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lundi, 19 janvier 2009

FAMILLE RECOMPOSEE

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La comptine de L’ACTU : « Familles recomposées, quel foutoir ! »

Pourquoi ai-je toujours un sentiment de culpabilité, lorsque je lis un article ou regarde un reportage concernant les divorces et les familles recomposées ? Chez les autres, tout se passe pour le mieux dans le meilleur des mondes. Les autres affichent des familles recomposées dont l’équilibre est le maître mot. Qu’avons-nous raté, mon époux et moi-même ? Car je peux vous dire que notre expérience de la famille recomposée a été un vrai fiasco.

Retournons environ 30 ans en arrière. J’épouse un homme de 12 ans mon ainé, j’en ai 23. Bien entendu, mon époux à un passé dont 3 enfants, avec deux femmes différentes. Je suis la troisième. Sa fille ainée et moi-même, n’avons que 10 ans de différence. Mes parents sont catastrophés. Leur fille épouse un divorcé avec des enfants, le drame ! La seule fois ou je leur tiens tête. Je reste 6 mois sans les voir.

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Du côté de la famille de mon époux, il y a la « BELLE-MERE », la « BELLE-MERE » dans toute sa splendeur et puis il y a les EX. Surtout, la première, qui reste la préférée de ma superbe « BELLE-MERE ». Il est vrai qu’elle élève les deux enfants de mon mari, et de cette première ex. Car cette dernière, est remariée également et il ne faut pas que son union soit troublée par son passé, donc ses deux enfants. Aujourd’hui étant, maman, je me dis chacun à ses priorités. Quant à la seconde dame, c’était une union libre, de cette union est née une fille.

Le jour de notre mariage, si vous aviez vu la tête de ma BELLE-MERE, elle assistait à un enterrement. En fait, c’est un peu ça ! Son fils, après son premier divorce et la séparation de sa seconde relation, est resté une douzaine d’années, célibataire. Un temps certain pour que sa tendre mère puisse espérer que rien ne viendra troubler SON équilibre. Mais voilà, c’était sans compter sur moi….

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Autant tous se passe bien avec la seconde dame, autant avec la première et ma BELLE-MERE c’est la guerre, les complots…. Et pour tout arranger le jour de mon mariage, cette première dame divorce de son second époux. Très vite ces braves femmes me font comprendre qu’il n’est pas question que joue un quelconque rôle sur l’éducation des deux ainés de mon époux. Quant à lui, il prend tout avec beaucoup de philosophie. Il a le beau rôle….

Lorsque je tombe enceinte de notre fils, que n’ai-je pas entendu, de la part de ma BELLE-MERE. Il ne fallait pas que je garde cet enfant. Mettez-vous à ma place, j’ai 23 ans passé, j’attends mon premier enfant. Mes parents sont heureux de la nouvelle, ils vont avoir un premier petit enfant. C’est seulement à la naissance de notre fille, 5 ans après, que ma BELLE-MERE comprend tout de même que son fils a fondé une autre famille.

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Je sais que je vais en choquer plus d’un en parlant ainsi. Mais, je suis bien obligée d’employer cette expression. Malgré nos multiples tentatives mon époux et moi-même pour que l’on devienne une superbe famille recomposée, on a échoué, grâce à ma superbe BELLE-MERE et sa première et dernière belle-fille.

Ce qui me chagrine dans cette histoire, c’est que les cinq enfants de mon époux, lorsqu’ils avaient la chance de se retrouver s’entendaient à merveille. Entre eux, ils n’étaient pas question de parler de demi-frère ou demi-sœur. Ils étaient simplement frère et sœur. Mais voilà, leurs relations fraternelles n’ont pas résisté au fiel des adultes. Pourtant, ils nous montraient le bon exemple à suivre….. Le monde marche à l’envers !

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Mon époux, ne pouvait assumer son rôle de père avec ses autres enfants, que lorsqu’il y avait des problèmes. Pourtant ce n’est pas faute d’avoir voulu tout casser, tout révolutionner. Mais les enfants étaient au milieu. Et puis, il y a LA BELLE-MERE et l’ex avec leur chantage affectif.

Aujourd’hui, mon époux ne voit plus ses enfants. Il avait placé à la tête de sa petite entreprise son fils ainé, en tant que gérant. Avec la plus grande confiance qu’un père peut donner à son fils. En Septembre 2004, ce dernier pour les 60 ans de son père, lui a dit « je ne veux plus travailler avec toi, je te donne 7000 euros pour racheter tes parts et je ne veux plus te voir dans cette société » Le fils de mon époux lui a dit cela, le jour ou son frère recevait son diplôme d’ingénieur. Est-ce une coïncidence ?

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Mon époux a mis 30 ans pour monter cette petite affaire familiale. Bien entendu, pour obtenir ce qu’il voulait son fils a du débourser un peu plus. Guerre des avocats entre père et fils. Surtout des cœurs brisés, une famille complètement DECOMPOSEE…. Et beaucoup, beaucoup, d’amertume….Merci BELLE-MAMAN !

Mapie

jeudi, 15 janvier 2009

LA DAME

 

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La Comptine des maisons d’éditions.


Il était une fois, « une Dame » qui aimait écrire et cela depuis toute petite. Lorsqu’elle n’était encore qu’une fillette, elle tenait son journal, elle écrivait des poèmes. Encore, aujourd’hui, elle cache son journal au fond d’un tiroir, comme une adolescente. Cette dame aime de temps en temps le lire et voir son histoire à compte à rebours. Ensuite, elle continue à remplir de nouvelles pages.

Mais un jour, cette « Dame » décide d’écrire pour les enfants et de les emmener dans un monde de rêves. Aimant écrire depuis des années, de nombreuses idées se bousculent sur le papier. Il faut qu’elle les dompte. Elle y arrive.

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Ensuite, elle commence à taper aux portes des maisons d’éditions. Là, elle se heurte à son anonymat. Elle n’est pas connue dans le monde de l’écriture. Elle ne fait pas non plus partie du monde des « People ». Les éditeurs n’ont pas envie de s’investir et plus particulièrement pour des contes d’enfants.

Seules, les maisons à compte d’auteurs sont intéressées. C’est tout à fait normal, puisqu’elles demandent, à l’auteur une somme conséquente, pour la publication de son livre. Rien de très glorieux pour ce dernier ! Une belle arnaque aussi, mais dès le début vous savez au moins sur quelle piste vous vous engagez, si vous choisissez cette option.

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Cependant un jour, une maison d’éditions s’intéresse à « La Dame ». Elle lui envoie assez vite un contrat, un vrai. Quelle joie ! La dame réalise, enfin, son rêve. Elle échange des courriels avec sa maison d’éditions. Cette dernière, lui envoie un canevas pour la mise en forme de son manuscrit. Travail, pas évident du tout. La présentation se termine tout de même. « La Dame » est très fière d’être devenue auteur. Il faut dire que l’éditeur, commence toujours ses courriels par « Cher(e) auteur ». Il sait flatter son égo !

Quelques temps après, sur le site de l’éditeur, le livre de la dame est en vente. Le livre est présenté avec une superbe couverture illustrée. Illustration, que l’auteur a lui-même trouvé. Ravie, « La Dame » demande à recevoir son œuvre. Dans un premier temps, la maison d’éditions lui expédie une facture ou il est précisé que le livre ne sera envoyé, que lorsque l’éditeur aura reçu le paiement. La dame trouve la formule un peu cavalière. Mais bon ! Elle est très impatiente et chasse rapidement ce ressentiment.

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Un matin, le livre arrive. Les mains de « La Dame » tremblent en ouvrant l’enveloppe. Mais, rapidement son excitation cesse, lorsqu’elle aperçoit son livre, son œuvre… Rien à voir avec ce qu’elle a vu sur le site de l’éditeur. Sur la couverture, il n’y a que le titre et le nom de l’auteur. Où est donc passée l’illustration ? La dame feuillette le livre, aucun dessin, aucun chapitre. Où est passé le travail de mise en forme du manuscrit ? Ce dernier était plus présentable que le livre lui-même. Un vrai désastre ! Et quelle désillusion pour « La Dame ». Sans oublier, le prix d’achat de ce bouquin ….. Aucun enfant, aucun parent ne peut être influencé à choisir ce livre.

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« La Dame » a beaucoup de peine. La maison d’éditions a bâclé son travail. Elle fait part de son désarroi à son éditeur. Elle explique que ce livre n’a rien d’un livre pour enfants, seul un auteur d’un roman peut être, à la rigueur, satisfait et encore….. L’éditeur ne se démonte pas et parle de promotion du livre, pour remonter le moral de « La Dame ». Dédicaces dans de grandes librairies, de grandes galeries marchandes. « L’auteur n’a plus confiance » et la suite lui donnera raison. Tous ces beaux rendez-vous vont être annulés. Plus de grandes librairies, de galeries marchandes. Maintenant, la maison d’éditions parle de bibliothèques dans des endroits perdus. Puis encore annulation… Pour terminer l’éditeur demande à la dame de trouver des écoles maternelles près de chez elle et de connaitre approximativement le nombre de livres qui pourraient être vendus.

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« La Dame » perd patience, elle envoie à son éditeur, un simple courriel, en lui disant qu’elle rompt leur contrat, qu’il n’est qu’un « rigolo » et qu’il n’a aucun scrupule à se dire éditeur. Comme par hasard, le contrat est rompu sans aucune contestation de la part de la maison d’éditions.

Aujourd’hui « La Dame », après cette déception, continue tout de même à écrire

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Je suppose les enfants, que vous avez deviné, qui est « La Dame ». Sachez, que je suis ravie de vous faire partager mes histoires. Si il ya une morale à tirer de cette comptine les enfants, c’est que malgré les obstacles, il faut toujours croire en ses rêves. Et puis, attention, mon livre n’a été tiré qu’en 5 exemplaires, peut-être que dans quelques années ou quelques siècles, ils se vendront comme des œuvres de peintres……

 

Mapie.

mardi, 13 janvier 2009

TRACAS FEMININS

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La ménopause

Depuis quelques mois, je connais les symptômes de cet état de fait. Je me suis amusée à écrire un pamphlet. J’ai prit le parti d’en rire. De toute façon, me plaindre ne servirait à rien. Je m’étonne de supporter cette période avec autant de facilité. Je ne prends pas de traitement, je laisse la nature faire son travail. La seule chose que je ne supporte pas s’est de voir ma silhouette s’élargir. Oh ! Cela me sert d’alibi, il est vrai, car je dois l’avouer, j’ai un bon coup de fourchette. J’ai beau me faire violence et comme beaucoup de femmes, je parle régime, je fais régime. Mais, au bout d’un certain temps, je recommence à bien manger.

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Bien entendu, en ce début d’année, je me suis promise de maigrir et de tenir bon pour le régime. Je vous dirai avec sincérité, si j’ai respecté mon intention. Il ne faut pas que je parle d’intention, mais plutôt de but. « Intention » mot qui manque de volonté.

Avant de vous laisser, je vais vous faire partager mon pamphlet.

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Deux mots me gonflent ! Pré-ménopause et ménopause.

 

Oui, les filles !

Mon corps devrait, normalement, faire une pause.

Pourtant, j’ai l’impression d’être une chambre à air.

Je gonfle, je dégonfle… Enfin, quoi, tout pour plaire.

Je ne vous parle même pas des bouffées de chaleur !

Sans oublier, le pourpre, comme couleur.

Je suis une vraie cocotte minute : vapeurs, sueurs.

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Oui, les filles !

Un petit pamphlet pour une étape de ma vie,

Et sourire sur mon corps sans répit.

Deux mots : pré-ménopause et ménopause,

Que j’aimerais faire rimer avec le mot « rose ».

Pas facile pour cet état de chose.

En ce moment, je suis un peu soupe au lait.

C’est un état de fait !

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Alors, je pourrais terminer ce pamphlet satirique

En disant, je suis comme la rose, qui s’y frotte, s’y pique !

 

A demain, Mapie

samedi, 10 janvier 2009

LES CHOIX DE VIE

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Bon, je suis encore avec mes amis le divan et l’ordi. La soirée est bien avancée. Je n’ai pas sommeil ! Alors, je suis bien avec mes deux amis. Je peux ainsi rester seule avec eux et mon écriture. Il me semble qu’ils sont les seuls à me comprendre. Il est vrai que je peux leur raconter n’importe quoi, ils ne vont pas me contredire. Mes amis le divan et l’ordi ne peuvent que m’écouter. Ah ! Si tout le monde pouvait être comme eux.

Je vais donc vous parlez de tout et n’importe quoi. Je vais écrire en vous racontant tout ce qui me passe par la tête. Sincèrement pour l’instant, je ne sais pas quoi vous dire. Je n’ai pas ce soir assez d’imagination pour écrire une comptine.

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Et si je vous parlais de ma ville que j’adore. C’est Marseille ! Pourtant je l’ai quitté depuis maintenant presque 10 ans. Aussi, j’ai perdu pas mal de repères. Parfois, on fait des choix en pensant que c’est le mieux pour notre famille et soi. La vie est une succession de choix, ne jamais se tromper dans ses choix, rendrait la vie trop facile. Ne pas avoir de regrets, ne nous rendrait pas philosophe. Je devrais être un grand philosophe ! Aussi grands que mes préférés comme Montaigne, Voltaire.

Je ne sais pas si vous êtes comme moi, mais bien souvent je reviens sur mes choix de ma vie. Comme par exemple, le choix de quitter Marseille pour aller m’installer dans un petit village au sud de l’Ardèche et goûter à la vie rurale. Je pensais que la vie bucolique de mes grandes vacances me plairait pendant toute mon existence. Erreur !

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Ensuite pas facile de revenir en arrière. Surtout lorsqu’on travaille et que l’on est assujettie à une mutation. Mais il faut faire un nouveau choix. Retourner à Marseille ? Je suis une maman, mes enfants sont devenus grands et tous les deux sont sur la Capitale. Tous les deux m’influencent pour que je vienne les rejoindre. Je décide donc pour mon second choix de les suivre. Et voilà, aujourd’hui je suis dans la région parisienne depuis presque deux ans.

Qu’est ce que j’espérais ? Mes enfants sont devenus des adultes, ils n’ont plus besoin de leur maman comme lorsqu’ils étaient petits. De plus, ils travaillent. Ils ont tout simplement leur vie. J’aurais dû y penser ! Je ne les vois même pas tous les week-ends. Je ne leur en veux pas, ils sont prit par le tourbillon de la vie active. Quant à moi, un nouveau poste, de nouveaux collègues de bureau sympathiques, près de mes enfants… J’aime me rendre sur la capitale. Pourtant, je ne me sens pas à l’aise, je me sens déracinée, tout simplement. Ma ville me manque ! Oui, Marseille, ville phocéenne, ville de soleil me manque, la méditerranée me manque.

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Je ne suis pas née dans cette ville du midi de la France. Lorsque j’y suis arrivée, j’avais 8ans et j’y suis partie, j’en avais 45. Je sais très bien que si j’avais passé toutes ces années dans une autre ville, c’est certainement cette autre ville que je porterais dans mon cœur. Mais voilà c’est Marseille ! Et, j’adore cette ville.

Mes choix depuis quelques années n’ont pas été très judicieux. Pourtant, en prenant de l’âge, je pensais que je serais une personne réfléchie et que les choix de ma vie m’apporterait satisfaction. Mais bon ! Ce qui est fait, est fait… Maintenant, il faut simplement que je retourne dans la ville de mon enfance, de mon adolescence et d’adulte, c’est un choix et une certitude.

Mapie