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lundi, 23 février 2009

Hymne à ma mère

 

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Cher journal, cela fait quelques jours, que je n'ai pas prit la plume pour t'écrire. J'ai une bonne excuse ! Depuis de nombreux mois, maman suit avec un courage et un moral sans faille, un protocole assez long pour vaincre la maladie. Cette semaine, elle a subit une intervention chirurgicale. On lui a ôter un nodule au sein. Après analyse, le verdict tombe... « Non cancéreux ». Quelle joie ! Quelle soulagement !

Tu comprends maintenant, cher journal, pourquoi je n'avais pas ma tête à l'écriture.

 

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Ah !... Ma petite mère....

 

Aujourd'hui, elle est loin de moi. Je suis loin d'elle. Pourtant, il me semble qu'hier encore nous étions proches, si proches... Je me souviens des heures qu'elle prenait pour essayer de m'expliquer les « maths », lorsque j'étais collégienne. Je me souviens entendre le son de sa voix, comme une musique de fond, qui accompagnait mon imagination vagabonde. Car, il est vrai que très vite mon esprit prenait la tangente. Les mathématiques et moi, étions ennemis... Nous le sommes restés !

 

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Je me rappelle aussi, ma période de future mère. Maman allait être grand-mère pour la première fois. Ma grossesse était un peu pénible, mais supportable car très gâtée et surveillée. Une phrase raisonne encore dans ma tête. Je ne l'ai jamais oublié. D'ailleurs, j'ai bien l'intention de la transmettre à ma fille, comme on transmet un témoin durant une course d'équipe, équipe de femmes.... Ma fille a 23 ans. Voilà, donc la phrase de maman, qui se voulait avant tout, être un conseil.

« Ma fille, dans quelques temps tu seras mère. C'est le plus beau rôle pour une femme, c'est l'accomplissement de son épanouissement. Mais, que ce superbe rôle, ne prenne pas le dessus sur celui d'épouse. »

Je crois qu'il m'a été facile d'être mère et femme ou femme et mère, grâce à mon époux, qui a vécu pleinement sa paternité, autant que j'ai vécu ma maternité. Seulement, au fil des années et de temps en temps, j'ai parfois oublié le conseil de maman.

 

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Les relations entre mère et fille ne sont pas toujours au beau fixe. Il y a eu, une période ou je me suis éloignée de maman. Un peu d'incompréhension de chaque côté et beaucoup de fierté mal placée de ma part. Et puis, et puis,... Il fallait que je grandisse, tout simplement. A plus de quarante ans ! Il était temps !

 

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Aujourd'hui, je pense avoir grandit... Quoique ?!... Et, Maman est Maman... Je l'écris avec un grand « aime » à l'encre de mon coeur.

Mapie

lundi, 09 février 2009

Certains moments passés avec mon papa

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Mon papa

Le 8 février, le jour d’anniversaire de mon papa. 79 ans ! Papa est un très beau monsieur, d’un âge certain. Ce matin, je l’ai appelé. Il était content, bien entendu. J’ai senti dans sa voix de l’émotion, après lui avoir dit qu’il était le meilleur et le plus beau des papas. Les kilomètres nous séparent, papa à Marseille et moi dans la région de l’Ile de France. Je sais que ma sœur et mon frère seront auprès de lui, cet après midi.

Maman aura comme d’habitude préparé un bon repas pour tous les deux. Ils ont maintenant 53 ans de mariage. C’est magnifique ! C’est merveilleux ! Je regrette d’être loin d’eux, surtout dans ces moments heureux.

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Ah ! Mon petit papa ! Je me souviens lorsque j’étais petite. Il nous emmenait ma sœur et mon frère, mais surtout ma sœur, mon frère le benjamin était trop petit pour nous suivre. Il nous emmenait le samedi ou le dimanche dans les collines autour de la ville phocéenne. Nous partions sur les pas de mon auteur préféré, Marcel Pagnol. Nous grimpions comme le petit héros du « Château de ma mère » et «La gloire de mon père ». Une fois au sommet de ces merveilleuses collines, je pouvais admirer les villages de Allauch, la Treille, et plus au loin, Le Garlaban.

Souvent, le mistral me fouettait le visage, parfois même j'avais l'impression de boire la tasse, sauf que là j'avalais trop d'air et mes efforts en grimpant faisaient le reste. Je sentais mes joues rougir. Ah ! L'air de la Provence... Comme mon petit papa m'a fait aimer tout cela.

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Et je n'oublie pas la méditerranée ! Il a été mon maître nageur. Je n'avais que six années, lorsque j'ai commencé à faire de longues de distances dans l'eau, accompagnée de mon papa. La technique était simple, d'abord nous partions tous les deux, j'étais sur son dos. Ensuite, lorsque je me sentais courageuse, je posais une main sur son épaule et de l'autre je faisais les mouvements de la brasse, mes pieds suivait le mouvement. Enfin, lorsque la témérité me gagnait, ma main lâchait l'épaule de mon papa et comme une grande, je nageais à ses côtés. Je me sentais tellement en sécurité à ses côtés, rien ne pouvait m'arriver.

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Que de merveilleux souvenirs passés à côté de mon papa !

 

Mapie

vendredi, 23 janvier 2009

AMERTUME ET LA COMPTINE DU WEEK-END (suite)

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Me voilà dans mon salon. Je suis installée confortablement dans un fauteuil avec mon ordinateur sur les jambes. Pour moi, c’est le meilleur instant de la journée. C’est moment d’écriture ! Souvent, je ne sais pas ce que je vais raconter. J’attends que l’inspiration me vienne. Le plus difficile c’est de trouver le sujet à traiter. Pour l’instant, je regarde de temps en temps la télévision. Mon époux a choisi une chaîne où l’on transmet un téléfilm qui parle du monstre du LOCKNESS, film à sensation et à suspens. Rien de bien réelle ! Mais, je ne suis pas là, pour raconter ce que je regarde.

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Aujourd’hui, j’ai eu un commentaire sur une courte comptine, que j’ai écrit pour les enfants. Un commentaire méchant et même pas constructif. Me disant, que les enfants n’avaient pas besoin d’histoire, et que de toute façon, ma comptine était nulle. Ce commentaire était stérile. J’aurais aimé avoir une vraie critique. Une critique qui me parle de mon style, de la composition de mes récits, et même des sujets qui composent mes histoires. Je suis tout ouïe, si cela peut m’aider à mieux écrire et raconter. Mais ce genre de commentaire est vraiment mesquin. Malgré cela, lorsqu’on s’expose en ayant un blog, il faut s’attendre à avoir ce genre de commentaire. Donc, je voulais faire, juste une mise au point en répondant à la personne qui m’a envoyé ce petit commentaire. Maintenant, passons à autre chose.

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Je suis sans doute amère, oui ! En ce moment, ma rancune est bien présente. Est-ce de la sensibilité ou de la sensiblerie ? Aujourd’hui, je ne pourrais pas répondre à cette question. Il me faut encore un peu de temps. Encore un peu de temps pour comprendre ce qui me pousse à écrire, à aimer écrire ?!!!!!

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Je vais m’arrêter là et penser à mes petits lecteurs pour la suite de la comptine du week-end. Quant aux parents, je leur dis à plus tard. Peut-être demain….

Mapie

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LES COMPTINES DE MAPIE - Père DODO et RIRI : Chapitres II et III

 

 

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CHAPITRE II

Je respire profondément. Comme je suis bien !... Mes paupières peuvent se fermer tranquillement. D'ailleurs, elles sont lourdes, très lourdes. Je ne pense plus à rien.

De nouveau, une brise vient me caresser mon visage. Mes yeux ne s'ouvrent plus. Je suis trop fatiguée. Mais une voix me susurre :« Bonsoir Mapie ! » . Je m'entends répondre sans soulever les paupières « Bonsoir »

- Tu n'as pas envie de savoir à qui tu parles ?

- Si, mais je ne peux pas ouvrir mes yeux. Trop, trop fatiguée. Dis-je en articulant à peine.

Soudain, un claquement de doigts raisonne au dessus de ma tête. Là, brusquement, mes paupières se soulèvent avec facilité. Surprise, je me redresse. Devant moi se tient une silhouette. Elle s'approche de moi, puis s'assoit sur mon lit.

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Maintenant, je découvre un homme d'un âge certain, tout vêtu de blanc. Il porte un long manteau avec une capuche et une grande écharpe. En fait, il ressemble un peu au Père Noël. Mais, au lieu d'avoir une longue barbe, il porte une élégante moustache, aussi blanche que son bel habit. Derrière de petites lunettes toutes rondes, se cachent des yeux clairs. Le regard est doux.

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Tout à coup, je m'aperçois qu'il a sur son épaule une petite souris. Elle est drôle ! Elle est assise sur son postérieur. Ses pattes de devant sont croisées sur son minuscule poitrail. De même, ses pattes de derrières sont tout aussi croisées, d'une manière élégante. Cette petite souris me semble coquette !

Je me frotte longuement les yeux. Puis, je regarde autour de moi. Je ne vois plus le lit de ma sœur. Je n'aperçois plus les murs de ma chambre. Seule, la fenêtre est restée là, comme suspendue dans les airs. Il y a juste stationné devant, un superbe nuage.

- Non tu ne rêves pas ! Par contre, tu es réellement au « Pays des Rêves ». Surtout, ne sois pas effrayée. Je me présente, je suis le marchand de sable.

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En attendant cela, je sursaute toute de même. «j'ai été prise sur le fait ! » Suis-je entrain de penser. Le marchand de sable a découvert mon manège. Me cacher sous les draps, cela n'a pas marché. Et, dire que j'ai sué pendant des heures ! Je baisse la tête. Je suis honteuse. Le marchand de sable continue :

- Tu peux me regarder. Je sais que ta maman, tous les soirs, te parle de moi. Mais contrairement à ce que tu penses, je ne suis pas là pour te punir. Je ne lance pas de sable dans les yeux des enfants. Quelle personne pourrait faire cela ? J'ai beaucoup de peine que l'on puisse croire que je suis capable d'agir ainsi.

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Maintenant, j'ose regarder le marchand de sable. Il a un sourire triste. La petite souris est toujours sur son épaule. Elle fait mine de tousser.

- Oh ! Je manque à tous mes devoirs. Continue le marchand de sable. « Je te présente la petite souris « Riri » . Elle m'accompagne tout le temps. Tu sais elle.... »

- Eh, oh ! Interrompt Riri. « Je peux parler moi aussi. Oui, je suis Riri, la petite souris. Père Dodo et moi, on ne se quitte jamais. Oui, c'est comme cela que j'appelle mon ami le marchand de sable. Je suis donc la petite souris qui cache une pièce sous l'oreiller des enfants, lorsqu'ils perdent leurs dents. Je suis déjà venue te voir »

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Riri est vraiment surprenante. Elle se comporte comme une petite bonne-femme, avec des manières de petite bonne-femme. Elle passe ses mains pour lisser sa jolie robe de poils blancs, s'arrange les oreilles. C'est vraiment une souris très coquette. Cela m'amuse ! Quant au marchand de sable, appelons le donc Père Dodo, comme Riri. Moi aussi, je préfère ce surnom. Vous avez compris, maintenant, d'où vient ce nom de baptême ?!...

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Père Dodo est toujours assis au bord de mon lit. D'une main, il caresse son élégante moustache. Puis, une fois que Riri a fini de parler, il me regarde et me dit :

- Si tu veux, je t'invite à venir, avec nous, faire un tour sur mon nuage.

Cette proposition, je l'avoue me tente plus que tout. Mais, papa et maman m'ont toujours appris à ne pas suivre des inconnus. Je ne peux pas désobéir. Pourtant, ce n'est pas l'envie qui me manque.

- Ne t'en fais pas, nous ne sommes pas des inconnus. Tes parents nous connaissent bien. Surtout ta maman, n'est ce pas ? Donc, ils ne diront rien. Conclue Riri.

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Je suis surprise, Riri a deviné ce que j'étais entrain de penser.

- Certes, Riri et moi, nous avons ce don, nous arrivons à lire dans les pensées des enfants. Continue Père Dodo.

Convaincue par Riri, je ne me fais pas prier. Père Dodo m'aide à me lever. Il me prend la main. Riri est toujours bien installée sur son épaule.

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Le nuage est toujours là, stationné devant la fenêtre de ma chambre. Plus rien ne me semble anormale. Je me laisse guider par Père Dodo et Riri. Nous montons sur le nuage. Père Dodo me tend une jolie couverture, très douce et toujours blanche.

- Couvre-toi ! Nous allons prendre les airs et dans le ciel, il fait toujours un peu frais, même en plein été.

- Merci ! Dis-je.


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CHAPITRE III


Nous nous installons sur ce beau et douillet nuage. J'ai l'impression d'être sur un gros morceau de coton, ou je m'enfonce confortablement. Le nuage prend de la hauteur. J'ai l'impression de rejoindre les étoiles, de pouvoir tendre la main et les toucher. Père Dodo et Riri sourient de mon émerveillement.

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La petite souris plongent ses pattes de devant, dans les profondeurs du nuage. Elle en sort une jolie bourse, qu'elle secoue. J'entends le son de pièces sonnantes et trébuchantes. Puis, elle me chuchote :

- Je vais commencer mon travail. Elle ouvre le petit sac et sort un papier roulé. Elle continue : « Tu vois, la dessus, j'ai tous les noms et prénoms des enfants qui ont perdu leurs dents ».

Riri me tend cette liste. C'est un épais rouleau de papier. Elle m'autorise à le dérouler. Ciel ! Que de noms inscrits.

- Mais, la nuit ne te suffira pas ! Dis-je.

- Ne t'en fais pas ! Bien au contraire, je vais avoir largement le temps. Cela fait tellement d'années que je fais ce merveilleux travail.

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Puis, je me tourne vers Père Dodo, qui est entrain de guider très adroitement son nuage. Il me regarde et me dit : « Je sais que tu attends que je te montre la manière dont je travaille. Alors regarde ! »

Comme Riri, il plonge une de ses mains dans le nuage. Il en sort une poignée de sable dans chaque main. Il tend ver moi son bras et ouvre des doigts. Des grains de sable scintillent.

- Regarde bien ! Dit-il. « Scrute bien et prends un grain dans ta main »

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Je suis scrupuleusement les instructions de Père Dodo. J'ai maintenant, au creux de ma main, un point étoilé qui brille. En fait, j'ai l'impression de tenir entre mes doigts une minuscule étoile.

- Tu vois ! Ce n'est pas du sable ordinaire. C'est un sable magique. Tu vas penser que j'insiste encore lourdement, mais je te demande de bien regarder, à nouveau, ce que tu as au creux de ta main.

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En effet, je ne comprends pas trop l'insistance de Père Dodo. J'ai bien remarqué que je tenais une petite étoile entre les doigts. Mais bon, de nouveau, comme me le demande Père Dodo, mes yeux se posent sur le minuscule astre. D'un seul coup, j'aperçois des images qui défilent comme un dessin animé. Je demande :

- Qu'est ce que c'est ?

- Tout simplement, des rêves qui font le bonheur de tous les enfants, de tous les petits dormeurs. Père Dodo soupire longuement et continue : « Tu vois, je ne suis pas là pour faire pleurer les yeux des enfants. Toi, qui a si peur de moi, lorsque tu n'arrives pas à trouver le sommeil et qui te caches sous les draps. Je veux t'expliquer que mon travail est de faire rêver les enfants. Lorsque, je jette une poignée de mon sable magique dans une chambre d'enfant, chaque petit grain étoilé éclate comme des bulles de champagne et envahit la pièce de merveilleux rêves. Regarde ! Je vais te montrer, comment cela fonctionne. Tu vas même m'aider. Tiens : prend une poignée de sable ».

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Je plonge ma main dans le nuage et je remplis celle-ci de matière scintillante. Père Dodo ralentit le nuage. Il le fait stagner au-dessus d'un groupe de maisonnettes. D'un geste majestueux, il lance son sable. Il me fait signe d'en faire autant. J'essaye de l'imiter. Je voudrais que mon lancé soit aussi élégant que celui de Père Dodo. Malheureusement, je le trouve un peu maladroit. Pourtant, Père Dodo me félicite. Sans doute veut-il me faire plaisir ?...

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Il fait descendre son nuage à la hauteur d'une fenêtre. Les volets sont fermés, pourtant je ne sais par quel phénomène, mais je peux apercevoir la chambre de deux petites filles. Sans doute, des sœurs, elles dorment profondément. Je vois la pluie d'étoiles, que nous avons lancée, Père Dodo et moi. Elle effleure les lits des petites filles. Les petits astres éclatent comme des bulles de savon, ou des bulles de champagne, comme dit Père Dodo. Je regarde les petites dormeuses, un sourire sur leurs petites lèvres se dessine. A ce moment là, je comprends que les rêves ont rempli leur sommeil.

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Père Dodo me regarde. Je crois qu'il attend de voir ce que je peux penser. Mais, non suis-je bête ? Père Dodo arrive à lire dans mes pensées. Nos regards se croisent, il sourit, puis me dit doucement :

- J'espère que tu n'auras plus peur de moi ?

Je m'exclame : « Oh ! Non, je n'aurais plus peur du tout »

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Les enfants, je vous donne rendez-vous vendredi prochain, pour la suite de cette aventure.

Mapie.

mercredi, 21 janvier 2009

MA REVOLUTION

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Cette nuit, je n’arrive pas à dormir. Comme beaucoup de nuits. Il faut dire, que je ne suis pas une grosse dormeuse. Lorsque, je reste les yeux ouverts, dans le sombre, je repasse ma vie de femme. Je ne suis jamais satisfaite ! D’habitude, je trouve toujours de bonnes excuses, pour ensuite, trouver que mon existence, n’est pas si mal. Mais, cette fois-ci, c’est plus grave ! Je sais, que cela fait des mois et des années, que je me voile la face. Je fais la politique de l’autruche. Mais, cela ne dure qu’un temps. Surtout lorsqu’on fini par sombrer dans la dépression.

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Depuis le dix sept décembre 2007, je suis arrêtée et en maladie de longue durée, pour une dépression. Je suis arrivée dans la région parisienne en juillet de la même année. Je pensais qu’en me rapprochant de mes enfants, ma vie serait plus facile. Car, depuis quelques temps, je sentais bien que je perdais pieds et qu’il fallait faire quelques choses pour ne pas couler. Partir… Rejoindre mes enfants était la bonne solution à mes yeux. Une fois à destination, je croyais que tout irait mieux. Pourtant, six mois après, je sombre. Plus rien, ne m’intéresse, je ne me sens concerné plus rien. J’ai du mal à me lever, dormir, dormir, dormir…. C’est ce que je veux faire.

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Aujourd’hui, je suis sortie de cette hibernation. Depuis plus de 6 mois, je vais voir une psychiatre. Jamais, je n’aurais pensé en arriver là. Mais c’est ainsi ! Je dois le reconnaître, à un moment de ma vie, je me suis perdue. Maintenant, il me faut un guide pour me retrouver. Et, ça marche ! Cela marche si bien, que parfois mes décisions me font peur. Je remets beaucoup de choses en question. Jusqu’à mon couple. Si nous devons rester ensemble, mon époux et moi, il faut que les règles changent. Je ne veux rien lui imposer, mais moi, je sais ce que je veux. Le mot séparation, ne me fait plus peur. Ainsi que le mot échec. Nos enfants sont grands, ils ont leur vie. Quant à moi, je veux la mienne. Est-ce de l’égoïsme ? Ou ai-je trop donné, ou plutôt trop accepté ?!!!! Je n’en sais rien !

Le fait est, que rien ne peut-être et ne sera comme avant.

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Cette nuit donc, ne trouvant pas le sommeil et avant d’écrire cette page de mon journal. J’ai écrit une longue missive à mon époux. J’ai voulu lui expliquer, d’une manière très sereine, comme je le suis en ce moment, qu’il fallait revoir notre vie commune. Je lui ai écrit des ultimatums. Ce n’est pas bien ! Je le sais, mais je n’y peux rien. La correspondance que je lui ai adressée est un cri du cœur. A lui de l’entendre ou de ne pas l’entendre ! Ensuite nous prendrons la ou les décisions qui s’imposent.

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Je sais une chose, c’est que tout est bien clair dans ma tête. Je suis bien ! Je sais ce que je veux. Je sais ce que je ne veux plus. A partir de là, je reprends mon destin en main.

Mapie.

lundi, 19 janvier 2009

FAMILLE RECOMPOSEE

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La comptine de L’ACTU : « Familles recomposées, quel foutoir ! »

Pourquoi ai-je toujours un sentiment de culpabilité, lorsque je lis un article ou regarde un reportage concernant les divorces et les familles recomposées ? Chez les autres, tout se passe pour le mieux dans le meilleur des mondes. Les autres affichent des familles recomposées dont l’équilibre est le maître mot. Qu’avons-nous raté, mon époux et moi-même ? Car je peux vous dire que notre expérience de la famille recomposée a été un vrai fiasco.

Retournons environ 30 ans en arrière. J’épouse un homme de 12 ans mon ainé, j’en ai 23. Bien entendu, mon époux à un passé dont 3 enfants, avec deux femmes différentes. Je suis la troisième. Sa fille ainée et moi-même, n’avons que 10 ans de différence. Mes parents sont catastrophés. Leur fille épouse un divorcé avec des enfants, le drame ! La seule fois ou je leur tiens tête. Je reste 6 mois sans les voir.

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Du côté de la famille de mon époux, il y a la « BELLE-MERE », la « BELLE-MERE » dans toute sa splendeur et puis il y a les EX. Surtout, la première, qui reste la préférée de ma superbe « BELLE-MERE ». Il est vrai qu’elle élève les deux enfants de mon mari, et de cette première ex. Car cette dernière, est remariée également et il ne faut pas que son union soit troublée par son passé, donc ses deux enfants. Aujourd’hui étant, maman, je me dis chacun à ses priorités. Quant à la seconde dame, c’était une union libre, de cette union est née une fille.

Le jour de notre mariage, si vous aviez vu la tête de ma BELLE-MERE, elle assistait à un enterrement. En fait, c’est un peu ça ! Son fils, après son premier divorce et la séparation de sa seconde relation, est resté une douzaine d’années, célibataire. Un temps certain pour que sa tendre mère puisse espérer que rien ne viendra troubler SON équilibre. Mais voilà, c’était sans compter sur moi….

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Autant tous se passe bien avec la seconde dame, autant avec la première et ma BELLE-MERE c’est la guerre, les complots…. Et pour tout arranger le jour de mon mariage, cette première dame divorce de son second époux. Très vite ces braves femmes me font comprendre qu’il n’est pas question que joue un quelconque rôle sur l’éducation des deux ainés de mon époux. Quant à lui, il prend tout avec beaucoup de philosophie. Il a le beau rôle….

Lorsque je tombe enceinte de notre fils, que n’ai-je pas entendu, de la part de ma BELLE-MERE. Il ne fallait pas que je garde cet enfant. Mettez-vous à ma place, j’ai 23 ans passé, j’attends mon premier enfant. Mes parents sont heureux de la nouvelle, ils vont avoir un premier petit enfant. C’est seulement à la naissance de notre fille, 5 ans après, que ma BELLE-MERE comprend tout de même que son fils a fondé une autre famille.

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Je sais que je vais en choquer plus d’un en parlant ainsi. Mais, je suis bien obligée d’employer cette expression. Malgré nos multiples tentatives mon époux et moi-même pour que l’on devienne une superbe famille recomposée, on a échoué, grâce à ma superbe BELLE-MERE et sa première et dernière belle-fille.

Ce qui me chagrine dans cette histoire, c’est que les cinq enfants de mon époux, lorsqu’ils avaient la chance de se retrouver s’entendaient à merveille. Entre eux, ils n’étaient pas question de parler de demi-frère ou demi-sœur. Ils étaient simplement frère et sœur. Mais voilà, leurs relations fraternelles n’ont pas résisté au fiel des adultes. Pourtant, ils nous montraient le bon exemple à suivre….. Le monde marche à l’envers !

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Mon époux, ne pouvait assumer son rôle de père avec ses autres enfants, que lorsqu’il y avait des problèmes. Pourtant ce n’est pas faute d’avoir voulu tout casser, tout révolutionner. Mais les enfants étaient au milieu. Et puis, il y a LA BELLE-MERE et l’ex avec leur chantage affectif.

Aujourd’hui, mon époux ne voit plus ses enfants. Il avait placé à la tête de sa petite entreprise son fils ainé, en tant que gérant. Avec la plus grande confiance qu’un père peut donner à son fils. En Septembre 2004, ce dernier pour les 60 ans de son père, lui a dit « je ne veux plus travailler avec toi, je te donne 7000 euros pour racheter tes parts et je ne veux plus te voir dans cette société » Le fils de mon époux lui a dit cela, le jour ou son frère recevait son diplôme d’ingénieur. Est-ce une coïncidence ?

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Mon époux a mis 30 ans pour monter cette petite affaire familiale. Bien entendu, pour obtenir ce qu’il voulait son fils a du débourser un peu plus. Guerre des avocats entre père et fils. Surtout des cœurs brisés, une famille complètement DECOMPOSEE…. Et beaucoup, beaucoup, d’amertume….Merci BELLE-MAMAN !

Mapie

mercredi, 14 janvier 2009

INTERLUDE

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Petit intermède


Il y a des matins comme cela, ou je sens qu’une journée sous la couette s’annonce pour moi. Ou, je n’ai pas l’énergie pour me lever. De toute façon, je n’ai aucune obligation. Je veux profiter pleinement de ce moment, il est si rare….. J’ai l’impression, aujourd’hui que j’ai le pouvoir d’arrêter le temps.

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Comme je suis bien dans mon lit ! Je remonte ma couette. Mon petit appartement se trouve au rez-de-chaussée ainsi les bruits sont très présents, même les volets fermés.

J’entends le vent qui entraine les pauvres feuilles sur le sol. Elles semblent s’écorchées sur le bitume. L’orage gronde, il se rapproche…. Ah ! Non, c’est tout simplement les réacteurs d’un avion qui déchirent le silence du ciel. Je souris…. Les réacteurs d’un avion… Beaucoup moins poétique qu’un orage…. Surtout, que je suis entrain de penser qu’il faut que je grave ce moment par des mots.

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Pour l’instant pas question de bouger ! Je ne sais pas, si vous êtes comme moi, mais dans ces moments là, je suis pleine de bonnes intentions, un peu comme un début de nouvel an. Lorsque je vais me lever, je suis presque prête à changer de vie. J’ai tellement de choses à accomplir. Une fois debout, mes intentions sont moins dynamiques.

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Je m’étire, je me prélasse….. Je prends conscience de mon corps. Je le trouve raide et lourd, sans doute trop au repos ?!.... Je comprends qu’un de mes philosophes préférés « Montaigne » aimait à se faire réveiller pendant son sommeil pour mieux apprécier ce moment au lit. Je l’approuve ! Prendre conscience du bien être nocturne…. Quoi de meilleur ?!....

Qui va me juger ? Vous ! Mes lecteurs ?..... Qui d’entre vous n’a pas gouté à cette flemme ?!.... Parfois constructive… Avant de me lever, il faut bien que je me déculpabilise comme je peux…. Bien que…


Mapie