Ainsi, pendant des années Rod et BIBILI restent complices. Tous les soirs, BIBILI raconte de belles histoires qui se transforment en petits films dès que le garçonnet ferme les yeux et avale son lait.

Voilà donc, comment une vilaine petite bouteille de lait est devenue l'amie magique de plusieurs générations d'enfants.


FIN

LETTER1.jpgLes enfants, je vous donne rendez-vous lundi pour une nouvelle histoire. Je compte sur vous ! Mapie.

 

lundi, 23 février 2009

Hymne à ma mère

 

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Cher journal, cela fait quelques jours, que je n'ai pas prit la plume pour t'écrire. J'ai une bonne excuse ! Depuis de nombreux mois, maman suit avec un courage et un moral sans faille, un protocole assez long pour vaincre la maladie. Cette semaine, elle a subit une intervention chirurgicale. On lui a ôter un nodule au sein. Après analyse, le verdict tombe... « Non cancéreux ». Quelle joie ! Quelle soulagement !

Tu comprends maintenant, cher journal, pourquoi je n'avais pas ma tête à l'écriture.

 

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Ah !... Ma petite mère....

 

Aujourd'hui, elle est loin de moi. Je suis loin d'elle. Pourtant, il me semble qu'hier encore nous étions proches, si proches... Je me souviens des heures qu'elle prenait pour essayer de m'expliquer les « maths », lorsque j'étais collégienne. Je me souviens entendre le son de sa voix, comme une musique de fond, qui accompagnait mon imagination vagabonde. Car, il est vrai que très vite mon esprit prenait la tangente. Les mathématiques et moi, étions ennemis... Nous le sommes restés !

 

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Je me rappelle aussi, ma période de future mère. Maman allait être grand-mère pour la première fois. Ma grossesse était un peu pénible, mais supportable car très gâtée et surveillée. Une phrase raisonne encore dans ma tête. Je ne l'ai jamais oublié. D'ailleurs, j'ai bien l'intention de la transmettre à ma fille, comme on transmet un témoin durant une course d'équipe, équipe de femmes.... Ma fille a 23 ans. Voilà, donc la phrase de maman, qui se voulait avant tout, être un conseil.

« Ma fille, dans quelques temps tu seras mère. C'est le plus beau rôle pour une femme, c'est l'accomplissement de son épanouissement. Mais, que ce superbe rôle, ne prenne pas le dessus sur celui d'épouse. »

Je crois qu'il m'a été facile d'être mère et femme ou femme et mère, grâce à mon époux, qui a vécu pleinement sa paternité, autant que j'ai vécu ma maternité. Seulement, au fil des années et de temps en temps, j'ai parfois oublié le conseil de maman.

 

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Les relations entre mère et fille ne sont pas toujours au beau fixe. Il y a eu, une période ou je me suis éloignée de maman. Un peu d'incompréhension de chaque côté et beaucoup de fierté mal placée de ma part. Et puis, et puis,... Il fallait que je grandisse, tout simplement. A plus de quarante ans ! Il était temps !

 

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Aujourd'hui, je pense avoir grandit... Quoique ?!... Et, Maman est Maman... Je l'écris avec un grand « aime » à l'encre de mon coeur.

Mapie

lundi, 09 février 2009

Certains moments passés avec mon papa

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Mon papa

Le 8 février, le jour d’anniversaire de mon papa. 79 ans ! Papa est un très beau monsieur, d’un âge certain. Ce matin, je l’ai appelé. Il était content, bien entendu. J’ai senti dans sa voix de l’émotion, après lui avoir dit qu’il était le meilleur et le plus beau des papas. Les kilomètres nous séparent, papa à Marseille et moi dans la région de l’Ile de France. Je sais que ma sœur et mon frère seront auprès de lui, cet après midi.

Maman aura comme d’habitude préparé un bon repas pour tous les deux. Ils ont maintenant 53 ans de mariage. C’est magnifique ! C’est merveilleux ! Je regrette d’être loin d’eux, surtout dans ces moments heureux.

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Ah ! Mon petit papa ! Je me souviens lorsque j’étais petite. Il nous emmenait ma sœur et mon frère, mais surtout ma sœur, mon frère le benjamin était trop petit pour nous suivre. Il nous emmenait le samedi ou le dimanche dans les collines autour de la ville phocéenne. Nous partions sur les pas de mon auteur préféré, Marcel Pagnol. Nous grimpions comme le petit héros du « Château de ma mère » et «La gloire de mon père ». Une fois au sommet de ces merveilleuses collines, je pouvais admirer les villages de Allauch, la Treille, et plus au loin, Le Garlaban.

Souvent, le mistral me fouettait le visage, parfois même j'avais l'impression de boire la tasse, sauf que là j'avalais trop d'air et mes efforts en grimpant faisaient le reste. Je sentais mes joues rougir. Ah ! L'air de la Provence... Comme mon petit papa m'a fait aimer tout cela.

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Et je n'oublie pas la méditerranée ! Il a été mon maître nageur. Je n'avais que six années, lorsque j'ai commencé à faire de longues de distances dans l'eau, accompagnée de mon papa. La technique était simple, d'abord nous partions tous les deux, j'étais sur son dos. Ensuite, lorsque je me sentais courageuse, je posais une main sur son épaule et de l'autre je faisais les mouvements de la brasse, mes pieds suivait le mouvement. Enfin, lorsque la témérité me gagnait, ma main lâchait l'épaule de mon papa et comme une grande, je nageais à ses côtés. Je me sentais tellement en sécurité à ses côtés, rien ne pouvait m'arriver.

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Que de merveilleux souvenirs passés à côté de mon papa !

 

Mapie

jeudi, 05 février 2009

BIENTOT LA SAINT-VALENTIN

Un couple, une mise au point.


 

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Cette année mon couple va fêter ses 30 ans. Exactement, le 4 août, abolitions des privilèges !

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Il y a quelques temps de cela, je ne pensais pas, que je serais présente pour cet anniversaire. Je remettais pas mal de choses en question. Ma tête bouillonnait. Intérieurement, j’étais vraiment en colère. Une colère adressée, bien entendu, à mon époux. Il me semblait que l’histoire de notre couple tournait autour de lui. Je n’avais plus envie de faire des concessions car je pensais que lui n’en faisait pas ou n’en faisait pas assez….. Au bout de 30 ans de vie commune, il était temps que je me révolte.

 

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Oui ! Pendant une période, je me suis enfermée sur moi-même avec cette colère. Il n’était plus question que je fasse un quelconque effort. Et, j’attendais… J’attendais quoi ? Que mon mari remarque ma mauvaise humeur ? Elle était facile à deviner. Je suis même arrivée, a un point ou je ne voulais plus me mettre à table à ses côtés. Un blocage ! Un ras le bol ! Je me demande si cela arrive à tous les couples. Je sais bien qu’il y a des hauts et des bas. Mais pour moi, cette période de doute, de remise en question était bien plus grave, que de simples hauts et bas.

 

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Le plus terrible, c’est lorsque je campe sur ma position, je ne parle pas. Je n’ai pas envie de dialoguer. Pour moi, c’est certain, je suis en droit d’avoir mon âme de femme et d’épouse dans cette état. Est-ce que parce que je n’ai plus rien à dire ? Avons-nous plus rien à nous dire parce que nos deux enfants ont quitté la maison ? Situation souvent classique et bien triste….

 

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Et puis, il y a les amis, la famille…. Il m’arrive de penser que c’est mieux chez les autres. Que les couples fonctionnent mieux. Mais, il suffit de recevoir pendant quelques jours ses amis, la famille. Et, là déclic ! Tout devient clair ! Je me souviens avec une infinie tendresse, pourquoi mon choix c’est porté sur cet homme qui partage ma vie depuis 30 ans. Sa force morale autant que physique. Son grand cœur, sa générosité. Ses défauts, la manie de la télécommande devant la télévision. Me laisser répondre au téléphone lorsque ce dernier sonne. Et, bien d’autres encore…. Ah ! J’oubliais, un peu macho, il est vrai.

 

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On peut trouver superficiel de recevoir d’autres couples, pour comprendre qu’enfin compte le mien n’est pas si mal que cela. Mais en y réfléchissant, je crois simplement, que c’est une histoire de circonstance. Ces couples étaient présents à un moment donné de notre vie, de ma vie surtout. Alors, je me suis souvenue, que notre duo sur la scène de la vie est un succès qui dure parce que tout simplement, nous nous aimons, et surtout pourquoi nous nous aimons…

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Je suis persuadée que le doute est nécessaire pour la continuité de l’amour, d’un amour.

Mapie.

 

 

vendredi, 23 janvier 2009

AMERTUME ET LA COMPTINE DU WEEK-END (suite)

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Me voilà dans mon salon. Je suis installée confortablement dans un fauteuil avec mon ordinateur sur les jambes. Pour moi, c’est le meilleur instant de la journée. C’est moment d’écriture ! Souvent, je ne sais pas ce que je vais raconter. J’attends que l’inspiration me vienne. Le plus difficile c’est de trouver le sujet à traiter. Pour l’instant, je regarde de temps en temps la télévision. Mon époux a choisi une chaîne où l’on transmet un téléfilm qui parle du monstre du LOCKNESS, film à sensation et à suspens. Rien de bien réelle ! Mais, je ne suis pas là, pour raconter ce que je regarde.

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Aujourd’hui, j’ai eu un commentaire sur une courte comptine, que j’ai écrit pour les enfants. Un commentaire méchant et même pas constructif. Me disant, que les enfants n’avaient pas besoin d’histoire, et que de toute façon, ma comptine était nulle. Ce commentaire était stérile. J’aurais aimé avoir une vraie critique. Une critique qui me parle de mon style, de la composition de mes récits, et même des sujets qui composent mes histoires. Je suis tout ouïe, si cela peut m’aider à mieux écrire et raconter. Mais ce genre de commentaire est vraiment mesquin. Malgré cela, lorsqu’on s’expose en ayant un blog, il faut s’attendre à avoir ce genre de commentaire. Donc, je voulais faire, juste une mise au point en répondant à la personne qui m’a envoyé ce petit commentaire. Maintenant, passons à autre chose.

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Je suis sans doute amère, oui ! En ce moment, ma rancune est bien présente. Est-ce de la sensibilité ou de la sensiblerie ? Aujourd’hui, je ne pourrais pas répondre à cette question. Il me faut encore un peu de temps. Encore un peu de temps pour comprendre ce qui me pousse à écrire, à aimer écrire ?!!!!!

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Je vais m’arrêter là et penser à mes petits lecteurs pour la suite de la comptine du week-end. Quant aux parents, je leur dis à plus tard. Peut-être demain….

Mapie

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LES COMPTINES DE MAPIE - Père DODO et RIRI : Chapitres II et III

 

 

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CHAPITRE II

Je respire profondément. Comme je suis bien !... Mes paupières peuvent se fermer tranquillement. D'ailleurs, elles sont lourdes, très lourdes. Je ne pense plus à rien.

De nouveau, une brise vient me caresser mon visage. Mes yeux ne s'ouvrent plus. Je suis trop fatiguée. Mais une voix me susurre :« Bonsoir Mapie ! » . Je m'entends répondre sans soulever les paupières « Bonsoir »

- Tu n'as pas envie de savoir à qui tu parles ?

- Si, mais je ne peux pas ouvrir mes yeux. Trop, trop fatiguée. Dis-je en articulant à peine.

Soudain, un claquement de doigts raisonne au dessus de ma tête. Là, brusquement, mes paupières se soulèvent avec facilité. Surprise, je me redresse. Devant moi se tient une silhouette. Elle s'approche de moi, puis s'assoit sur mon lit.

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Maintenant, je découvre un homme d'un âge certain, tout vêtu de blanc. Il porte un long manteau avec une capuche et une grande écharpe. En fait, il ressemble un peu au Père Noël. Mais, au lieu d'avoir une longue barbe, il porte une élégante moustache, aussi blanche que son bel habit. Derrière de petites lunettes toutes rondes, se cachent des yeux clairs. Le regard est doux.

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Tout à coup, je m'aperçois qu'il a sur son épaule une petite souris. Elle est drôle ! Elle est assise sur son postérieur. Ses pattes de devant sont croisées sur son minuscule poitrail. De même, ses pattes de derrières sont tout aussi croisées, d'une manière élégante. Cette petite souris me semble coquette !

Je me frotte longuement les yeux. Puis, je regarde autour de moi. Je ne vois plus le lit de ma sœur. Je n'aperçois plus les murs de ma chambre. Seule, la fenêtre est restée là, comme suspendue dans les airs. Il y a juste stationné devant, un superbe nuage.

- Non tu ne rêves pas ! Par contre, tu es réellement au « Pays des Rêves ». Surtout, ne sois pas effrayée. Je me présente, je suis le marchand de sable.

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En attendant cela, je sursaute toute de même. «j'ai été prise sur le fait ! » Suis-je entrain de penser. Le marchand de sable a découvert mon manège. Me cacher sous les draps, cela n'a pas marché. Et, dire que j'ai sué pendant des heures ! Je baisse la tête. Je suis honteuse. Le marchand de sable continue :

- Tu peux me regarder. Je sais que ta maman, tous les soirs, te parle de moi. Mais contrairement à ce que tu penses, je ne suis pas là pour te punir. Je ne lance pas de sable dans les yeux des enfants. Quelle personne pourrait faire cela ? J'ai beaucoup de peine que l'on puisse croire que je suis capable d'agir ainsi.

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Maintenant, j'ose regarder le marchand de sable. Il a un sourire triste. La petite souris est toujours sur son épaule. Elle fait mine de tousser.

- Oh ! Je manque à tous mes devoirs. Continue le marchand de sable. « Je te présente la petite souris « Riri » . Elle m'accompagne tout le temps. Tu sais elle.... »

- Eh, oh ! Interrompt Riri. « Je peux parler moi aussi. Oui, je suis Riri, la petite souris. Père Dodo et moi, on ne se quitte jamais. Oui, c'est comme cela que j'appelle mon ami le marchand de sable. Je suis donc la petite souris qui cache une pièce sous l'oreiller des enfants, lorsqu'ils perdent leurs dents. Je suis déjà venue te voir »

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Riri est vraiment surprenante. Elle se comporte comme une petite bonne-femme, avec des manières de petite bonne-femme. Elle passe ses mains pour lisser sa jolie robe de poils blancs, s'arrange les oreilles. C'est vraiment une souris très coquette. Cela m'amuse ! Quant au marchand de sable, appelons le donc Père Dodo, comme Riri. Moi aussi, je préfère ce surnom. Vous avez compris, maintenant, d'où vient ce nom de baptême ?!...

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Père Dodo est toujours assis au bord de mon lit. D'une main, il caresse son élégante moustache. Puis, une fois que Riri a fini de parler, il me regarde et me dit :

- Si tu veux, je t'invite à venir, avec nous, faire un tour sur mon nuage.

Cette proposition, je l'avoue me tente plus que tout. Mais, papa et maman m'ont toujours appris à ne pas suivre des inconnus. Je ne peux pas désobéir. Pourtant, ce n'est pas l'envie qui me manque.

- Ne t'en fais pas, nous ne sommes pas des inconnus. Tes parents nous connaissent bien. Surtout ta maman, n'est ce pas ? Donc, ils ne diront rien. Conclue Riri.

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Je suis surprise, Riri a deviné ce que j'étais entrain de penser.

- Certes, Riri et moi, nous avons ce don, nous arrivons à lire dans les pensées des enfants. Continue Père Dodo.

Convaincue par Riri, je ne me fais pas prier. Père Dodo m'aide à me lever. Il me prend la main. Riri est toujours bien installée sur son épaule.

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Le nuage est toujours là, stationné devant la fenêtre de ma chambre. Plus rien ne me semble anormale. Je me laisse guider par Père Dodo et Riri. Nous montons sur le nuage. Père Dodo me tend une jolie couverture, très douce et toujours blanche.

- Couvre-toi ! Nous allons prendre les airs et dans le ciel, il fait toujours un peu frais, même en plein été.

- Merci ! Dis-je.


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CHAPITRE III


Nous nous installons sur ce beau et douillet nuage. J'ai l'impression d'être sur un gros morceau de coton, ou je m'enfonce confortablement. Le nuage prend de la hauteur. J'ai l'impression de rejoindre les étoiles, de pouvoir tendre la main et les toucher. Père Dodo et Riri sourient de mon émerveillement.

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La petite souris plongent ses pattes de devant, dans les profondeurs du nuage. Elle en sort une jolie bourse, qu'elle secoue. J'entends le son de pièces sonnantes et trébuchantes. Puis, elle me chuchote :

- Je vais commencer mon travail. Elle ouvre le petit sac et sort un papier roulé. Elle continue : « Tu vois, la dessus, j'ai tous les noms et prénoms des enfants qui ont perdu leurs dents ».

Riri me tend cette liste. C'est un épais rouleau de papier. Elle m'autorise à le dérouler. Ciel ! Que de noms inscrits.

- Mais, la nuit ne te suffira pas ! Dis-je.

- Ne t'en fais pas ! Bien au contraire, je vais avoir largement le temps. Cela fait tellement d'années que je fais ce merveilleux travail.

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Puis, je me tourne vers Père Dodo, qui est entrain de guider très adroitement son nuage. Il me regarde et me dit : « Je sais que tu attends que je te montre la manière dont je travaille. Alors regarde ! »

Comme Riri, il plonge une de ses mains dans le nuage. Il en sort une poignée de sable dans chaque main. Il tend ver moi son bras et ouvre des doigts. Des grains de sable scintillent.

- Regarde bien ! Dit-il. « Scrute bien et prends un grain dans ta main »

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Je suis scrupuleusement les instructions de Père Dodo. J'ai maintenant, au creux de ma main, un point étoilé qui brille. En fait, j'ai l'impression de tenir entre mes doigts une minuscule étoile.

- Tu vois ! Ce n'est pas du sable ordinaire. C'est un sable magique. Tu vas penser que j'insiste encore lourdement, mais je te demande de bien regarder, à nouveau, ce que tu as au creux de ta main.

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En effet, je ne comprends pas trop l'insistance de Père Dodo. J'ai bien remarqué que je tenais une petite étoile entre les doigts. Mais bon, de nouveau, comme me le demande Père Dodo, mes yeux se posent sur le minuscule astre. D'un seul coup, j'aperçois des images qui défilent comme un dessin animé. Je demande :

- Qu'est ce que c'est ?

- Tout simplement, des rêves qui font le bonheur de tous les enfants, de tous les petits dormeurs. Père Dodo soupire longuement et continue : « Tu vois, je ne suis pas là pour faire pleurer les yeux des enfants. Toi, qui a si peur de moi, lorsque tu n'arrives pas à trouver le sommeil et qui te caches sous les draps. Je veux t'expliquer que mon travail est de faire rêver les enfants. Lorsque, je jette une poignée de mon sable magique dans une chambre d'enfant, chaque petit grain étoilé éclate comme des bulles de champagne et envahit la pièce de merveilleux rêves. Regarde ! Je vais te montrer, comment cela fonctionne. Tu vas même m'aider. Tiens : prend une poignée de sable ».

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Je plonge ma main dans le nuage et je remplis celle-ci de matière scintillante. Père Dodo ralentit le nuage. Il le fait stagner au-dessus d'un groupe de maisonnettes. D'un geste majestueux, il lance son sable. Il me fait signe d'en faire autant. J'essaye de l'imiter. Je voudrais que mon lancé soit aussi élégant que celui de Père Dodo. Malheureusement, je le trouve un peu maladroit. Pourtant, Père Dodo me félicite. Sans doute veut-il me faire plaisir ?...

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Il fait descendre son nuage à la hauteur d'une fenêtre. Les volets sont fermés, pourtant je ne sais par quel phénomène, mais je peux apercevoir la chambre de deux petites filles. Sans doute, des sœurs, elles dorment profondément. Je vois la pluie d'étoiles, que nous avons lancée, Père Dodo et moi. Elle effleure les lits des petites filles. Les petits astres éclatent comme des bulles de savon, ou des bulles de champagne, comme dit Père Dodo. Je regarde les petites dormeuses, un sourire sur leurs petites lèvres se dessine. A ce moment là, je comprends que les rêves ont rempli leur sommeil.

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Père Dodo me regarde. Je crois qu'il attend de voir ce que je peux penser. Mais, non suis-je bête ? Père Dodo arrive à lire dans mes pensées. Nos regards se croisent, il sourit, puis me dit doucement :

- J'espère que tu n'auras plus peur de moi ?

Je m'exclame : « Oh ! Non, je n'aurais plus peur du tout »

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Les enfants, je vous donne rendez-vous vendredi prochain, pour la suite de cette aventure.

Mapie.

jeudi, 22 janvier 2009

Un jour de fin d'été.....

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Un parc, un banc et moi….

Me revoilà, sur mon banc ! Cette semaine doit être la plus chaude de l’été, parait-il ?! Il faut que j’en profite ! Ici, en Ile de Franc, je trouve que les arbres perdent leurs feuilles très tôt. Tiens ! Le carillon du clocher sonne les 14 heures. Il est encore bonne heure… Je n’entends pas les enfants.

Par contre les jardiniers de la ville sont là. Ils ne portent pas de salopette, ni de chapeau de paille. Je le regrette ! Mais, je dois dire qu’ils font bien leur travail, le parc de Montmorency est magnifique.

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Une jeune femme vient de s’assoir sur la pelouse, en face de moi. Petit débardeur, bermuda. La voilà, installée en plein soleil, elle y croit ferme, elle va bronzer.

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Je suis dérangée par un jardinier de la ville. Pantalon gris de travail, tricot blanc. Il joue de la tronçonneuse. Cela casse mon ambiance ! Où sont les beaux jardiniers d’antan ? Il est entrain de tronçonner un petit pin qui n’a pas su grandir correctement. Il faut dire qu’il est à côté de son frère, qui ne lui a pas laissé le choix. Ca y est ! Il vient de tomber sur le sol « pelousé ». Son tronc n’est pas très gros. Vraiment ce jardiner est sans pitié ! Maintenant, il s’acharne sur les branches. Pourquoi démembre-t-il se pauvre pin ? Il est si petit. Une camionnette de la ville vient d’arriver, avec sa remorque sur le dos. Et, hop ! Le petit pin est jeté à l’intérieur. Que va devenir ce végétal sans vie ?

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Mon imagination arrive à grand galop. Ma tête bourdonne… Je me dis qu’il sera peut-être, stocké dans un joli jardin d’une maison… Démembré, sans doute… Mais ses petites bûches brûleront tout l’hiver dans une superbe cheminée. Elles réchaufferont le cœur des enfants pendant la veillée de Noël. Le petit pin jouera la star, ce jour là… Il aura une belle vie après sa mort…

J’ai oublié le parc, j’ai oublié mon banc. J’ai plongé, pendant un court instant, dans le monde de mes comptines. Je refais surface !

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Au parc, c’est maintenant le cortège des personnes âgées. Elles m’émeuvent ! Il y a beaucoup de couples, certaines silhouettes sont voutées. Les vieux amoureux se tiennent la main, s’aidant mutuellement, comme pour alléger leur marche. Ils passent devant moi, on se salue timidement.

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La jeune femme est toujours présente, et toujours sur la pelouse. Je me demande comment elle fait pour ne pas avoir froid. Car maintenant le ciel est voilé. Les rayons de soleil se battent pour déchirer ce léger tissu brumeux. Ils y arrivent, tant bien que mal, mais leur chaleur est faible. L’air n’est vraiment pas chaud. Où, peut-être que c’est moi, qui devient frileuse, trop habituée au soleil du midi. Ah ! J’ai du penser trop fort ! La jeune femme vient de se déplacer pour se mettre sur un banc. Elle a jeté un chandail sur ses épaules.

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Le carillon du clocher sonne déjà 16 heures…. J’entends les cris des enfants et les rebonds de leurs ballons.

Je laisse mon parc, mon banc, je vais retrouver mon « ordi »….


Mapie

lundi, 19 janvier 2009

FAMILLE RECOMPOSEE

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La comptine de L’ACTU : « Familles recomposées, quel foutoir ! »

Pourquoi ai-je toujours un sentiment de culpabilité, lorsque je lis un article ou regarde un reportage concernant les divorces et les familles recomposées ? Chez les autres, tout se passe pour le mieux dans le meilleur des mondes. Les autres affichent des familles recomposées dont l’équilibre est le maître mot. Qu’avons-nous raté, mon époux et moi-même ? Car je peux vous dire que notre expérience de la famille recomposée a été un vrai fiasco.

Retournons environ 30 ans en arrière. J’épouse un homme de 12 ans mon ainé, j’en ai 23. Bien entendu, mon époux à un passé dont 3 enfants, avec deux femmes différentes. Je suis la troisième. Sa fille ainée et moi-même, n’avons que 10 ans de différence. Mes parents sont catastrophés. Leur fille épouse un divorcé avec des enfants, le drame ! La seule fois ou je leur tiens tête. Je reste 6 mois sans les voir.

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Du côté de la famille de mon époux, il y a la « BELLE-MERE », la « BELLE-MERE » dans toute sa splendeur et puis il y a les EX. Surtout, la première, qui reste la préférée de ma superbe « BELLE-MERE ». Il est vrai qu’elle élève les deux enfants de mon mari, et de cette première ex. Car cette dernière, est remariée également et il ne faut pas que son union soit troublée par son passé, donc ses deux enfants. Aujourd’hui étant, maman, je me dis chacun à ses priorités. Quant à la seconde dame, c’était une union libre, de cette union est née une fille.

Le jour de notre mariage, si vous aviez vu la tête de ma BELLE-MERE, elle assistait à un enterrement. En fait, c’est un peu ça ! Son fils, après son premier divorce et la séparation de sa seconde relation, est resté une douzaine d’années, célibataire. Un temps certain pour que sa tendre mère puisse espérer que rien ne viendra troubler SON équilibre. Mais voilà, c’était sans compter sur moi….

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Autant tous se passe bien avec la seconde dame, autant avec la première et ma BELLE-MERE c’est la guerre, les complots…. Et pour tout arranger le jour de mon mariage, cette première dame divorce de son second époux. Très vite ces braves femmes me font comprendre qu’il n’est pas question que joue un quelconque rôle sur l’éducation des deux ainés de mon époux. Quant à lui, il prend tout avec beaucoup de philosophie. Il a le beau rôle….

Lorsque je tombe enceinte de notre fils, que n’ai-je pas entendu, de la part de ma BELLE-MERE. Il ne fallait pas que je garde cet enfant. Mettez-vous à ma place, j’ai 23 ans passé, j’attends mon premier enfant. Mes parents sont heureux de la nouvelle, ils vont avoir un premier petit enfant. C’est seulement à la naissance de notre fille, 5 ans après, que ma BELLE-MERE comprend tout de même que son fils a fondé une autre famille.

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Je sais que je vais en choquer plus d’un en parlant ainsi. Mais, je suis bien obligée d’employer cette expression. Malgré nos multiples tentatives mon époux et moi-même pour que l’on devienne une superbe famille recomposée, on a échoué, grâce à ma superbe BELLE-MERE et sa première et dernière belle-fille.

Ce qui me chagrine dans cette histoire, c’est que les cinq enfants de mon époux, lorsqu’ils avaient la chance de se retrouver s’entendaient à merveille. Entre eux, ils n’étaient pas question de parler de demi-frère ou demi-sœur. Ils étaient simplement frère et sœur. Mais voilà, leurs relations fraternelles n’ont pas résisté au fiel des adultes. Pourtant, ils nous montraient le bon exemple à suivre….. Le monde marche à l’envers !

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Mon époux, ne pouvait assumer son rôle de père avec ses autres enfants, que lorsqu’il y avait des problèmes. Pourtant ce n’est pas faute d’avoir voulu tout casser, tout révolutionner. Mais les enfants étaient au milieu. Et puis, il y a LA BELLE-MERE et l’ex avec leur chantage affectif.

Aujourd’hui, mon époux ne voit plus ses enfants. Il avait placé à la tête de sa petite entreprise son fils ainé, en tant que gérant. Avec la plus grande confiance qu’un père peut donner à son fils. En Septembre 2004, ce dernier pour les 60 ans de son père, lui a dit « je ne veux plus travailler avec toi, je te donne 7000 euros pour racheter tes parts et je ne veux plus te voir dans cette société » Le fils de mon époux lui a dit cela, le jour ou son frère recevait son diplôme d’ingénieur. Est-ce une coïncidence ?

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Mon époux a mis 30 ans pour monter cette petite affaire familiale. Bien entendu, pour obtenir ce qu’il voulait son fils a du débourser un peu plus. Guerre des avocats entre père et fils. Surtout des cœurs brisés, une famille complètement DECOMPOSEE…. Et beaucoup, beaucoup, d’amertume….Merci BELLE-MAMAN !

Mapie