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jeudi, 19 mars 2009

Les Comptines de Mapie : Le Petit Gnome SISSO - Chapitre IV et fin -


CARTOONINTECTUELLE.jpgBonsoir les enfants ! Comment allez-vous depuis hier ? Etes-vous prêts à lire ou à attendre la suite de mon histoire ? Aujourd'hui, c'est la suite mais aussi la fin. Demain, je vous retrouverai pour de nouvelles aventures.


CHAPITRE IV



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- Moi, je suis la JONQUILLE. Il ne faut pas me demander comment je suis arrivée dans cette clairière, car en général, on me trouve plutôt dans les jardins. Mais, je suis bien contente de me trouver ici, nous formons tous une très bonne bande d'amis. Dit, la fleur jaune.


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- Eh ! Bien moi, je suis la VIOLETTE, une minuscule fleur. Moi aussi je ne sais comment je suis arrivée ici. En général, on me trouve dans les endroits plus sauvages et plus boisés. Mais comme mon amie la JONQUILLE, je suis bien contente de vivre au milieu de mes amis. Conclue, la minuscule petite fleur.


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- Tu es la plus petite d'entre nous, mais tu es celle qui sent vraiment très bon. Remarque, le COQUELICOT.

- Tu devrais rester avec nous SISSO. Tu serais heureux avec nous. Propose le BOUTON D'OR.

- Oui, surtout que moi, j'ai eu une idée, que je tiens à vous l'exposer. Continue, le COQUELICOT.

Les fleurs entourent le petit gnome et le COQUELICOT commence à parler de son idée :

Vous savez, nous les fleurs nous savons que nos pires ennemis se sont les humains. Les enfants, les parents, qui souvent pour faire plaisir aux uns et aux autres, nous cueillent pour nous placer dans un vase. Là, nous végétons pendant quelques jours, ensuite nous fanons et nous mourrons doucement loin de notre endroit de naissance. J'ai donc pensé que si SISSO voulait rester avec nous, il pourrait nous protéger”


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- Comment cela ? Demande la VIOLETTE

- Oui comment ? Répète le BOUTON D'OR.

- Laissez donc le coquelicot terminer ! S'exclame, la jonquille

- Pour ma part, personne ne m'attend ailleurs et je ne demande qu'à vous aider, mais il est vrai que je ne vois pas trop comment ? Questionne SISSO.


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Le COQUELICOT continue son raisonnement :

Pour nous protéger des parents et enfants qui veulent nous cueillir, ou parfois nous écrasent sans faire attention ou ils posent leurs pieds, il suffira que tu fasses du bruit. Par exemple, que tu bouges les herbes ou les feuilles, comme si tu étais un animal qui se trouve près d'eux. Ou encore, imiter le sifflement d'un serpent. Tout en te cachant. Qu'en pensez-vous ?” Demande, le COQUELICOT.


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- C'est en effet une très bonne idée. Mais il faudrait voir si SISSO est d'accord pour jouer le rôle de notre ange gardien ? Interroge, la MARGUERITE

- Je serais très heureux d'être votre ange gardien et j'avoue que cela m'amuserait beaucoup. Dit le petit gnome avec un large sourire.


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Et c'est ainsi que SISSO s'installa dans la belle clairière au milieu des ses amis les fleurs. Il était vraiment heureux avec elles et étonnamment doué pour chasser les personnes qui voulaient s'approcher d'un peu trop près de ses amis.

 

FIN

MOONBLUE.jpgC'est fini ! Je vous souhaite une merveilleuse soirée en famille et demain nous découvrirons une nouvelle comptine. Douce nuit !  Mapie

mercredi, 18 mars 2009

Les Comptines de Mapie : Le Petit Gnome SISSO - Chapitre III -

 

FLOWERS.jpgBonsoir, les enfants ! J'espère que vous avez passé un bon mercredi ?! J'espère aussi que vous êtes prêts à écouter ou à lire la suite de des aventures de SISSO ?

 

 

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CHAPITRE III


Ainsi SISSO suit le petit COQUELICOT, qui lui fait découvrir toute la belle clairière. Il rencontre toutes les fleurs sauvages qui poussent dans cet endroit assez merveilleux. Il fait la connaissance de la MARGUERITE, du BOUTON D'OR, de la JONQUILLE, et de la VIOLETTE. Ces deux dernières fleurs sont rares à trouver dans une prairie comme celle-ci. Seulement, les secrets de la nature ne s'expliquent pas.

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Le COQUELICOT raconte l'histoire du petit gnome et comment il est arrivé ici à ses amis. Il raconte qu'en parlant avec SISSO, une idée lui est venue. Cependant, il a besoin de l'accord de ses AMIES. Mais dans un premier temps, il présente donc, le petit gnome.

- Je vous présente SISSO, comme je vous l'ai expliqué, il a quitté le jardin ou il vivait. Les autres gnomes se moquaient de lui.

- Moi, je suis la MARGUERITE, tu vois je suis une fleur toute simple et comme le COQUELICOT, je n'ai pas un parfum terrible, mais je suis satisfaite ainsi. Nous sommes les fleurs des amoureux. Ils nous effeuillent pour savoir s'ils sont vraiment amoureux. Ensuite, il jette notre cœur dans la clairière. C'est notre destin ! Toi, tu as une bouille adorable, quoique tu penses, même si ton vernis est un peu écaillé. Dit la MARGUERITE.

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- Moi, je m'appelle BOUTON D'OR. Moi aussi mon parfum n'est pas terrible. Je pense même, que je ne sens pas bon du tout. J'ai un destin un peu parfois tragique, comme d'ailleurs ma copine la MARGUERITE. Parfois, les humains, comme les enfants, nous ramassent pour jouer à leur stupide jeu. Pour ma part, il me cueille, puis s'amuse à me placer sous leur menton pour savoir s'ils aiment le beurre. Tu parles d'une preuve efficace ! Ensuite, il me jette là, au milieu des herbes ou je sèche et meurs. Je suis moins compréhensif que mon amie la MARGUERITE. Il est certain que mon message est moins romantique.

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Le petit gnome écoute avec beaucoup d'attention la MARGUERITE et le BOUTON D'OR. Il s'aperçoit que dans la vie, chacun porte une croix, porte sa croix, avec une certaine philosophie. Mais il se sent bien, au milieu de ces fleurs qui acceptent plus ou moins leur avenir. Il pense : “En fait, on se ressemble, un peu” Puis vient au tour de la JONQUILLE et de la VIOLETTE de se présenter......


GNOMEDORMEUR.jpgMes petits lecteurs, notre ami SISSO vous attend demain pour la suite de son histoire. Je vous souhaite une douce nuit ainsi que SISSO. Mapie

 

mardi, 17 mars 2009

Les Comptines de Mapie : Le Petit Gnome SISSO - Chapitre II -

 

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CHAPITRE II


Le lendemain matin, c'est le soleil éblouissant qui réveille le petit gnome. Il est très courbaturé. Il s'étire et baille longuement. Puis, il regarde autour de lui. Le voilà au milieu d'une immense prairie. Les herbes et les fleurs le cachent, car elles le dépassent de quelques centimètres. Il pense : “Tant mieux, comme cela on ne pourra pas me retrouver et personne ne pourra se moquer de moi”. Tout à coup, il entend :

- Mais qu'est ce que tu fais là ? Demande un coquelicot d'un rouge vif et il continue : “Tu t'es certainement perdu. Ici, ce n'est pas un jardin pour un gnome. Tu te trouves dans une grande prairie un peu sauvage. Nous sommes, plusieurs fleurs, à vivre là.”

- Perdu, peut-être, même sans doute ! Je suis parti du jardin ou une vieille dame m'avait installé. Elle m'avait acheté dans une brocante et comme tu peux le constater, je suis bien abimé. Dans son jardin, il y avait d'autres gnomes, tous beaux, tous rutilants avec leur peinture vernie, tous propres. Ils étaient très fiers d'eux.

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Le petit gnome baisse la tête, le coquelicot le regarde, il partage sa peine. Mais il décide de ne pas le laisser sombrer dans la déprime et il dit :

- Regardes autour de toi, il y a de simples herbes, moi je ne suis qu'un coquelicot et je ne sens même pas bon. Il y a des fleurs mille fois plus belles que moi et pourtant mes amis et moi, nous sommes heureux de vivre, et surtout vivre en liberté. La seule chose que nous craignons, c'est d'être cueillis par un enfant. Nous n'aimerions pas terminer dans un vase. Du reste, aucune fleur ne veut terminer comme cela. A part, les fleurs apprivoisées et cultivées, c'est leur destin. Mais, dis-moi, je parle, je parle, on ne s'est même pas présentés Moi, c'est simple, je suis COQUELICOT et toi.

- Je m'appelle SISSO. Répond le gnome.

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Le COQUELICOT demande à SISSO de le suivre. Il lui explique que dans cette belle clairière, toutes les fleurs s'entendent bien et sont heureuses de vivre là. Elles ne se verraient pas dans un jardin. Pour elles, cela seraient comme vivre en prison. Le COQUELICOT explique, que toutes ces fleurs vivent au rythme de la nature et qu'elles s'entendent très bien avec leurs amis les insectes, qui sont là pour les aider à se reproduire.

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Le petit gnome trouve que ce coin est un paradis, il se sent bien ici. De plus, il est le seul gnome, personne ne peut l'ennuyer et lui dire qu'il est vilain. Tout en parlant avec le COQUELICOT, ce dernier lui dit qu'il va le présenter à ses autres amies les fleurs. Il ajoute qu'il a une idée pour que SISSO retrouve sa joie de vivre.

BRANCHEMOON.jpgMes petits lecteurs, on se retrouve demain. Douce nuit ! Mapie

lundi, 23 février 2009

Hymne à ma mère

 

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Cher journal, cela fait quelques jours, que je n'ai pas prit la plume pour t'écrire. J'ai une bonne excuse ! Depuis de nombreux mois, maman suit avec un courage et un moral sans faille, un protocole assez long pour vaincre la maladie. Cette semaine, elle a subit une intervention chirurgicale. On lui a ôter un nodule au sein. Après analyse, le verdict tombe... « Non cancéreux ». Quelle joie ! Quelle soulagement !

Tu comprends maintenant, cher journal, pourquoi je n'avais pas ma tête à l'écriture.

 

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Ah !... Ma petite mère....

 

Aujourd'hui, elle est loin de moi. Je suis loin d'elle. Pourtant, il me semble qu'hier encore nous étions proches, si proches... Je me souviens des heures qu'elle prenait pour essayer de m'expliquer les « maths », lorsque j'étais collégienne. Je me souviens entendre le son de sa voix, comme une musique de fond, qui accompagnait mon imagination vagabonde. Car, il est vrai que très vite mon esprit prenait la tangente. Les mathématiques et moi, étions ennemis... Nous le sommes restés !

 

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Je me rappelle aussi, ma période de future mère. Maman allait être grand-mère pour la première fois. Ma grossesse était un peu pénible, mais supportable car très gâtée et surveillée. Une phrase raisonne encore dans ma tête. Je ne l'ai jamais oublié. D'ailleurs, j'ai bien l'intention de la transmettre à ma fille, comme on transmet un témoin durant une course d'équipe, équipe de femmes.... Ma fille a 23 ans. Voilà, donc la phrase de maman, qui se voulait avant tout, être un conseil.

« Ma fille, dans quelques temps tu seras mère. C'est le plus beau rôle pour une femme, c'est l'accomplissement de son épanouissement. Mais, que ce superbe rôle, ne prenne pas le dessus sur celui d'épouse. »

Je crois qu'il m'a été facile d'être mère et femme ou femme et mère, grâce à mon époux, qui a vécu pleinement sa paternité, autant que j'ai vécu ma maternité. Seulement, au fil des années et de temps en temps, j'ai parfois oublié le conseil de maman.

 

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Les relations entre mère et fille ne sont pas toujours au beau fixe. Il y a eu, une période ou je me suis éloignée de maman. Un peu d'incompréhension de chaque côté et beaucoup de fierté mal placée de ma part. Et puis, et puis,... Il fallait que je grandisse, tout simplement. A plus de quarante ans ! Il était temps !

 

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Aujourd'hui, je pense avoir grandit... Quoique ?!... Et, Maman est Maman... Je l'écris avec un grand « aime » à l'encre de mon coeur.

Mapie

lundi, 09 février 2009

Certains moments passés avec mon papa

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Mon papa

Le 8 février, le jour d’anniversaire de mon papa. 79 ans ! Papa est un très beau monsieur, d’un âge certain. Ce matin, je l’ai appelé. Il était content, bien entendu. J’ai senti dans sa voix de l’émotion, après lui avoir dit qu’il était le meilleur et le plus beau des papas. Les kilomètres nous séparent, papa à Marseille et moi dans la région de l’Ile de France. Je sais que ma sœur et mon frère seront auprès de lui, cet après midi.

Maman aura comme d’habitude préparé un bon repas pour tous les deux. Ils ont maintenant 53 ans de mariage. C’est magnifique ! C’est merveilleux ! Je regrette d’être loin d’eux, surtout dans ces moments heureux.

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Ah ! Mon petit papa ! Je me souviens lorsque j’étais petite. Il nous emmenait ma sœur et mon frère, mais surtout ma sœur, mon frère le benjamin était trop petit pour nous suivre. Il nous emmenait le samedi ou le dimanche dans les collines autour de la ville phocéenne. Nous partions sur les pas de mon auteur préféré, Marcel Pagnol. Nous grimpions comme le petit héros du « Château de ma mère » et «La gloire de mon père ». Une fois au sommet de ces merveilleuses collines, je pouvais admirer les villages de Allauch, la Treille, et plus au loin, Le Garlaban.

Souvent, le mistral me fouettait le visage, parfois même j'avais l'impression de boire la tasse, sauf que là j'avalais trop d'air et mes efforts en grimpant faisaient le reste. Je sentais mes joues rougir. Ah ! L'air de la Provence... Comme mon petit papa m'a fait aimer tout cela.

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Et je n'oublie pas la méditerranée ! Il a été mon maître nageur. Je n'avais que six années, lorsque j'ai commencé à faire de longues de distances dans l'eau, accompagnée de mon papa. La technique était simple, d'abord nous partions tous les deux, j'étais sur son dos. Ensuite, lorsque je me sentais courageuse, je posais une main sur son épaule et de l'autre je faisais les mouvements de la brasse, mes pieds suivait le mouvement. Enfin, lorsque la témérité me gagnait, ma main lâchait l'épaule de mon papa et comme une grande, je nageais à ses côtés. Je me sentais tellement en sécurité à ses côtés, rien ne pouvait m'arriver.

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Que de merveilleux souvenirs passés à côté de mon papa !

 

Mapie

vendredi, 06 février 2009

La comptine du week-end : Père DODO et RIRI (fin)

 

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Voilà, mes chers petits lecteurs, nous arrivons à la fin de cette aventure. La semaine prochaine une autre comptine vous attend. Je vous invite à me suivre dans le monde des comptines Mapie pour faire la connaissance d'un petit bonhomme de neige qui se prénomme BOULGLASS. Cette histoire est de circonstance ,puisque certains d'entre vous sont déjà en vacances et vont partir vers les montagnes enneigées. Pour les autres, les vacances approches. Quant à mes petits lecteurs qui ne partent pas, comme moi du reste, et bien nous pourrons rêver ensemble en lisant ou écoutant l'histoire de notre nouvel ami BOULGLASS.

 

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CHAPITRE VI

Enfin, nous avons terminé. A ce moment là, nous apercevons juste la lune qui commence à disparaître pour aller se coucher. Les étoiles s'éteignent une par une, ainsi que les lumières des villes. Le soleil pointe, à peine, le bout de ses rayons.

- Il est l'heure de vite nous quitter ma petite Mapie. D'ordinaire, il y a bien longtemps que nous sommes de retour au Pays des Rêves. J'espère que maintenant, tu es rassurée. Lorsque ta maman parlera du marchand de sable, ne crains plus rien. Me dit avec beaucoup de douceur Père Dodo.

- C'est certain Père Dodo, je ne me cacherai plus sous mes draps. Maintenant, je vais vous attendre toi et Riri.

- Merci, pour ton aide, Mapie ! Je crois que cette nuit sans toi, beaucoup d'enfants auraient été déçus. Murmure Riri.

- Mais de rien, Riri, je suis prête à t'aider à nouveau, dès que tu veux.

 

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Puis le nuage de Père Dodo et Riri, s'arrête devant la fenêtre de ma chambre. Je suis triste de quitter mes nouveaux amis. Je descends du nuage, puis je le regarde s'éloigner. Père Dodo et Riri me font des signes de la main. Je leurs réponds et le nuage disparaît.

 

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Dans la chambre, ma sœur Renée, dort toujours d'un profond sommeil. Père Dodo a dû lui envoyer une sacrée dose de sable magique. Si elle savait !.... Je rentre dans mon lit des souvenirs pleins la tête et je m'endors.

- Les enfants, il est l'heure ! Il faut se préparer pour aller à l'école. Faites votre toilette, habillez-vous et venez prendre votre petit déjeuner. S'exclame maman.

 

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Encore les yeux fermés, je pense : « Oh ! Là, là !... Tu dis trop de choses à la fois. Je n'ai pas dormi, moi ! J'ai travaillé... » .Puis, j'ouvre les yeux, je regarde autour de moi. Ma sœur est déjà levée. Elle se prépare. Une grande tristesse m'envahit. Suis-je bête ! Je n'ai fais qu'un merveilleux rêve. Père Dodo et Riri ne sont que des chimères. Je suis vraiment très, très triste et déçue. Pour ajouter à ma déception et me faire revenir à la banale réalité, maman me secoue en me disant de me dépêcher.

 

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Comme tous les jours, je plie et range mon pyjama sous mon oreiller. Mes gestes sont vraiment lents. Je suis tellement, tellement peinée. Tout à coup, en soulevant mon oreiller, je découvre une pièce de monnaie, alors que je n'ai perdu aucune dent. Juste à côté, se trouve un grain de sable étoilé, plus gros que ceux de cette nuit. Je le prends entre mes mains et j'admire cet astre, comme me l'a appris Père Dodo. Et là, que vois-je, à travers ce grain scintillant ? Mes deux amis qui agitent leurs mains pour me faire un « coucou » J'aperçois Riri avec une belle banderole ou il y a inscrit « A ce soir ! »

 

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Vite fait, je range mes trésors dans ma boite à secret. Je suis toute émoustillée. Je n'ai donc pas rêvé. Ce soir, je retrouve Père Dodo et Riri....


FIN

jeudi, 05 février 2009

BIENTOT LA SAINT-VALENTIN

Un couple, une mise au point.


 

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Cette année mon couple va fêter ses 30 ans. Exactement, le 4 août, abolitions des privilèges !

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Il y a quelques temps de cela, je ne pensais pas, que je serais présente pour cet anniversaire. Je remettais pas mal de choses en question. Ma tête bouillonnait. Intérieurement, j’étais vraiment en colère. Une colère adressée, bien entendu, à mon époux. Il me semblait que l’histoire de notre couple tournait autour de lui. Je n’avais plus envie de faire des concessions car je pensais que lui n’en faisait pas ou n’en faisait pas assez….. Au bout de 30 ans de vie commune, il était temps que je me révolte.

 

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Oui ! Pendant une période, je me suis enfermée sur moi-même avec cette colère. Il n’était plus question que je fasse un quelconque effort. Et, j’attendais… J’attendais quoi ? Que mon mari remarque ma mauvaise humeur ? Elle était facile à deviner. Je suis même arrivée, a un point ou je ne voulais plus me mettre à table à ses côtés. Un blocage ! Un ras le bol ! Je me demande si cela arrive à tous les couples. Je sais bien qu’il y a des hauts et des bas. Mais pour moi, cette période de doute, de remise en question était bien plus grave, que de simples hauts et bas.

 

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Le plus terrible, c’est lorsque je campe sur ma position, je ne parle pas. Je n’ai pas envie de dialoguer. Pour moi, c’est certain, je suis en droit d’avoir mon âme de femme et d’épouse dans cette état. Est-ce que parce que je n’ai plus rien à dire ? Avons-nous plus rien à nous dire parce que nos deux enfants ont quitté la maison ? Situation souvent classique et bien triste….

 

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Et puis, il y a les amis, la famille…. Il m’arrive de penser que c’est mieux chez les autres. Que les couples fonctionnent mieux. Mais, il suffit de recevoir pendant quelques jours ses amis, la famille. Et, là déclic ! Tout devient clair ! Je me souviens avec une infinie tendresse, pourquoi mon choix c’est porté sur cet homme qui partage ma vie depuis 30 ans. Sa force morale autant que physique. Son grand cœur, sa générosité. Ses défauts, la manie de la télécommande devant la télévision. Me laisser répondre au téléphone lorsque ce dernier sonne. Et, bien d’autres encore…. Ah ! J’oubliais, un peu macho, il est vrai.

 

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On peut trouver superficiel de recevoir d’autres couples, pour comprendre qu’enfin compte le mien n’est pas si mal que cela. Mais en y réfléchissant, je crois simplement, que c’est une histoire de circonstance. Ces couples étaient présents à un moment donné de notre vie, de ma vie surtout. Alors, je me suis souvenue, que notre duo sur la scène de la vie est un succès qui dure parce que tout simplement, nous nous aimons, et surtout pourquoi nous nous aimons…

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Je suis persuadée que le doute est nécessaire pour la continuité de l’amour, d’un amour.

Mapie.

 

 

lundi, 26 janvier 2009

NE PLUS ECRIRE ?

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Mal de tête…. Week-end foutu !

 

Bonjour tout le monde, une semaine qui commence…. Et, pour moi ce n’est pas la grande forme. Souvenez-vous ? Il y a quelques temps, je parlais des fins de semaines ou rien ne se passe comme vous le désirez. Eh bien ! Ce week-end cela s’est passé pour « ma pomme » ! Mal de tête…. Et couchée dans la pénombre de ma chambre. Malgré les cachets, rien n’y a fait. Je n’ai même pas pu me mettre devant mon ordinateur. Au contraire, j’avais l’impression que la douleur s’accentuée.

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Aujourd’hui, j’ai l’impression qu’une partie de mon crâne est endolorie, mais cela va mieux. J’ai tout de même la crainte que la douleur se réveille. Mes maux sont tellement intenses. Passons, je ne vais tout de même pas disserter sur ma migraine.

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Ce matin, j’ai lu mes mails. Il y avait une réponse d’une maison d’éditions, concernant mes comptines. Encore une triste déception avec toujours la même réponse. Mes histoires ne rentrent pas dans le cadre de leur projet d’éditions. Tu parles ! Faut-il que je m’accroche ou que j’abandonne ? Un moment donné, je publiais mes histoires sur un journal du net qui s’appelle LE POST, un journal qui fait parti du quotidien LE MONDE. J’avais pas mal de lecteurs aussi bien grands que petits avec de très bonnes critiques. Cela me motivait un peu pour continuer à écrire. Mais, en ce moment je ne sais plus que trop penser.

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Mes proches aussi m’encouragent. Pour eux, les maisons d’éditions n’ont pas envie de perdre leur temps avec une illustre inconnue. Ils me font sourire, car ils vont jusqu’à dire que notre pays par rapport à d’autres pays européens, ne prend plus de risque et se laisse vivre depuis des années et des années sur une certaine notoriété qui commence terriblement à s’user. Dont la créativité ! Les français attendent que les pays voisins innovent et ensuite, ils suivent comme des petits toutous.

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Ah ! Mes proches m’aiment beaucoup ! Et moi je les adore, car j’avoue que leur argument me fait du bien et je veux y croire. Donc, pour conclure, j’ai décidé et je continue à écrire.

Mapie

 

jeudi, 22 janvier 2009

Un jour de fin d'été.....

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Un parc, un banc et moi….

Me revoilà, sur mon banc ! Cette semaine doit être la plus chaude de l’été, parait-il ?! Il faut que j’en profite ! Ici, en Ile de Franc, je trouve que les arbres perdent leurs feuilles très tôt. Tiens ! Le carillon du clocher sonne les 14 heures. Il est encore bonne heure… Je n’entends pas les enfants.

Par contre les jardiniers de la ville sont là. Ils ne portent pas de salopette, ni de chapeau de paille. Je le regrette ! Mais, je dois dire qu’ils font bien leur travail, le parc de Montmorency est magnifique.

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Une jeune femme vient de s’assoir sur la pelouse, en face de moi. Petit débardeur, bermuda. La voilà, installée en plein soleil, elle y croit ferme, elle va bronzer.

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Je suis dérangée par un jardinier de la ville. Pantalon gris de travail, tricot blanc. Il joue de la tronçonneuse. Cela casse mon ambiance ! Où sont les beaux jardiniers d’antan ? Il est entrain de tronçonner un petit pin qui n’a pas su grandir correctement. Il faut dire qu’il est à côté de son frère, qui ne lui a pas laissé le choix. Ca y est ! Il vient de tomber sur le sol « pelousé ». Son tronc n’est pas très gros. Vraiment ce jardiner est sans pitié ! Maintenant, il s’acharne sur les branches. Pourquoi démembre-t-il se pauvre pin ? Il est si petit. Une camionnette de la ville vient d’arriver, avec sa remorque sur le dos. Et, hop ! Le petit pin est jeté à l’intérieur. Que va devenir ce végétal sans vie ?

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Mon imagination arrive à grand galop. Ma tête bourdonne… Je me dis qu’il sera peut-être, stocké dans un joli jardin d’une maison… Démembré, sans doute… Mais ses petites bûches brûleront tout l’hiver dans une superbe cheminée. Elles réchaufferont le cœur des enfants pendant la veillée de Noël. Le petit pin jouera la star, ce jour là… Il aura une belle vie après sa mort…

J’ai oublié le parc, j’ai oublié mon banc. J’ai plongé, pendant un court instant, dans le monde de mes comptines. Je refais surface !

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Au parc, c’est maintenant le cortège des personnes âgées. Elles m’émeuvent ! Il y a beaucoup de couples, certaines silhouettes sont voutées. Les vieux amoureux se tiennent la main, s’aidant mutuellement, comme pour alléger leur marche. Ils passent devant moi, on se salue timidement.

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La jeune femme est toujours présente, et toujours sur la pelouse. Je me demande comment elle fait pour ne pas avoir froid. Car maintenant le ciel est voilé. Les rayons de soleil se battent pour déchirer ce léger tissu brumeux. Ils y arrivent, tant bien que mal, mais leur chaleur est faible. L’air n’est vraiment pas chaud. Où, peut-être que c’est moi, qui devient frileuse, trop habituée au soleil du midi. Ah ! J’ai du penser trop fort ! La jeune femme vient de se déplacer pour se mettre sur un banc. Elle a jeté un chandail sur ses épaules.

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Le carillon du clocher sonne déjà 16 heures…. J’entends les cris des enfants et les rebonds de leurs ballons.

Je laisse mon parc, mon banc, je vais retrouver mon « ordi »….


Mapie

mercredi, 21 janvier 2009

MA REVOLUTION

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Cette nuit, je n’arrive pas à dormir. Comme beaucoup de nuits. Il faut dire, que je ne suis pas une grosse dormeuse. Lorsque, je reste les yeux ouverts, dans le sombre, je repasse ma vie de femme. Je ne suis jamais satisfaite ! D’habitude, je trouve toujours de bonnes excuses, pour ensuite, trouver que mon existence, n’est pas si mal. Mais, cette fois-ci, c’est plus grave ! Je sais, que cela fait des mois et des années, que je me voile la face. Je fais la politique de l’autruche. Mais, cela ne dure qu’un temps. Surtout lorsqu’on fini par sombrer dans la dépression.

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Depuis le dix sept décembre 2007, je suis arrêtée et en maladie de longue durée, pour une dépression. Je suis arrivée dans la région parisienne en juillet de la même année. Je pensais qu’en me rapprochant de mes enfants, ma vie serait plus facile. Car, depuis quelques temps, je sentais bien que je perdais pieds et qu’il fallait faire quelques choses pour ne pas couler. Partir… Rejoindre mes enfants était la bonne solution à mes yeux. Une fois à destination, je croyais que tout irait mieux. Pourtant, six mois après, je sombre. Plus rien, ne m’intéresse, je ne me sens concerné plus rien. J’ai du mal à me lever, dormir, dormir, dormir…. C’est ce que je veux faire.

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Aujourd’hui, je suis sortie de cette hibernation. Depuis plus de 6 mois, je vais voir une psychiatre. Jamais, je n’aurais pensé en arriver là. Mais c’est ainsi ! Je dois le reconnaître, à un moment de ma vie, je me suis perdue. Maintenant, il me faut un guide pour me retrouver. Et, ça marche ! Cela marche si bien, que parfois mes décisions me font peur. Je remets beaucoup de choses en question. Jusqu’à mon couple. Si nous devons rester ensemble, mon époux et moi, il faut que les règles changent. Je ne veux rien lui imposer, mais moi, je sais ce que je veux. Le mot séparation, ne me fait plus peur. Ainsi que le mot échec. Nos enfants sont grands, ils ont leur vie. Quant à moi, je veux la mienne. Est-ce de l’égoïsme ? Ou ai-je trop donné, ou plutôt trop accepté ?!!!! Je n’en sais rien !

Le fait est, que rien ne peut-être et ne sera comme avant.

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Cette nuit donc, ne trouvant pas le sommeil et avant d’écrire cette page de mon journal. J’ai écrit une longue missive à mon époux. J’ai voulu lui expliquer, d’une manière très sereine, comme je le suis en ce moment, qu’il fallait revoir notre vie commune. Je lui ai écrit des ultimatums. Ce n’est pas bien ! Je le sais, mais je n’y peux rien. La correspondance que je lui ai adressée est un cri du cœur. A lui de l’entendre ou de ne pas l’entendre ! Ensuite nous prendrons la ou les décisions qui s’imposent.

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Je sais une chose, c’est que tout est bien clair dans ma tête. Je suis bien ! Je sais ce que je veux. Je sais ce que je ne veux plus. A partir de là, je reprends mon destin en main.

Mapie.

mercredi, 14 janvier 2009

INTERLUDE

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Petit intermède


Il y a des matins comme cela, ou je sens qu’une journée sous la couette s’annonce pour moi. Ou, je n’ai pas l’énergie pour me lever. De toute façon, je n’ai aucune obligation. Je veux profiter pleinement de ce moment, il est si rare….. J’ai l’impression, aujourd’hui que j’ai le pouvoir d’arrêter le temps.

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Comme je suis bien dans mon lit ! Je remonte ma couette. Mon petit appartement se trouve au rez-de-chaussée ainsi les bruits sont très présents, même les volets fermés.

J’entends le vent qui entraine les pauvres feuilles sur le sol. Elles semblent s’écorchées sur le bitume. L’orage gronde, il se rapproche…. Ah ! Non, c’est tout simplement les réacteurs d’un avion qui déchirent le silence du ciel. Je souris…. Les réacteurs d’un avion… Beaucoup moins poétique qu’un orage…. Surtout, que je suis entrain de penser qu’il faut que je grave ce moment par des mots.

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Pour l’instant pas question de bouger ! Je ne sais pas, si vous êtes comme moi, mais dans ces moments là, je suis pleine de bonnes intentions, un peu comme un début de nouvel an. Lorsque je vais me lever, je suis presque prête à changer de vie. J’ai tellement de choses à accomplir. Une fois debout, mes intentions sont moins dynamiques.

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Je m’étire, je me prélasse….. Je prends conscience de mon corps. Je le trouve raide et lourd, sans doute trop au repos ?!.... Je comprends qu’un de mes philosophes préférés « Montaigne » aimait à se faire réveiller pendant son sommeil pour mieux apprécier ce moment au lit. Je l’approuve ! Prendre conscience du bien être nocturne…. Quoi de meilleur ?!....

Qui va me juger ? Vous ! Mes lecteurs ?..... Qui d’entre vous n’a pas gouté à cette flemme ?!.... Parfois constructive… Avant de me lever, il faut bien que je me déculpabilise comme je peux…. Bien que…


Mapie

samedi, 10 janvier 2009

LES CHOIX DE VIE

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Bon, je suis encore avec mes amis le divan et l’ordi. La soirée est bien avancée. Je n’ai pas sommeil ! Alors, je suis bien avec mes deux amis. Je peux ainsi rester seule avec eux et mon écriture. Il me semble qu’ils sont les seuls à me comprendre. Il est vrai que je peux leur raconter n’importe quoi, ils ne vont pas me contredire. Mes amis le divan et l’ordi ne peuvent que m’écouter. Ah ! Si tout le monde pouvait être comme eux.

Je vais donc vous parlez de tout et n’importe quoi. Je vais écrire en vous racontant tout ce qui me passe par la tête. Sincèrement pour l’instant, je ne sais pas quoi vous dire. Je n’ai pas ce soir assez d’imagination pour écrire une comptine.

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Et si je vous parlais de ma ville que j’adore. C’est Marseille ! Pourtant je l’ai quitté depuis maintenant presque 10 ans. Aussi, j’ai perdu pas mal de repères. Parfois, on fait des choix en pensant que c’est le mieux pour notre famille et soi. La vie est une succession de choix, ne jamais se tromper dans ses choix, rendrait la vie trop facile. Ne pas avoir de regrets, ne nous rendrait pas philosophe. Je devrais être un grand philosophe ! Aussi grands que mes préférés comme Montaigne, Voltaire.

Je ne sais pas si vous êtes comme moi, mais bien souvent je reviens sur mes choix de ma vie. Comme par exemple, le choix de quitter Marseille pour aller m’installer dans un petit village au sud de l’Ardèche et goûter à la vie rurale. Je pensais que la vie bucolique de mes grandes vacances me plairait pendant toute mon existence. Erreur !

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Ensuite pas facile de revenir en arrière. Surtout lorsqu’on travaille et que l’on est assujettie à une mutation. Mais il faut faire un nouveau choix. Retourner à Marseille ? Je suis une maman, mes enfants sont devenus grands et tous les deux sont sur la Capitale. Tous les deux m’influencent pour que je vienne les rejoindre. Je décide donc pour mon second choix de les suivre. Et voilà, aujourd’hui je suis dans la région parisienne depuis presque deux ans.

Qu’est ce que j’espérais ? Mes enfants sont devenus des adultes, ils n’ont plus besoin de leur maman comme lorsqu’ils étaient petits. De plus, ils travaillent. Ils ont tout simplement leur vie. J’aurais dû y penser ! Je ne les vois même pas tous les week-ends. Je ne leur en veux pas, ils sont prit par le tourbillon de la vie active. Quant à moi, un nouveau poste, de nouveaux collègues de bureau sympathiques, près de mes enfants… J’aime me rendre sur la capitale. Pourtant, je ne me sens pas à l’aise, je me sens déracinée, tout simplement. Ma ville me manque ! Oui, Marseille, ville phocéenne, ville de soleil me manque, la méditerranée me manque.

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Je ne suis pas née dans cette ville du midi de la France. Lorsque j’y suis arrivée, j’avais 8ans et j’y suis partie, j’en avais 45. Je sais très bien que si j’avais passé toutes ces années dans une autre ville, c’est certainement cette autre ville que je porterais dans mon cœur. Mais voilà c’est Marseille ! Et, j’adore cette ville.

Mes choix depuis quelques années n’ont pas été très judicieux. Pourtant, en prenant de l’âge, je pensais que je serais une personne réfléchie et que les choix de ma vie m’apporterait satisfaction. Mais bon ! Ce qui est fait, est fait… Maintenant, il faut simplement que je retourne dans la ville de mon enfance, de mon adolescence et d’adulte, c’est un choix et une certitude.

Mapie